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120. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Moliere avoit peut-être en vue cette idée, quand à la fin de sa premiere Scene de l’Ecole des Femmes, il fait dire d’Arnolphe par Chrisalde : Ma foi, je le tien fou de toutes les manieres, Arnolphe dit de son côté de Chrisalde : Il est un peu blessé sur certaines matieres.

121. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Don Juan désire au lieu de vouloir ; il n’a ni foi ni force, il manque le bonheur.

122. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Il instruit, par exemple, sa fille Olivette dans l’art du jardinage : « Comment, à ton âge, grande comme te voilà, et ma foi !

123. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Elle offre des dons sans mesure aux plus longues distances de temps et de lieux, dans des pays où vous n’irez jamais, dans des temps que vous ne verrez point, et ne vous assure pas un verre d’eau pour le moment où vous aurez soif : et cependant on a foi dans ses promesses.

124. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Madame Scarron n’était pas plus hypocrite quand elle invoquait la religion au secours de l’honnêteté de ses mœurs que Bossuet n’était un charlatan et un mondain, quand, plus tard, voulant ramener le roi à la soumission aux lois de l’Église, il invoquait, en faveur de la foi conjugale violée parce prince, les lois de l’honneur elles intérêts de la gloire qu’il s’était acquise.

125. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

. — Ma foi ! […] Lisez avec attention cette jolie défense de la jalousie. « Ces soupçons, dit la confidente Élise, sont fâcheux sans doute, mais Pour le moins font-ils foi d’une âme bien atteinte, Et d’autres chériraient ce qui fait votre plainte. […] — Un autre a vengé ma flamme Des faiblesses de ta foi. […] Pourquoi voulez-vous, dis-je, en prenant une femme, Qu’on soit digne, à son choix, de louange ou de blâme, Et qu’on s’aille former un monstre plein d’effroi De l’affront que nous fait son manquement de foi ? […] On peut à la rigueur dire qu’il l’a été avec Don Juan et qu’il s’est dit : « Ces grands seigneurs sans foi et sans loi d’aujourd’hui, ils resteront sans foi et sans loi ; mais ils seront hypocrites de religion dans dix ans. » A la rigueur on peut dire cela ; mais pour ce qui est de Philaminte on doit dire qu’il a saisi une mode tellement en ses premiers commencements qu’il a prophétisé à force d’être vigilant observateur.

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