Lélie raconte à son ami Éraste l’histoire de ses amours avec Aurélie, mais en amant passionné, qui s’arrête sur les petits détails de sa passion. […] On retrouva, dans le rôle de Béline, un caractère malheureusement trop ordinaire dans la vie civile ; et l’on vit avec plaisir la sensible Angélique oublier les intérêts de sa passion pour ne voir, dans son père mort, que l’objet de sa douleur et de ses regrets.
Le plus haut point de l’idéal tragique, dit-il, consiste dans l’opposition de deux puissances morales, harmoniques dans leur essence, mais devenues ennemies, parce qu’elles ont fait alliance avec des passions individuelles, qui, en troublant leur divine pureté, ont rompu momentanément leur accord. […] Non contente de mépriser ces poêles, elle exigeait, dans l’intolérance de sa passion, que ce mépris fût universel, et semblait le regarder vraiment comme aussi nécessaire qu’une des lois qui régissent le monde.
Vous savez qu’Horace continue ses confidences à Arnolphe ; qu’Arnolphe cherche à en profiter sans y réussir ; qu’Agnès, chaque fois, trouve une nouvelle ruse et commet une nouvelle imprudence ; que la passion d’Arnolphe augmente, se développe, s’exaspère jusqu’au moment où Agnès retrouve son père qui la reprend à Arnolphe et la marie à Horace.
Et je ne viens ici qu’à dessein de lui dire Tout ce que là-dessus ma passion m’inspire.
Enfin ne voyons-nous pas nos beautés les plus faites pour inspirer & sentir un amour délicat, nos perruques les plus graves, notre jeunesse la plus brillante, mêler les bassesses de la débauche aux sentiments de la plus belle passion ?
Ils blâment Flaminio de vouloir aimer toujours Virginia, et, le voyant venir, ils se proposent de le détourner d’une passion qui ne lui fait pas d’honneur.