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128. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

vilain, me veux-tu ruiner avec tes enfants ?

129. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Il faut que chacun ait son tour, et j’enrage de voir des pères qui vivent autant que leur fils. » Voilà bien la pensée qui conduit au parricide tant d’enfants dénaturés, c’est-à-dire dénués de tous les sentiments naturels. […] Que Tartuffe prenne pour dupe un célibataire, que l’avare n’ait pas d’enfants, la leçon que Molière se propose de donner devient incomplète. […] Voulez-vous être respecté et honoré par vos enfants ? […] Voilà l’importante leçon qui ressort de ses comédies, où l’on voit les pères abandonner leurs enfants pour ne songer qu’à l’objet de leur passion, et manquer ainsi à tous leurs devoirs. […] Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant.

130. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

N’est-ce pas vouloir chasser un enfant légitime de la maison paternelle, pour substituer à sa place un fils naturel ?

131. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Comme il a besoin encore de plusieurs autres personnages, & qu’il ne peut pas les jouer lui-même, crainte d’être reconnu, il fait agir une Languedocienne & une Picarde, qui feignent d’avoir été épousées par M. de Pourceaugnac ; un déluge d’enfants qui le suivent par-tout en l’appellant papa, papa ; des Avocats qui lui disent que la polygamie est un cas pendable ; des Suisses qui lui proposent d’aller en greve voir pendre un Limousin nommé M. de Pourceaugnac ; un Exempt qui feint de l’avoir reconnu, de vouloir le mener en prison, & qui s’assure de lui, jusqu’à ce qu’il soit bien loin de Paris.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

La Buona Figliuola, ou la Bonne Enfant, piece lyrique en trois actes, est imitée de la Buona Figliuola, opéra comique de Goldoni, lequel opéra comique Goldoni a imité lui-même d’une de ses Comédies, laquelle Comédie est imitée de la Nanine de M. de Voltaire, laquelle Nanine est imitée de Paméla, roman anglois, lequel roman est une imitation de Grisélidis, &c.

133. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Le roi enfant n’entendait parler que de la gloire de ses armes ; en 1646, à l’âge de huit ans, il était conduit par sa mère à l’armée de Flandre et la passait en revue : alors il n’avait pas encore atteint l’âge où Marié de Médicis faisait donner le fouet à Louis XIII.

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