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83. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

La réalité a pour symbole une planche partagée en cases sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal jeu d’échecs, selon qu’il ne possède que de simples morceaux de bois rond, ou des figures artistement taillées164 — Le besoin d’effacer en soi toute originalité pour se faire une surface unie a donné aux Français pour les termes généraux un goût contraire au vrai style comique.

84. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

On en sait, disent-ils, prendre ses avantages ; Et l’aigreur de la Dame à ces sortes d’outrages, Dont la plaint doucement le complaisant témoin, Est un champ à pousser les choses assez loin.

85. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

La Dame, en qualité de femme, pousse contre lui la haine au dernier point : aussi Nérine, sa suivante, lui dit-elle, pour lui faire sa cour : Oui, oui, la haine seule est digne d’un grand cœur ; Aussi bien que l’amour, la haine a sa douceur.

86. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Cette piece fit beaucoup de plaisir ; on en imprima le canevas, & l’on en fit des extraits pour la commodité des Dames, qui voulurent toutes apprendre l’italien.

87. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Cette dame, qui s’était mariée pour la première fois en 16146, devait être beaucoup plus âgée que son second époux.

88. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

La renommée des Poquelin, pour leurs tapisseries, attirait du beau monde au Pavillon des cinges, des Messieurs de la cour, beaucoup de belles dames que déjà le petit garçon contemplait en silence. […] Mais entre le roi et la foule, que de Messieurs, que de dames, que de graves auteurs, que d’importants seigneurs blessés, piqués, outragés, que d’honneurs à venger ! […] La maison de Molière, son théâtre surtout, ouvert à cent sortes de gens, l’exposèrent, dès qu’elle fut mariée, à la lâche assiduité des marquis désœuvrés, qui même ne prenaient pas la peine de cacher leurs poursuites, persuadés qu’une comédienne ne pouvait pas se montrer plus fière que tant de grandes dames... […] Il la supplia, cent fois, comme un enfant, d’être moins coquette, moins étourdie, moins dépensière, de vivre moins en dame de la cour, de se renfermer un peu plus dans son ménage; ses prières, ses larmes, tout fut inutile. […] Les dames se scandalisèrent, les délicats se récrièrent.

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