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92. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

Damon, croyant son amour rejetté par Lucile, tombe malade.

93. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

C’est encore Molière qui, dans un intermède du Malade imaginaire, lui a donné le plus grand rôle ; mais il n’est là qu’un prête-nom ; il ne fait que remplacer le Pédant, comme on le verra dans la suite de ce livre, et n’a point son caractère original.

94. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Il était sage conseiller du roi quand il lui montrait ses flatteurs à La Cour du Lion, leur lâcheté envers Le Lion devenu vieux, leur bassesse dans Les Animaux malades de la peste ; le danger des maîtresses dans Le Lion amoureux ; l’esprit des courtisans, les uns à l’égard des autres, dans Le Lion, le Loup et le Renard ; le danger des petits ennemis dans Le Moucheron et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion.

95. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. […] Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit Baron les deux premiers jours ; mais tout le monde lui en dit tant de bien, qu’il se fit porter au Palais Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. […] Cependant il ne laissa pas d’achever le Malade imaginaire, qu’il avait commencé depuis du temps ; car comme je l’ai déjà dit, il ne travaillait pas vite ; mais il n’était pas fâché qu’on le crût expéditif. […] Dix mois après son raccommodement avec sa femme il donna, le 10 de Février de l’année 1673, le Malade Imaginaire, dont on prétend qu’il était l’original. […] Molière représenta avec beaucoup de difficultés ; et la moitié des Spectateurs s’aperçurent qu’en prononçant, Juro, dans la cérémonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion.

96. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

On m’a assuré que Moliere définissoit un Medecin : Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusques à ce que la nature l’ait gueri, ou que les remedes l’ayent tué. […] Cependant il ne laissa pas d’achever le Malade Imaginaire, qu’il avoit commencé depuis du temps ; car, comme je l’ai déja dit, il ne travailloit pas vîte, mais il n’étoit pas fâché qu’on le crût expeditif. […] le Malade Imaginaire, dont on pretend qu’il étoit l’original. […] Le 17. de Fevrier 1673. jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son Rôle. […] Moliere representa avec beaucoup de difficulté ; & la moitié des Spectateurs s’apperçûrent qu’en prononçant Juro, dans la ceremonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion.

97. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Rathery a comparé le début du fameux monologue d’Argan, le malade imaginaire, à l’entrée en matière de la farce du Français logé à l’hôtellerie du Lombard63 : Chinque per chinque, vinte chinque ; Sey per sey, trenta e sey ; Septe per septe, quaranta e nove ; Octo per octo, sexenta e quatre… Ho guadagnato in octo mesi Solamente à logiar Francesi A centanara de fiorini.

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