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207. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Bazin, « se serait avisé de reconnaître dans -Oronte, dans ce faquin de qualité tout au plus, qui prétend que le ni en use honnêtement avec lui, le duc de Saint-Aignan (Beauvillers), mauvais poëte, sans douée, comme tout grand seigneur de l’Académie française, homme d’esprit pourtant et du plus exquis savoir-vivre, le Mécène d’alors, respecté de tous, tendrement aimé du roi, comblé de ses plus hautes faveurs, cité partout pour le modèle du plus parfait courtisan10 ? 

208. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Étant couché dans une même chambre avec trois de ses amis, la fantaisie lui prit, pendant la nuit, de parler très haut à l’un d’eux ; un autre, impatienté, s’écrie : Eh !

209. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Mon pere, quoiqu’il eût la tête des meilleures, Ne m’a jamais rien fait apprendre que mes heures, Qui, depuis cinquante ans dites journellement, Ne sont encor pour moi que du haut allemand.

210. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Orgon, homme crédule, a retiré chez lui un imposteur qui l’a séduit en le devançant tous les matins à l’église pour lui présenter de l’eau bénite, en baisant devant lui la terre à chaque instant, en poussant tout haut de grands soupirs, en se récriant sur la générosité des aumônes qu’il lui donne, & en les distribuant en partie aux autres pauvres.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

& venez ici haut : C’est moins par amitié que ce n’est par contrainte : Venez, dis-je.

212. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Les faits racontés plus haut, la relation de Grimarest, la tradition du Maître d’école perdue, et la coïncidence du Barbacola trouvé dans un recueil d’intermèdes entièrement pris chez Molière, nous ont semblé justifier la transcription des fragments ci-dessus, bien que (sauf les arguments trop courts et trop insignifiants pour pouvoir y reconnaître la main de Molière) il n’y eût aucune phrase française et que tout l’intermède fût en langue italienne.

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