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114. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

L’aventure du Vieillard dans les Précieuses ; celle du Chasseur dans les Fâcheux sont de fortes marques de l’estime que la Cour et le Peuple avaient pour lui. […] Voici mes termes, courage, courage, Molière , s’écria ce Vieillard, à la représentation des Précieuses, voilà la bonne Comédie.

115. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Voilà Eraste enchanté ; il ne se possede pas de joie ; il vole pour voir ce précieux cheval, & voudroit emmener tout le monde avec lui.

116. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Première contredanse L’auteur comique vulgaire, pygmée grimpé sur des échasses, attaque et poursuit vaillamment de pauvres misères individuelles125 : l’avarice, l’amour-propre, la vanité aristocratique ou bourgeoise, l’ignorance et la pédanterie, les charlatans, les précieuses, les coquettes, les dupes, les imposteurs, les cuistres, etc., etc.

117. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Depuis longtemps déjà il était malade, et il disputait courageusement les restes précieux de cette vie à laquelle tant d’existences étaient attachées. […] Le petit goût précieux, la démarche pédante, le comme il faut, le curieux style aux petites recherches, les coups de raquette et d’éventail n’ont rien à faire en tout ceci. […] de peindre les mœurs, de les corriger, de représenter ad vivum l’avare, la coquette, le bourru, l’hypocrite, les timides amoureux qui se regardent sans se rien dire, les vieillards jaloux de toute joie, et les précieuses, et les femmes savantes, le Don Juan adultère et débauché ? […] Remarquez en passant comment Molière force les turlupins et les précieuses, qui s’étaient si fort déchaînés contre le dialogue de L’École des femmes (tarte à la crème, par exemple), d’écouter et d’applaudir ici un dialogue, sans contredit beaucoup plus vif. […] En un mot, c’est une grande habileté, pour nous autres, les journalistes de ce siècle exposé aux tempêtes, d’arriver au cherché, au rare, au curieux, au précieux. — Un journal bien fait aurait à choisir aujourd’hui entre l’Oraison funèbre de Henriette d’Angleterre et Le Doyen de Killerine, il prendrait Le Doyen de Killerine.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Long-temps avant les Précieuses ridicules, Scarron avoit fait une petite comédie intitulée les Boutades du Capitan Matamore en vers de huit syllabes, sur la seule rime ment, dont nous avons déja parlé.

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

Un Auteur de cette espece doit être précieux pour le Gouvernement, s’il sait l’employer.

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