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213. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Les hommes, quels qu’ils soient, se doivent toujours des égards, & les ames honnêtes sont fâchées de voir quelqu’un y manquer sur le théâtre comme dans le monde.

214. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Le marchand, assez content de sa journée, se prépare à se retirer, quand son berger Agnelet vient le prier d’être satisfait des coups qu’il lui a donnés, & de ne pas le poursuivre en Justice pour les moutons qui manquent à son troupeau.

215. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Quelquefois, il est vrai, lorsqu’il manque de pouding pour son dîner, il en dérobe du sac de son camarade : mais il suit en cela l’exemple des grands, qui empruntent librement les uns des autres, dans le dessein de ne point rendre.

216. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Tome I, p. 226-227 Mlle Molière* rentrait dans sa loge après avoir joué dans cette Comédie33, lorsque le Président Hescot34 du Parlement de Grenoble y entra avec elle. il lui fit des reproches d’avoir manqué au rendez-vous ; la conjura de lui dire en quoi il avait pu lui déplaire ; et la supplia de ne le point traiter comme le plus criminel des hommes, tandis qu’il était le plus amoureux. […] À la première représentation de cette Pièce, dès que la toile fut levée, Molière parut sur le Théâtre en habit de Ville, et, s’adressant au Roi, avec le visage d’un homme surpris, fit des excuses en désordres, de ce qu’il se trouvait là seul, et manquait de temps et d’Acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’Elle semblait attendre. […]      Il leur fallait un Comédien Qui mit, à les polir, son art et son étude ; Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si, parmi leurs défauts, que tu peignis si bien, Tu les avais repris de leur ingratitude.

217. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Comme, avec tout le loisir qui avait manqué à Molière, ils n’avaient rien du génie par lequel il y a suppléé, leurs froides imitations, après avoir amusé un moment la malignité contemporaine par la peinture de quelques ridicules fugitifs, sont tombés dans le plus profond oubli.

218. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Ne vous excusez point sur mes intentions, Vous aviez pris déja vos résolutions ; Et vous vous saisissez d’un prétexte frivole Pour vous autoriser à manquer de parole.

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