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251. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Je sais que la Nature et les dieux avec elle Ne font plus rien de beau que sur votre modèle, Et qu’ils se prisent moins d’avoir bâti les deux, Que d’avoir achevé l’ouvrage de vos yeux : Car, enfin je l’avoue, et dedans ma colère, Malgré moi je le dis, sans dessein de vous plaire, Le soleil ne voit rien dessus ni dessous l’air Qui puisse aucunement vos beautés égaler, Et n’en verra jamais, quoiqu’il tourne le monde, Et que souvent soi-même il se mire dans l’onde. […] Mais, lasse sur la fin d’un si pénible ouvrage, Elle vous a mal fait l’humeur et le courage ; Ces deux manquent en vous et ternissent le teint Des plus vives couleurs dont elle vous a peint. […] Laforest ne prit point le change, et après avoir ouï quelques mots, elle soutint que son maître n’avait pas lait cet ouvrage. » Et voilà une légende immortelle. […] L’ouvrage eut quelques représentations en 1660, 1662, 1663 et fut représenté pour la dernière fois « le vendredi 20e novembre 1665 ».

252. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv.

253. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv.

254. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Il mange quand il a faim, il boit quand il a soif : quand il est las, il se couche à terre & dort sans inquiétude ; il se releve ensuite gai comme un pinson, & court en chantant se remettre à l’ouvrage.

255. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

La pièce italienne intitulée Le Gelosie fortunate del prencipe Rodrigo (les heureuses jalousies du prince Rodrigue) est du poète florentin Giacinto-Andrea Cicognini ; celui-ci aurait lui-même, pour cette pièce comme pour la plupart de ses nombreux ouvrages, suivi un original espagnol.

256. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

AGNÈS Vous me ferez plaisir… Et là-dessus, elle remonte, laissant le parterre en joie et Arnolphe dans le ravissement de son ouvrage. […] Et en chemin nous heurtons le jeune Despréaux, qui, déjà, l’air satisfait, s’en va monologuant les vers que cinq jours plus tard il enverra pour étrennes à Molière : En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage, Sa charmante naïveté S’en va pour jamais d’âge en âge Enjouer la postérité…… Voilà à peu près comme on peut se figurer la première de l’École des Femmes.

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