Il démontre que les femmes, épouses et mères, ou destinées à l’être, ne doivent pas s’offenser de plaisanteries naturelles sur les choses de la vie ; le monde, après tout, n’est ni un cloître ni un couvent. […] Louis XIV commanda des divertissements nouveaux vers la fin de 1666 ; la mort de sa mère, arrivée au commencement de cette année, avait suspendu jusque-là toutes les fêtes. […] Mariée à un imbécile, elle est néanmoins fidèle à son mari; elle se défend contre les entreprises galantes comme une mère de famille doit le faire, sans scandale et sans bruit. […] Elle a concentré les affections sur les enfants de son mari, jeunes gens bien élevés qu’elle aime comme si elle était leur mère. […] Trissotin, ne doit pas témoigner son dépit avec trop d’humeur, de peur d’être impertinente à l’égard de sa mère , et, d’un autre côté , il faut que le spectateur voie l’ennui qu’elle éprouve, et la profonde pitié qu’elle a pour ces dissertations précieuses.
On se demande, avec Ariste, si ce n’est pas la faiblesse du mari qui a développé l’humeur dominatrice de la femme, et si, placée dans un milieu plus résistant, elle n’eut pas été une mère de famille dévouée et portant dans l’accomplissement de ses devoirs une salutaire fermeté. […] eh bien, puisque, sans m’écouter, Vos sentiments brutaux veulent se contenter, Puisque, pour vous réduire à des ardeurs fidèles, Il faut des nœuds de chair, des chaînes corporelles, Si ma mère le veut, je résous mon esprit À consentir pour vous à ce dont il s’agit.
— Il poursuit ; il raconte son entreprise ; il veut une moitié qui dépende toute de lui ; celle qu’il a choisie lui inspira de l’amour dès quatre ans ; il l’a achetée de sa mère, une bonne paysanne, qui, dit-il, A s’ôter cette charge eut beaucoup de plaisir. […] — Le danger, sans doute, est moins grand lorsque l’ignorante a sa mère : mais il ne cesse pas d’exister : il devrait être prévenu. Je n’hésiterais pas, si j’étais mère, à révéler la maternité à ma fille ; à lui apprendre qu’en aimant, c’est à la maternité qu’on s’engage ; et que, selon qu’elle a ou non l’aveu du monde, elle sanctifie ou déshonore. […] Elle a des clartés de tout : sur toutes choses donc son mari pourra faire appel à ce tact délicat qu’elle possède ; elle sera sa digne compagne et non sa servante avilie ; et quand viendront ces enfants, qu’elle envisage d’avance sans frissonner, elle sera pour eux, non seulement une mère soigneuse, mais une éducatrice accomplie. […] Mais il y a à cela bien des explications : le milieu où tous deux vivaient ; le caractère vain et futile d’Armande, qui n’avait pas assez d’étoffe pour être bonne ; enfin ce point très grave que l’éducation que reçut Armande, bien qu’excellente, eut le malheur de lui être donnée par un futur mari, et non par une mère, comme le veut la nature des choses.
Ainsi il y avait trois Maries, l’une pour Marie âgée de trois ans, une deuxième Marie de 13 ans, et une troisième pour Marie mère du Sauveur. […] Qu’as-tu fait à ta pauvre mère ? […] — Adieu, mon filsls. — Adieu, mon père, Recommandez-moi à ma mère, Jamais je ne la reverrai.
Ces trois noms, depuis notre enfance, sont logés dans notre cervelle, comme ceux de trois demi-dieux particuliers à notre pays ; sur un rayon de notre bibliothèque, si chétive qu’elle soit, si encombrée de romans nouveaux, nous gardons leurs ouvrages ; nous les montrons à nos enfans, à peu près comme telle mère leur montre l’évangile, et tel père la Déclaration des droits de l’homme. […] Et ce n’est pas seulement Le Legs et Les Fausses Confidences que je ferais jouer pour mon plaisir, si j’en avais le pouvoir, mais La Surprise de l’amour et La Seconde Surprise, La Double Inconstance, L’École des mères, L’Heureux stratagème, Les Sincères et Les Sermens indiscrets… Il ne coûte rien de former des vœux, ni d’exprimer des regrets : pourquoi n’en accorder qu’à Marivaux ?
Bejart, Magdelaine et Geneviève Bejart en lad. rue de la Perle en la maison de madame leur mère, parse susd. […] Béjart et Françoise Lesguillon, femme d’Étienne de Surlis, bourgeois de Paris, père et mère de lad. […] C’est pour cela sans doute que sa mère signe avec elle le contrat de constitution de l’illustre Théâtre. […] La mère vivait et avait un peu plus de soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement a séduit quelques bons esprits. […] Donc c’est Madeleine qui fournit cette dot, donc Madeleine n’est pas la sœur, mais la mère de la future épouse.