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84. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Les déréglements de sa jeunesse ne le laisserent pas jouir d’une longue vie ; il mourut à Rouen dans sa quarantieme année, le 22 Octobre 1613.

85. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

C’est un court espace, sans doute ; mais il est immense, si l’on considère qu’à cette époque la langue et la littérature des Romains marchaient de la barbarie à l’élégance avec cette rapidité qui est commune à la jeunesse de toutes les institutions. […] On a dit et répété constamment, depuis la mort de Molière, qu’après avoir eu, dans sa jeunesse, une liaison intime avec Madeleine Béjart, il avait épousé la fille de cette femme et d’un gentilhomme avignonnais, nommé le comte de Modène. […] Ce fameux souper d’Auteuil, dont un de nos poètes les plus élégants a fait, pour la scène, un petit tableau rempli de grâce et de gaieté68 est rejeté par Voltaire au nombre de ces historiettes qui ne méritent aucune créance ; mais Louis Racine, tout en reconnaissant que l’aventure est peu croyable, déclare qu’elle n’en est pas moins très véritable ; et il y a tout lieu de croire qu’il la tenait de Boileau même, qui était du souper, et racontait souvent cette folie de sa jeunesse. […] S’il eût continué ce genre de vie, sa jeunesse se serait flétrie dans les habitudes d’un obscur libertinage, et ses heureuses dispositions auraient péri dans le germe sur d’ignobles tréteaux peu propres à les développer. […] Le portrait de la personne de Molière nous a été tracé dans les termes suivans par la femme du grand comédien Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse, et avait joué d’original dans une de ses pièces109.

86. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il était venu dès sa jeunesse à Paris, et s’y était lié étroitement avec Goldoni. […] Mais je doute que Menjaud, qui jouait, dit-on, les marquis dans la perfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au rôle de Leslie. […] Lui, épouser cette fleur de jeunesse et de beauté ! […] Sa jeunesse s’est passée dans les plaisirs et les voyages ; il a été à Rome, ce qui était, à cette époque, très rare et fort dispendieux. […] Delaunay a été, tout le long du rôle, charmant de jeunesse, de bonne grâce, d’amour tendre et d’aimable persiflage.

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

L’ardeur de voyager domine la jeunesse de Belton : il quitte son pere au moment où le Quakre Mowbrai alloit lui donner sa fille Arabelle ; il s’embarque, est jetté par une tempête dans une isle sauvage : il étoit près de périr ; une jeune fille & un vieillard prennent soin de ses jours.

88. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

« Je tiens, » dit Ariste, Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur.

89. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Sganarelle croit qu’une sévérité excessive est ce qui peut, le mieux contenir la jeunesse dans le devoir : Arnolphe pense qu’une profonde ignorance est ce qui doit l’empêcher le plus sûrement de s’en écarter. […] Cette anecdote n’est pas bien sûre ; ce qui l’est plus, c’est que la conquête de mademoiselle de Brie avait son prix ; elle était grande, bien faite, extrêmement jolie ; elle conserva longtemps un air de jeunesse, et c’était de plus une excellente actrice.

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