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173. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

Enfin, un barbouilleur touche Argentine & prend sa place : Arlequin vient, rit de l’attitude du barbouilleur, & s’amuse à dessiner sur sa figure, avec du noir de fumée que le pauvre diable a dans un pot.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Il s’empare d’une des clefs de la maison d’Arlequin qui sont sur la table, met à la place celle de sa chambre, & sort pour un instant.

175. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Quoi qu’il en soit, le personnage de Francischina ou Fracischina eut et conserva à Paris une popularité plus grande que celui de Ricciolina : c’est le nom de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui faisait le rôle de la femme de Tabarin ou de Lucas sur les tréteaux de la place Dauphine, « comédienne ordinaire de l’île du Palais », comme on appelait ces acteurs en plein vent, commère dessalée, aussi preste à la riposte et probablement plus « forte en gueule » que sa devancière et sa contemporaine de la commedia dell’arte 22.

176. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Le marquis de Montespan, ayant eu le mauvais goût de se fâcher et d’adresser à sa femme des remontrances qu’un homme bien élevé n’aurait jamais dû se permettre, fut exilé dans ses terres, et le roi prit sa place sans que personne s’en étonnât.

177. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

  L’amour propre tient assez de place dans le monde pour qu’un prétendu moraliste ait voulu qu’il soit le mobile de toutes nos actions153. […] Ce n’est pas l’usage des drames ni des romans de donner beaucoup de place au devoir : sous ce rapport, Molière a le mérite et l’honneur d’être plus moral et plus vrai.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

  Vous savez, grand Dieu du Parnasse,   Que je ne me tiens guere en place. […] Griffon est usurier, il trafique avec des courtiers ; mais il dépense de l’argent pour faire donner une sérénade à sa maîtresse : ce trait seul, qui jure avec son caractere, le place bien loin de son modele.

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