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176. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Celle-ci (Mélite) a fait son effet par l’humeur enjouée de gens, d’une condition au-dessus de ceux qu’on voit dans les comédies de Plaute et de Térence. » En effet, dans cette pièce, l’auteur ne se bornait pas à produire des personnages décents, au lieu des bouffons de fantaisie : il leur donna, dit-il, un style naïf qui faisait une peinture de la conversation des honnêtes gens .

177. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

C’est la sottise fragile qui se met elle-même en pièces, en bataillant contre la Vérité qu’elle ne peut entamer ; mais c’est aussi la sérénité olympienne de l’âme, indifférente au succès de ses entreprises folles, riant lorsque ses vains efforts se brisent, et voyant d’un œil calme sauter jusqu’à son temple les impuissants éclats de leur ruine. […] Son Misanthrope échoue dans sa farouche indépendance et sa révolte ouverte contre la Société, non seulement parce que sa brusque franchise et son mépris des devoirs sociaux lui suscitent des embarras, mais surtout parce qu’il ne peut réussir à s’affranchir tout à fait des bonnes manières d’un homme du monde ; il les retient en dépit de ses maximes, et la scène où il enveloppe dans les formules embarrassées de la politesse la plus correcte, une rude critique littéraire, qui, finalement, rompt ses liens et éclate dans toute sa grossière brutalité, cette scène-là est une des plus profondes et des plus morales de la pièce. […] Cependant les spectateurs se pâment de rire, et le contraste de leur joie maligne avec les lamentations de la scène, a quelque chose de repoussant. — Arnolphe est encore plus risible dans sa fameuse contestation avec Agnès, au dernier acte de L’École des femmes ; mais il est aussi peu comique, et en outre, la pièce se termine pour lui tragiquement. […] Aussi ce genre de discours se rapproche-t-il plus des défauts que l’on blâme dans les pièces de Sénèque, qu’il ne rappelle les chefs-d’œuvre des Grecs .

178. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Cette pièce est une véritable protestation, au moins, contre les violences dont les sectaires étaient l’objet ; et je ne veux rien ajouter à cette réfutation des calomnies écrites contre madame de Maintenon sur ce sujet. […] Racine et Duché composent à l’envi des pièces bibliques.

179. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

Nous apercevons distinctement, en effet, ce personnage dans la pièce de l’Arétin, intitulée Lo Ipocrito 38.

180. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

La pièce des Visionnaires est de 1637 ; le cardinal de Richelieu en avait donné l’idée.

181. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

Présentez-lui des pièces telles que Figaro, les Femmes, Heureusement ; étalez à ses yeux les scènes les plus licencieuses, les images les plus indécentes, pourvu qu’elles paraissent voilées d’une gaze légère et transparente, elle n’en sera point effarouchée ; mais prononcez devant elle un mot trop nu, quoique innocent, vous la ferez crier au scandale, à l’horreur.

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