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124. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

(Haut à Scaramouche et au Docteur. […] Quoi, seigneur, là haut les médecins tuent aussi le monde ?

125. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Pour remonter plus haut, il nous faudrait admettre, avec certain critique, grand découvreur de mystères inédits, de tapisseries historiques, de trouvères, etc, que les agapes des premiers chrétiens ont produit la fête des fous : nous nous dispenserons d’aller jusque-là. […] Elle est formée d’un haut talus à plusieurs étages, gazonné, et dominant un grand bassin de forme elliptique, où il était facile d’introduire les eaux de la rivière. […] Je suis créature et pauvre facture, De    simple    stature,    humble    viateur    ; Ce serait laidure et chose trop dure Laver en eau pure mon haut créateur. » Vous voyez, Messieurs, même en ces passages choisis, percer cette infirmité de langage, que des retouches successives n’ont pu faire disparaître, et qui est le côté faible de ces anciennes oeuvres dramatiques.

126. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Quoi qu’il en soit, la vanité de la haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour, finit par imiter à la longue sa réserve dans l’usage de la parole, son ignorance des locutions liasses, ainsi que ses actions et ses manières.

127. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Il ne faut pas conclure de ce que j’ai dit plus haut, qu’elle n’est pas digne de fixer nos regards et de mériter notre estime : ce serait une grande erreur. […] Dans le dix-septième siècle, le monarque4 religieux dont la grandeur et la puissance ont étonné et effrayé en même temps toute l’Europe, se plaisait à entourer l’église de la plus haute considération.

128. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Térence se retrouveroit encore dans la scéne, où Argante raisonne tout haut, tandis que Scapin répond, sans être vû ni entendu d’Argante, pour instruire le spectateur de la fourberie qu’il médite. […] L’entêtement de Philaminte, & la haute idée qu’elle a conçûë des talens & de l’esprit de Trissotin, font le nœud de la piéce ; un sonnet & un madrigal, que ce prétendu bel-esprit récite avec emphase, dans la scéne seconde du troisiéme acte, la confirment dans la résolution qu’elle avoit déja prise, de marier au plûtôt Henriette avec l’homme du monde qu’elle estime le plus. […] Clitandre & Adraste, à la faveur de leur déguisement, trouvent le moyen d’entretenir leurs maîtresses en particulier, quoique Sganarelle & Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des maris,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne peuvent s’expliquer autrement, déclarent tout haut leur passion à l’objet aimé, en présence même des personnes à qui ils ont intérêt de cacher leurs sentimens. […] Non seulement il plaisoit dans les rôles de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, &c ; il excelloit encore dans les rôles de haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgon, d’Harpagon.

129. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

L’autre, italien, était arrivé au plus haut point de culture, et jetait le plus vif éclat.

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