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163. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Comme il est presque sans exemple qu’un livre supprimé en tout ou en partie disparaisse entièrement, et que toujours quelque exemplaire échappe à la proscription, ne fût-ce que pour passer dans les mains de ceux qui l’ont ordonnée, un ou deux exemplaires peut-être du Festin de Pierre entier survécurent à la mutilation du reste ; mais ils demeurèrent enfouis, ignorés pendant près d’un siècle et demi, et ce n’est que depuis fort peu d’années que leur existence a été révélée.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

La tirade de Moliere auroit bien plus de rapport avec le commencement du quatrieme livre de Virgile, où la sœur de Didon conseille à cette Princesse de ne plus résister aux charmes de l’amour.

165. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

34 dans un livre présenté au Roi, décida que l’auteur étoit digne du feu, & le damnoit de sa propre autorité. […] Non seulement, en 1665, il obtint pour sa troupe le tître de troupe du Roi, avec sept mille livres de pension ; mais, sur les instances réitérées de ses camarades, il demanda, & obtint un ordre du Roi, pour qu’aucunes personnes de sa maison n’entrassent à la comédie sans payer.

166. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Quant aux Précieuses ridicules, si elles ne nous font pas ôter tous les livres des mains de nos filles, elles nous font adorer dans une femme la simplicité, la grâce, les soins du domestique portés légèrement, la femme qui sait être utile sans cesser d’être agréable. […] C’est dans cette langue que s’exprime tout homme qui est ému par quelque intérêt sérieux ; c’est ainsi que la parlent, quand ils ne sont que des hommes, même les écrivains qui la violent dans leurs livres.

167. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

L’idéal ne visite point de ses rayons les sentiments intimes de l’indépendante Uranie, et soit qu’il la convainque, dans les livres de M.  […] Si elle avait invité à sa table quelques-uns de ses ennemis les philosophes, et qu’entre les convives la discussion tombât, comme il arrive souvent, même entre des convives philosophes, sur les qualités agréables d’un vin, Uranie arrêterait la controverse, en disant : Messieurs, vous paraissez oublier ce que vous avez écrit dans vos livres, qu’en matière de goût physique, il ne faut point disputer.

168. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Monsieur est la personne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé.

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