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87. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

« Il les publie, dît-il dans sa préface, pour faire valoir l’esprit de ses illustres amies, et pour ne rien ôter à si reconnaissance et à leur gloire. » Il ajoute : « Je leur dois rendre le témoignage que leurs innocentes faveurs ont adouci tout le chagrin de ma vie et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune… Les femmes de qualité ont poli mes mœurs et cultivé mon esprit ; et comme je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma fortune, je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servitude ni de contrainte. »Ces paroles ne sont pas d’un homme méprisable.

88. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Une troupe de jeunes gens s’était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre Théâtre, où je retrouve toute la modestie que la jeunesse n’eut jamais. […] L’illustre Gros-Guillaume, qui s’y trouvait déjà, avait plus qu’aucun le privilège d’amuser Henri IV et d’être souvent mandé au Louvre. […] On y devine partout le peuple, chez qui seul, on ce temps-là, le titre de gran furbo, d’illustre fourbe, était pris en bonne part. […] Tous les yeux durent se porter sur M. de La Feuillade, dont on connaissait l’histoire avec cet illustre de l’écurie145. […] « Il a, dit-il, il a donc fait son portrait, cet illustre peintre, et il a même promis plus d’une fois de l’exposer en vue et sur le même théâtre où il avait exposé les autres.

89. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

Les Echevins de la ville paroissent, disent entre eux qu’on vouloit d’abord punir sévérement Maître Herman ; mais on a décidé qu’en arrêtant un pareil fou, on exciteroit des troubles parmi la populace, & qu’on rendroit sa folie plus illustre.

90. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Baron, élève et ami de Molière, dans les Mémoires qu’il fournit à Grimarest, pour la vie de cet homme illustre, reconnaît que la femme de Molière est fille de Madelène Bejard, et de M. de Modène24.

91. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

M. de Beausset aurait peut-être dû se défier de l’intérêt qui rattachait à la gloire de Bossuet, et surtout de l’aversion qu’il a dû reconnaître dans le duc de Saint-Simon pour madame de Maintenon ; il n’aurait pas refusé à cette femme illustre un témoignage mérité de son heureuse influence sur le retour du roi à des habitudes régulières, pour l’attribuer exclusivement au prélat qui avait tant d’autres titres à ses hommages.

92. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il est vrai que nos seigneurs les illustres de l’Hôtel de Bourgogne, quand s’éleva le grand débat des comédiens et des marionnettes, une des plus terribles collisions de l’histoire de France, pouvaient invoquer plus d’un précédent qui leur était favorable. […] au plus bel endroit de la pièce. » Le premier-il avait encouragé le fils de Lesage, Montménil, lorsqu’il le fit voir à son illustre père dans Les Fourberies de Scapin ! […] Un poète pardonne beaucoup plus aisément à un poète le succès d’une pièce, qu’une actrice ne pardonne à une actrice les applaudissements qui la désignent à quelque illustre ou riche débauché ! […] Quels beaux comédiens il va chercher pour former cette illustre compagnie à son poète I Comme il hésite lui-même à accepter un petit rôle dans ces comédies ainsi montées ! […] Le rustique propriétaire de ruches et d’oliviers couché à côté de l’élégante nièce de l’illustre Mégaclès ! 

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