Dans Strapparole, un jeune étudiant, favorisé par une femme qu’il ne sait pas être celle de son maître, va chaque fois conter sa bonne fortune au mari, qui, chaque fois, prend ses mesures pour rompre le commerce des deux amants, ne peut jamais parvenir à les surprendre ensemble, et est toujours la dupe de quelque nouveau stratagème.
— Sire, répondit Molière, Nous causons ensemble, il m’ordonne des remèdes, je ne les fais point, et je guéris.
Sire, répondit Moliere, nous raisonnons ensemble : il m’ordonne des remédes, je ne les fais point ; & je guéris.
Nul poète n’a fait parler les cœurs avec plus de passion et avec plus de justesse tout ensemble ; nul n’a fait meilleure garde autour du sien pour n’y pas laisser pénétrer les tours d’imagination de son époque, ni l’orgueil des sentiments extraordinaires.
Si, devant un fragment de la comédie universelle, éternelle, le théâtre d’Aristophane, par exemple, ou l’ensemble du théâtre comique depuis son origine sur notre globe jusqu’à nos jours, nous avons et l’idée de ce fragment et celle de quelque chose de plus, que ce fragment ne contient pas, ce quelque chose de plus est une notion a priori.
Avec beaucoup moins de respect pour de royales infortunes, et pour peu que l’on y mît beaucoup de délicatesse et de réserve, quel parallèle on pourrait faire entre ces deux femmes, venues au monde ensemble, et sous deux astres si contraires !