N’existerait-il pas un point de vue d’où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ?
« Le grand contemplateur au rire bon et triste, » dit encore Brizeux, dans sa Poétique nouvelle, chant II. — « Beaumarchais était morose, dit Victor Hugo, Molière était sombre, Shakspeare mélancolique. » M. de Loménie conteste le fait pour Beaumarchais, « qui naquit et vécut foncièrement gai. » —Voir Beaumarchais et son temps, par Louis de Loménie, 2e édit., t.
. — Œuvres de Molière, nouvelle édition, par MM. […] Il ne trouva pas grand danger à permettre à la comédie ce pas hardi et décisif, et une conquête nouvelle fut accomplie.
Les emprunts paraîtront plus sensibles si on les cherche dans une nouvelle que Scarron avait publiée neuf années auparavant, et où il racontait avec entrain les supercheries d’un fripon nommé Montufar qui joue, lui aussi, la comédie de l’Humilité chrétienne pardonnant les injures. […] C’est alors seulement qu’elle ligure, sous le titre de Pièce nouvelle ; cette soirée rapporta 1069 fr. 10 centimes, ce qui atteste l’éveil d’une curiosité très vive. […] Quant à cette rivalité d’amour, ce n’était pas une combinaison nouvelle au théâtre ; car on la rencontre dans La Discreta enamorada de Lope de Vega141. […] En effet, rien de plus plaisant que cette nouvelle épreuve où la lésinerie du prétendant est aux prises avec son amour.
A cette nouvelle tout son sang se gela dans ses veines.
— L’anecdote du gentilhomme provincial dont Loret parle à propos de la représentation à Paris (car il ne dit rien, malheureusement, de celle de Chambord), Il joue (Molière) autant bien qu’il se peut, Ce marquis de nouvelle fonte, Dont par hasard, à ce qu’on conte, L’original est à Paris...