Valere quitte Paris pour aller recueillir sa succession, termine ses affaires, est prêt à revenir dans la capitale, quand son valet Crispin, & Lisette, suivante de la veuve, qui sont amoureux l’un de l’autre, forment le dessein d’unir leurs maîtres.
Martine vient le consoler, & ne veut le quitter que lorsqu’il sera pendu.
On quitta les petites maisons des nourrices : on se mit au large.
J’ai vu un moderne Jodelet compter assez sur la patience de son maître et du spectateur pour quitter successivement une douzaine de gilets. […] Qu’on se représente surtout le malheureux époux obligé de quitter la scène sans pouvoir, sans oser proférer une parole ; et qu’on dise ensuite, si un dénouement pareil, outre qu’il est plaisant, ne prémunit pas bien contre les démarches précipitées de la plupart des hommes en se choisissant une compagne. […] Le dénouement. — Celui d’une pièce à caractère pour être bon, doit, comme celui d’une pièce d’intrigue, être amené et fait par le principal personnage ; regarde-t-on comme la catastrophe de cette comédie, le moment où Célimène et Alceste se quittent ? […] Le maître du quartier doit distribuer de l’argent ; Euclion désirerait bien ne pas abandonner un ou deux écus qui lui reviennent ; outre que ce serait autant de perdu, il donnerait à croire, en ne se trouvant pas à la distribution, qu’il a de l’or chez lui : d’un autre côté, il tremble de quitter son cher trésor ; quel parti prendre ? […] Quittons Plaute, quelques instants, pour nous occuper de ce que Molière doit aux Italiens, à Boisrobert, etc.
Mais comme les hommes dans toutes leurs actions ont un but ou un motif, et que les scènes détachées des fâcheux ne comportent pas par elles-mêmes aucunes des circonstances d’une action humaine, ou de la vie civile, il fallait lier ces scènes à un motif intéressant ; il fallait donc donner à Éraste une affaire qui lui tînt au cœur, ou quelque dessein important qui occupât son esprit ; ainsi, ne s’exposant pas lui-même à rencontrer des fâcheux et ne les écoutant que parce qu’il y est forcé, il aura, dès qu’ils cesseront de l’arrêter, un pressant motif, ou tout au moins une raison plausible de quitter le théâtre, et il ne pourra pas finir la pièce en remerciant, par exemple, le Ciel de ce que personne ne viendra plus l’importuner ; parce qu’alors les fâcheux n’avaient produit aucun effet bien intéressant à l’égard d’Éraste, et par conséquent à l’égard des spectateurs. […] « Le ciel même sembla favoriser les desseins de Sa Majesté, puisqu’en une saison presque toujours pluvieuse, on en fut quitte pour un peu de vent, qui sembla n’avoir augmenté qu’afin de faire voir que la prévoyance et la puissance du roi étaient à l’épreuve des plus grandes incommodités. […] Il leur apprit à jouer de l’épinette, et ensuite il quitta son orgue et vint à Paris en 1660 ou au commencement de 1661 avec sa femme, ses enfants, et l’épinette ; il obtint une permission de faire voir à la foire Saint-Germain le petit spectacle qu’il avait préparé. […] Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’invention. » Nous quittons ici un moment le récit de Grimarest pour faire place à celui de Loret, auteur contemporain, qui rapporte de quelle façon Raisin fit exécuter son épinette devant le roi. […] Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ?
Peut-être de son art eût remporté le prix, Si moins ami du Peuple en ses doctes Peintures Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures ; Quitté pour le bouffon l’agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin.