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212. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

  Il faut reconnaître que notre siècle a mieux apprécié Molière ; et on doit citer comme s’étant associés à sa gloire par leurs jugements respectueux et raisonnés, MM.

213. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Tout ce qui nourrit les passions est de ce genre… Qui sauroit reconnoître ce que c’est en l’homme qu’un certain fonds de joie sensuelle, et je ne sais quelle disposition inquiète et vague au plaisir des sens qui ne tend à rien et qui tend à tout, connoîtroit la source secrète des plus grands péchés… Le spectacle saisit les yeux : les tendres discours, les chants passionnés, pénètrent le cœur par les oreilles.

214. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Car le véritable principe du mariage n’est pas l’amour physique et l’attraction mutuelle des sexes, c’est une sympathie spirituelle et morale sentie et reconnue de part et d’autre ; par là le nœud conjugal relève non de l’aveugle nature, mais de la liberté intelligente de l’esprit. […] Montrer le cœur humain, créer, en Angleterre, des caractères individuels, en France, des types généraux, est devenu pour le poète la grande chose, et si l’on a quelquefois exagéré dans Corneille et dans Racine cette connaissance de l’homme et ce talent pour le peindre, il faut avoir l’impertinente suffisance ou le coup d’œil superficiel de certains petits critiques allemands, pour ne pas reconnaître en ce genre une rare supériorité chez Molière.

215. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Je croi pouvoir dire qu’en fait d’Ouvrages de plume, il n’y a gueres de choses où tant de gens aient reconnu la supériorité de ce Siecle, que dans les Pieces Comiques.

216. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Les Gardes ont pris, disent-ils, des coquins : le Roi reconnoît ses Courtisans, rit du titre qu’on leur donne.

217. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Ce fut un assez beau spectacle de voir Molière seconder le Gouvernement dans le dessein d’abolir la coutume barbare d’égorger son ami pour un mot équivoque ; et tandis que l’État multipliait les Édits contre les duels, les proscrire sur la Scène peut-être avec plus de succès, en plaçant dans la Comédie des Fâcheux un homme d’une valeur reconnue, qui a le courage de refuser un duel.

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