Que veux tu que je te dise, Princesse infame, qui déshonores le trône où tu es née ; épouse corrompue, amante sacrilege, ennemie de ta propre gloire ; en un mot, femme que le crime & la noire perfidie accompagnent sans cesse ? […] Rodrigue, je serois stupide si j’étois insensible aux affronts que tu fais à ma gloire par ces offensantes injures que tu viens de proférer contre moi. […] je convaincrai toute la Cour de l’innocence de Delmire, & de l’injustice des soupçons extravagants de Rodrigue : je m’éloignerai pour jamais de toi ; je te fuirai comme le plus cruel ennemi de ma gloire, comme le monstre le plus odieux ; je détournerai mes yeux des endroits où tu seras, & ceux où tu ne seras pas seront les plus agréables pour moi.
Les personnes qui attribuent aux François la gloire d’avoir inventé les pieces à caractere se sont déja, je gage, écriées : ah !
La gloire du maître de la comédie n’a, du reste, rien perdu à ces investigations, et l’admiration qu’il inspire n’a fait que s’accroître, à mesure qu’on a pénétré la plupart de ses secrets.
Soyons indulgents pour toutes nos gloires. […] Aller loger emmy les champs, et vuidez hors de ma maison. » Mais un choeur céleste se fait entendre au Paradis, et les saints anges Michel, Raphaël, Gabriel, Uriel, Séraphin, Chérubin, descendent ensemble, tout environnés de gloire, pour adorer le nouveau-né. […] La comédie, qui n’est rien si elle n’est pas une peinture des mœurs, se fit gloire à son tour de n’être qu’une copie de l’antique : « N’attendez donc en ce théâtre, dit un prologue de Grevin en 1558, Ni Farce ni Moralité, Mais seulement l’antiquité, Qui d’une face plus hardie Représente la Comédie. » Partant de là, Grevin et ses congénères ou successeurs crurent imiter Plaute et Térence en remplissant leurs pièces de filles enlevées en bas âge et reconnues ensuite, de déguisements et de surprises, sans compter les magiciennes, les capitans, les naufragés qui reparaissent à propos, les occis qui ne sont jamais morts, les bourses enfouies qui sont toujours découvertes, les intrigues doubles ou triples s’emmêlant les unes dans les autres, et tout l’imbroglio emprunté à la comédie italienne.
Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger ; vous n’avez qu’à parler, & ma main sur-le-champ fera gloire d’exécuter l’arrêt que vous prononcerez. […] Gardons-nous bien de lui disputer & de lui envier cette sorte de gloire : elle lui coûte assez cher.
Napoléon l’a déclaré : « Le Théâtre-Français est la gloire de la France ; l’Opéra n’en est que la vanité. » La gloire de la France !