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163. (1871) Molière

Valets communs     1 liv.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

  La chose est chez nous très commune.

165. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Le prince protégea Molière, en souvenir de leurs maîtres communs les Jésuites ; il tendit la main à l’acteur vagabond, pour le plaisir que lui avait fait le comédien camarade. […] Il ne voulut même pas habiter une autre demeure que la maison commune. […] Il était donc bienvenu des jansénistes, d’autant mieux que, la persécution qui frappait son œuvre coïncidant avec celle dont ils étaient victimes, il semblait au moins faire avec eux cause commune de malheur. […] Les autres s’occupaient peu de leurs femmes ; aussi, Dieu sait ce qu’elles faisaient et ce qu’on disait d’elles : « C’étaient des femmes communes, et même aux comédiens de l’autre Troupe, dont elles n’étaient pas. » Telle est l’opinion de l’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau faire dans sa Comédie des Comédiens, il ne le dément pas.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Puisque nous nous connoissons si bien, (& plaise au Ciel que la chose se tourne à notre avantage commun !)

167. (1802) Études sur Molière pp. -355

On traita l’auteur de scélérat, d’athée ; on publia, sous son nom, des livres séditieux ; Bourdaloue tonna même en chaire contre le Tartuffe ; voici ce qu’il dit dans son sermon du septième dimanche d’après Pâques : « Comme la vraie et la fausse dévotion ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes, comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci, défigurent celle-là ; et voilà ce qui est arrivé, lorsque des esprits profanes ont entrepris de censurer l’hypocrisie, en faisant concevoir d’injustes soupçons de la vraie piété par de malignes interprétations de la fausse. […] Il est certain qu’il existe dans cette commune un grand fauteuil de bois, auquel une tradition a conservé le nom de fauteuil de Molière ; sa forme atteste son antiquité ; l’espèce de vénération attachée à son nom l’a suivi chez les divers propriétaires qui en ont fait l’acquisition ; il est en ce moment chez le citoyen Astruc, officier de santé de cette commune. […] Je n’ai pu m’en procurer la lecture, elle a été enlevée, dans ces derniers temps, des archives de la commune, et l’on ne sait ce qu’elle est devenue. […] Le genre. — De caractère ; celui-ci a le mérite d’être de tous les pays, de tous les temps et commun à presque tous les hommes : il est bien moins de misanthropes et de faux dévots, d’avares même, qu’il n’est de malades imaginaires livrés aux coups meurtriers et mercenaires de la médecine, par un amour trop inquiet de la vie.

168. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

Ces gens qui, par une ame à l’intérêt soumise, Font de dévotion métier & marchandise, Et veulent acheter crédit & dignités A prix de faux clins d’yeux & d’élans affectés : Ces gens, dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du Ciel courir à la fortune ; Qui, brûlant & priant, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour ; Qui savent ajuster leur zele avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment De l’intérêt du Ciel leur fier ressentiment ; D’autant plus dangereux dans leur âpre colere, Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révere, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré, &c.

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