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157. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

***             Ta muse, en jouant l’hypocrite,             A redressé les faux dévots :             La précieuse à tes bons mots,             A reconnu son faux mérite,             L’homme ennemi du genre humain,             Le campagnard qui tout admire,             N’ont pas lu tes écrits en vain, Tous deux se sont instruits, en ne pensant qu’à rire. […] Les Précieuses ridicules, comédie en un acte, en prose, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1659. […] Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins ont souffert doucement qu’on les ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir avec tout le monde des peintures que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie, ils se sont effarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que j’eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrier un métier dont tant d’honnêtes gens se mêlent.

158. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

L’amour que ressent pour lui une femme si digne d’en inspirer, cet amour que Jupiter lui envie, en même temps qu’il en usurpe sur lui les plus précieuses marques, contribue à relever son caractère, et à empêcher que, dans une situation toute risible, il ne soit personnellement ridicule.

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Le terrible fléau des Cotins, des Femmes savantes, des Précieuses, &c.

160. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Les notes si précieuses de M.

161. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Nous y offrons aux yeux de nos lecteurs les inimitables comédies de Molière ; les brillants commencements de Racine dans le genre tragique ; les restes précieux de la Muse de Pierre Corneille ; les situations tendres et pathétiques de quelques tragédies de Thomas Corneille et de Quinault, et enfin divers faits et anecdotes concernant les auteurs et les pièces dont nous rendons compte. […] Il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la comédie, il a quelque talent pour la farce, et quoiqu’il n’ait ni les rencontres de Gaultier Garguille, ni les impromptus de Turlupin, ni les bravoures du Capitan, ni la naïveté de Jodelet, ni la panse de Gros-Guillaume, ni la science du Docteur, il ne laisse pas de plaire quelquefois, et de divertir en son genre… Voilà, en peu de mots, ce que l’on peut dire de plus obligeant et de plus avantageux pour Molière ; et certes, s’il n’eût joué que les Précieuses, et s’il n’en eût voulu qu’aux petits pourpoints, et aux grands canons, il ne mériterait pas une censure publique, et ne se serait pas attiré l’indignation de toutes les personnes de piété.

162. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Alfred Bovet, cette pièce précieuse que M. […] Mais, en même temps, l’auteur montre, par la supériorité constante d’Alceste sur tous les autres personnages, que la vertu, malgré les ridicules où son austérité l’expose, éclipse tout ce qui l’environne ; et l’or qui a reçu l’alliage n’en reste pas moins le plus précieux des métaux. » Molière a placé Philinte auprès d’Alceste pour représenter, à côté de la vertu intolérante, hérissée et trop rigoriste, le bon sens, la juste mesure et la science de la vie, comme il a posé Cléante en face de Tartuffe, pour revendiquer, devant la fausse dévotion, les droits de la vraie piété.

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