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163. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Mais il ne faut point confondre les deux scénes de l’amour médecin, & du sicilien, que nous venons de citer, avec d’autres qui y ont quelque rapport.

164. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Lysidas, prouver une proposition quelconque sur Part, c’était purement et simplement citer une autorité à l’appui ; le mot preuve n’avait pas d’autre sens dans la langue qu’il parlait au dix-septième siècle277.

165. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Le registre de La Grange cite une pièce qu’elle avait « raccommodée ». […] On cite à juste titre, comme des modèles de noblesse dans la passion, les tirades de Psyché.

166. (1900) Molière pp. -283

Mais je ne puis vous abandonner les écrivains du xviiie  siècle les plus honnêtes, les plus décents, qui ne pouvaient lire Molière sans être choqués ; par exemple, je citerai encore madame Riccoboni, qui a dressé contre Molière un réquisitoire très vif sur le terrain de la moralité. […] Celle qui vient d’être citée se trouve dans L’Etourdi, une des premières pièces de Molière, il est vrai. […] Pour ne citer que le plus illustre de tous, combien d’outrages n’a-t-il pas subis de son vivant et après sa mort même, tenu à part la société polie pour la profession qu’il avait embrassée pour mieux surprendre les secrets de son art, trompé et torturé dans son affection la plus chère, poursuivi par les rancunes pleines de fiel de ceux dont il démasquait la bassesse, réduit à se faire bouffon, lui, Alceste, pour attirer le public à ses chefs-d’œuvre, arrachant à force de sollicitations et de placets le droit d’être représenté, le droit d’avoir du génie au grand jour, et ne trouvant pour toute récompense, au bout d’une carrière si agitée et si remplie, que des funérailles insultées et « un peu de terre obtenue par prière » !

167. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il représentait à merveille cette partie de la société qui se compose de goguenards de sang-froid ; aussi était-il le favori des intelligences les plus avancées, et l’on cite encore tel homme d’État de l’Empereur qui dans les affaires les plus importantes, commençait sa journée par Bobèche. […] On cite son cuisinier et sa cave, à Cîteaux, chez le Commandeur, et même chez M. le Grand Prieur. […] vous ne sauriez croire la négligence, l’incorrection, la platitude de ces vers ; il faudrait tout citer pour vous prouver à quel point de négligence on peut, de nos jours, pousser la comédie en vers : …… De la fatalité je suis une victime ! […] dans ces cinq actes d’une comédie écrite en vers, nous cherchons en vain une dizaine de vers à citer !

168. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

À peine si mademoiselle Madelon cite Clélie, ou voyage en barque dorée sur le Fleuve de Tendre, et voilà nos déesses en haillons, et nos furies en falbalas qui parlent, sans frémir, la langue horrible du Père Duchêne et de Danton !

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