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111. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Je prends le livre, l’Auteur a mis au bas du nom des personnages, la scene est à Paris. […] Micio conclut de là qu’Eschinus n’est pas revenu de l’endroit où il a soupé la veille ; là-dessus il se livre à tout ce qu’un pere tendre peut craindre pour un fils absent ; & ses alarmes, en nous préparant à tout ce qu’est capable de faire un jeune homme qui a découché, nous apprennent en même temps à quel point le bon-homme s’y intéressera : & tout cela sans affectation, sans que le dessein de l’Auteur perce.

112. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Il est homme d’habitude… Le roi lit quelquefois l’Écriture sainte, et il trouve que c’est le plus beau de tous les livres. […] Ceux des Théatins seront célèbres entre tous les autres… Là, on verra une décoration souvent profane, les places retenues et payées, des livres distribués comme au théâtre (le motet traduit en vers français par LL**), les entrevues et les rendez-vous fréquents, les murmures et les causeries étourdissantes ; quelqu’un monté sur une tribune, qui y parle familièrement, sèchement, et sans autre zèle que de rassembler le peuple, l’amuser… jusqu’à ce qu’un orchestre, le dirai-je ?

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Le Régent mit au bas, néant, & lui fit donner deux cents mille livres.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Le Cardinal de Richelieu le chargea de faire un Dictionnaire François, & lui fit continuer une pension de deux mille livres dont il n’étoit pas payé depuis plusieurs années.

115. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Là, Molière se contente de faire jouer entre eux des ridicules différents, mais non pas opposés ; et, prétendant moins à corriger qu’à faire rire, il livre la sotte crédulité, sans avertissement et sans défense, aux assauts de la vive et ingénieuse fourberie. […] Il est rare aussi que, dans le monde, la passion laisse échapper son secret avec aussi peu de prudence, ou le livre avec aussi peu de retenue, que le font tous ces personnages infatués qu’il a mis sur la scène. […] J’ai cru ce petit préambule nécessaire pour repousser loin de moi tout soupçon de m’être complu à transcrire ce qu’on pouvait trouver dans d’autres livres. […] Il y a, dans la littérature, une espèce d’hommes qui ont, avant tout, le respect et la superstition de ce qu’ils appellent les livres c’est-à-dire des livres assez mauvais pour être restés fort rares. […] Il exigeait qu’autour de lui tout offrît l’apparence de l’ordre le plus exact et le plus minutieux ; et la bonne La Foret elle-même n’était pas à l’abri des marques de son impatience, quand quelque meuble, quelque livre, quelque papier ne se trouvait pas à sa place.

116. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

Rosteau Sentim. sur quelques livres d’aut. qu’il a lus pag. 69.

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