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106. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Sainville écrit une lettre fort tendre à Angélique, qui, croyant avoir des raisons pour se plaindre de son amant, ne veut pas la recevoir.

107. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Le sieur Devisé, auteur du Mercure, s’en plaignit à M. de la Reynie, Lieutenant de Police, qui se fit apporter la piece ; & l’ayant trouvée trop bien faite pour en priver le public, il permit qu’elle fût jouée sous le nom de comédie sans titre : elle eut le plus grand succès.

108. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

Les Prêtres de ce Dieu le trouverent alors fort mauvais, & s’en plaignirent, disant que dans ces épisodes il n’y avoit rien qui eût rapport aux actions, aux bienfaits, & aux mysteres de leur Divinité, ce qui donna lieu au proverbe : En tout cela, rien de Bacchus.

109. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Le temps n’a pas vieilli les Français, et Paris Est encore aujourd’hui ce qu’il était jadis : Chez ce peuple léger, d’une humeur si commode, L’inconstance toujours est le vice à la mode ; Au moindre vent qui souffle aussitôt nous tournons ; Nous savons à propos, adroits caméléons, Prendre forme nouvelle, et changer de visage, De goûts, d’opinion, d’esprit et de langage ; Libres ou dans les fers, sans nous plaindre de rien, Optimistes prudents nous disons : tout est bien.

110. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Mais elle est plus naturelle dans l’Avare que dans toutes les autres pieces ; elle y est sur-tout plus utile que dans les trois dernieres que nous avons citées, puisque c’est elle qui anime le cuisinier contre l’intendant, qui fait naître dans le premier le desir de se venger, & qui lui fait imaginer d’accuser l’intendant du vol dont l’Avare se plaint. […] Un jour un oiseau de proie lui enleva son manger : l’Avare court au préteur, il gémit, il pleure, il hurle ; il se plaint amèrement du larcin que le brigand ailé lui a fait ; enfin, il présente au magistrat une requête pour faire citer sa partie à comparoître, sous peine de condamnation par défaut, & pour obtenir permission de lui susciter un procès criminel.

111. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

  J’ai peine à comprendre sur quoi Vous fondez les discours que je vous entends faire ;   Et si vous vous plaignez de moi,   Je ne sais pas, de bonne foi,   Ce qu’il faut pour vous satisfaire.

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