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151. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Comme il achevait de lire ses vers, Ménage entra ; Mademoiselle les fit voir à Ménage, sans lui en nommer l’auteur : Ménage les trouva, ce qu’effectivement ils étaient, détestables : là-dessus nos deux poètes se dirent à peu près l’un à l’autre les douceurs que Molière a si agréablement rimées. » Cette querelle, toute théâtrale qu’elle parût à Molière, ne fut qu’un accessoire au dessein qu’il avait de se venger de l’abbé Cotin, qui s’était déclaré son ennemi en plusieurs occasions.

152. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Clitandre & Adraste, à la faveur de leur déguisement, trouvent le moyen d’entretenir leurs maîtresses en particulier, quoique Sganarelle & Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des maris,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne peuvent s’expliquer autrement, déclarent tout haut leur passion à l’objet aimé, en présence même des personnes à qui ils ont intérêt de cacher leurs sentimens.

153. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Les aparté, pour lesquels le grand Corneille déclare son aversion16, y abondent.

154. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

De plus, ce passionné est tellement imbu de l’excellence des résolutions qu’il a prises d’avance que, si les conseils qu’on lui donne sont opposés à ses pensées, il les déclare absurdes et ridicules. […] Aux dernières paroles désespérées que prononce Alceste, paroles par lesquelles il déclare son projet de vivre désormais isolé de la société, Philinte, touché de compassion pour ce malheureux, dit à Eliante : «… allons Madame, employer toute chose pour rompre le dessein que son cœur se propose. » Tel est le précepte moral qui, tiré de cette comédie célèbre, peut servir à devenir meilleur à quiconque saura le mettre en pratique.

155. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Les Comédiens voulaient mettre un char de feu et des diables a dans la pièce, mais Molière a déclaré qu’on ne la jouerait plutôt pas. […] Vous me semblez des personnes charmantes, je le déclare ; revenez, je vous en prie — ne nous réduisez pas au désespoir !

156. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Paul Lacroix, tout en reconnaissant que « nombre de passages obscurs du Panégyrique de l’École des Femmes donneraient lieu à des explications piquantes et à des commentaires assez développés » , déclarait s’être interdit, en publiant la Collection moliéresque, « d’y ajouter des notes là même où elles seraient le plus utiles » .

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