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87. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Un bruit s’est élevé, dont un autre eût eu honte ; Mais lui, ferme & constant, n’en a fait aucun compte, Et se seroit tenu comme il s’étoit posé, Si, pour mon infortune, il ne m’eût avisé.

88. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Quand ils l’accusent de ruiner la religion et la morale, ce n’est pas pour leur propre compte : derrière leurs indignations, une main, et une main vigoureuse se sent, qui les commande, les documente, et qui les enhardit à discréditer le poète favori du Roi. […] Molière utilise-t-il ce que son dépit a pu lui faire découvrir sur le compte de ses adversaires cachés de la Compagnie du Saint-Sacrement ?

89. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Avec quelle fine ironie elle répond aux questions d’Orgon, qui, à son retour de la campagne, et au compte qu’elle lui rend de la santé de sa femme, ne trouve rien de mieux que de lui demander à tout moment : et Tartuffe ?

90. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Afin donc de se mettre en état de réparer ses pertes & de pouvoir rendre bon compte de son voyage à ses parents & à ses amis, il résolut de se défaire d’Yarico à son arrivée au port, où un vaisseau n’a pas plutôt mouillé qu’il se tient un marché public sur le bord de la mer pour la vente des esclaves Indiens ou autres qu’il y amene, à-peu-près comme on vend ici les chevaux & les bœufs.

91. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

N’est-il pas juste que chacun soit sifflé pour son propre compte ?

92. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

., elle ne se tient pas pour inutile : elle veut alors se rendre un compte exact de ces chefs-d’œuvre ; après les avoir reconnus inattaquables et s’être assurée qu’ils sont de tout point dignes d’admiration, elle prétend étudier en quoi et par quoi ils le sont : et elle n’est point satisfaite tant qu’elle n’a point démêlé les divers éléments dont se constitue ce tout rare et complexe, le beau.

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