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119. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447

Si l’amour-propre, commun à tous les hommes, l’engage à se flatter, l’autre interlocuteur le redresse, & nous le peint au naturel.

120. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Elle consent, par la suite, après diverses aventures, à accepter un autre époux, à la grande satisfaction de son frère Cinthio. » Cette situation que Flaminio Scala développe en trois actes, peut être considérée comme une des plus simples et des plus communes qu’offrent les pièces représentées par les Gelosi.

121. (1910) Rousseau contre Molière

Il est si peu personnel que l’éloge qu’Arsinoé fait de lui l’irrite, malgré son orgueil qui n’est pas petit ; mais c’est un orgueil très sain et qui a peu de chose de commun avec la vanité. […] Il n’y a rien de plus commun. […] Ils n’ont rien de commun avec Polyeucte, ni avec Luther, ni avec Calvin, ni avec les jansénistes, ni avec Jésus. […] Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de la vérité. » Donc, encouragez le babil chez les jeunes filles. […] Le sens commun général, c’est le sens qui est commun à la très grande majorité des hommes d’un temps.

122. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il ne reprit la vie commune avec elle que quelques mois avant sa mort. […] Sens commun et sens social, c’est ce qui remplit toute son œuvre et c’est pour cela qu’il a été aimé de Louis XIV et détesté de Rousseau. […] Ils ne trouvent pas les hommes beaux ; c’est le fond commun de tous deux ; ils aiment la vertu et sont très honnêtes gens ; c’est encore le fond commun de tous deux. […] Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de quelqu’un. […] Armande a voulu sortir du commun, ce que Molière ne pardonne jamais et ce que la vie rarement pardonne, à vrai dire.

123. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

En un mot, de même que la révolution a détruit plus tard toutes les juridictions ecclésiastiques et ramené au tribunal de la loi commune tous les délits, même ceux commis par les ecclésiastiques, de même Molière a revendiqué pour la juridiction de la comédie, c’est-à-dire de la raison libre, tous les délits moraux menaçant les intérêts et les droits de la société et des individus, lors même que ces intérêts auraient un côté commun avec les intérêts religieux. […] Nulle part l’art de vivre en société, l’art de causer, l’art de plaire, l’art de peindre, l’art d’analyser, l’art de penser en commun, l’art de raisonner sur la vie, sur les mœurs, sur le cœur humain, en un mot l’art de la vie mondaine n’a été poussé si loin.

124. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

On pensait que, la chose étant si commune, il fallait bien qu’elle eût un nom. […] L’Ecole des Femmes et l’Ecole des Maris ressemblent à deux fruits nés sur une lige commune ; ces deux comédies appartiennent à la même pensée. […] Ce fut Montfleury fils qui se chargea comme nous l’avons dit, de la vengeance commune. […] Molière, dès alors, frappé des prétentions à la noblesse, manifestées par un grand nombre de bourgeois, commençait à attaquer ce ridicule si commun de son temps, et même du nôtre, où les titres ont beaucoup perdu de leur valeur. […] Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué Paris et la cour. » De toutes les épitaphes composées en l’honneur de Molière, celle que fit La Fontaine a le plus de grâce et de mérite.

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