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90. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Madame, vous avez bien de la bonté : c’est que j’ai bien des choses à vous dire. […] A personne, Madame, à personne.

91. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il n’est rien de plus agréable, Madame, que toutes les grandes promesses de ces connaissances sublimes. […] La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas moins difficile à faire que l’autre. — - Assurément, Madame, reprend Dorante ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un plus du côté de la comédie, peut-être ne vous abuseriez-vous pas. […] Il m’est venu des scrupules, Madame, et j’ai ouvert les Jeux de l’âme sur ce que je faisais. […] dit-elle. — Si, Madame, quelquefois… aux femmes. » Les Don Juan mentent toujours aux femmes. […] — Vous vous divertissez, Philinte. — Non, Madame… Ils ne veillent pas dans le feu et dans les larmes.

92. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Madame, en vérité, c’est juger de travers ; Mon poëme n’est fait que pour coudre mes vers.

93. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Un beau jour je quittai Madame & ses gredins.

94. (1802) Études sur Molière pp. -355

À vous, mesdames, qui regardez toutes les belles qualités des autres femmes comme rien, en comparaison d’un misérable honneur dont personne ne se soucie… ; qui vous croyez fort vertueuses pourvu que vous appeliez amis ce que les autres nomment galants. […] et que ce vers : Non, ce n’est pas, madame, un bâton qu’il faut prendre, ne doive pas être prononcé avec le ton le plus positif ? […] madame, oubliez-vous que vous êtes malade ?  […] « Oui, impertinente, c’est M. le comte qui donne tout ceci à madame. »— Et c’est moi qui paie. […] Madame, répondit Ménage, j’ai vu la pièce ; elle est parfaite : on n’y peut trouver à redire ni à critiquer.

95. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

L’Auteur, cet Ecrivain aimable qui veut toujours garder l’anonyme, & que tout le monde reconnoît au ton noble & décent qui regne dans ses ouvrages, a distribué son terrein en deux parties : l’une représente la chambre de Madame, l’autre le cabinet de Monsieur ; de sorte que le lieu de la scene, quoique divisé en plusieurs pieces, est toujours vu, parceque le spectateur en embrasse en même temps toutes les parties.

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