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100. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Lisardo dit qu’il est dans la rue & devant la maison de sa maîtresse : Dom Félix est surpris, on fait le signal : la femme-de-chambre de Laura, qui sert Marcella, demande si c’est Lisardo, & lui ouvre la porte : Dom Félix, désespéré, veut entrer avec son ami, on lui ferme la porte au nez.

101. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

Comme il avait de l’esprit et qu’il savait ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit son Théâtre qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué quantité d’approbateurs.

102. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Mais ton génie ouvrit et ferma la carrière.

103. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Si on ne la voit pas ou si on la nie, aucun raisonnement ne saurait ouvrir les yeux aux aveugles, ni fermer la bouche aux sophistes. […] Pour ouvrir la porte au comique, il faudrait que je cessasse de prendre au sérieux mon sujet, et que mon imagination se jouât librement des critiques et des théories de mon auteur… Cela serait fort mal, et je déclare que je ne voudrais égayer personne à ce prix. […] Le second des critiques allemands, je viens essayer d’ouvrir les yeux de la France et de l’Europe sur le chef-d’œuvre le plus original de la littérature d’outre-Rhin.

104. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

C’est un amant, ouvrez la porte ! […] vous ouvrez, belle farouche ! […] En ce temps-là Molière aimait, chantait, soupirait ; il ouvrait les bras sur toutes les femmes, y compris les Muses. […] Sans doute alors il descendit de son piédestal de marbre pour tenter l’aventure, mais quand il ouvrit les bras, Mlle Du Parc avait fermé les siens. […] Je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. » Molière avait-il une arrière-pensée quand il faisait dire ensuite à la Du Croisy, parlant de Boursault : — Le Portrait du peintre : — « Que ne laisse-t-il au repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux et leur faire prendre garde à des choses dont ils ne s’avisent pas ! 

105. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

« Molière ouvrait une nouvelle route pour le théâtre ; et comme les nouveautés, quelque sensées qu’elles soient, éprouvent toujours des oppositions, par l’effet ordinaire que l’habitude produit sur les hommes, il n’y avait rien de si naturel aux comédiens et au parterre que d’être contraires, et de faire peu d’accueil à un genre de comédie auquel ils n’étaient point accoutumés, et qu’ils ne connaissaient même pas. […] « [*]Cette ingénieuse et admirable comédie commence par le Misanthrope, qui par son action fait connaître à tout le monde que c’est lui, avant même d’ouvrir la bouche ; ce qui fait juger qu’il soutiendra bien son caractère, puisqu’il commence si bien de le faire remarquer. […] « Ces deux femmes, après s’être parlé à cœur ouvert touchant leurs vies, se séparent, et la coquette laisse la prude avec le Misanthrope, qu’elle voit entrer chez elle. […] Le reste de la Cour étant arrivé incontinent après-midi, trouva les officiers du roi qui faisaient les honneurs, et recevaient tout le monde dans les salles du château, ou il y avait en plusieurs endroits des tables dressées, et de quoi se rafraîchir… « Sur les six heures du soir, le roi ayant commandé au marquis de Gesvres, capitaine de ses gardes, de faire ouvrir toutes les portes, afin qu’il n’y eût personne qui ne prît part au divertissement, sortit du château avec la reine, et tout le reste de la Cour, pour prendre le plaisir de la promenade. » (M.  […] Pantalon, par un sentiment d’amour et de reconnaissance, ouvre sa bourse et donne à Scapin des poignées d’argent, pour chaque trait de louange qu’il lui rapporte.

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