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108. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Exposition de l’état actuel, de l’action & des moyens qui doivent servir à la marche de l’intrigue, à ses développements, au jeu des ressorts, &c. […] Je suis confus des louanges dont vous m’honorez ; & je pourrois vous en donner avec plus de justice sur les merveilles de votre vie, & principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu’avec tant d’honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l’on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu’avec tant de grandeur d’ame, vous fûtes nier le dépôt qu’on vous avoit confié ; & que, si généreusement, on vous vît prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnes qui ne l’avoient pas mérité.

109. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Quinault même n’était pas loin du moment où il dirait : Je n’ai que trop chanté les jeux et les amours ; Sur un ton plus sublime il faut me faire entendre. […] » Dans le monde voué à la corruption, on verra pulluler les directeurs, qui sont en guerre avec les confesseurs ; on verra le gros jeu s’allier à cette prétendue dévotion.

110. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

En 1659, les principaux magistrats de Paris recevaient la visite de deux particuliers (deux membres de la Compagnie) qui faisaient une tournée de sollicitation « pour que fût prohibé le jeu de hoca, » naguère importé d’Italie et dont raffolaient alors toutes les classes de la société. […] Lorsque Jean-Baptiste Poquelin se fit comédien, on sait que ce fut près de la porte de Nesles, dans la vieille salle du Jeu de Paume des Mestayers, que la dizaine d’« enfans de famille » dont il était le chef s’installa en 1644. […] « Les résultats de la première saison avaient été lamentables. »Pourtant les programmes étaient alléchans : tragédies des meilleurs faiseurs, Tristan l’Hermite, Du Ryer, Desfontaines, interprétées par Madeleine Béjart, « dans les rôles passionnés de l’impératrice Fauste et de l’héroïque Epicharie. »Oui, mais le Jeu de Paume des Mestayers était sur la paroisse Sainl-Sulpice, où M.

111. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Il n’avait pas manqué de s’apercevoir que plusieurs des actions de Lélie n’étaient point des étourderies, mais de simples incidents comiques, propres à mettre en jeu l’imagination et activité de Mascarille ; et il crut pallier cette espèce de faute, en accolant deux titres, dont l’un indiquât les effets du caractère, et l’autre les combinaisons de l’intrigue.

112. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Dom Juan, le héros de la piece, est un scélérat, pour qui la religion, la probité, les mœurs la nature n’ont rien de sacré, qui se moque des justes réprimandes de son pere, qui se fait un jeu de séduire l’innocence de vingt jeunes beautés qu’il sacrifie à son libertinage.

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

Il faut, à la vérité, qu’un comique ménage des jeux de théâtre aux comédiens ; mais il ne doit jamais le faire aux dépens de sa gloire.

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