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235. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le Théâtre et à la risée publique un hypocrite imaginaire, et tournant dans sa personne les choses les plus saintes en ridicule ; en lui faisant blâmer les scandales du siècle d’un manière extravagante ; le représentant consciencieux jusqu’à la délicatesse et au scrupule sur des points moins importants, pendant qu’il se portait d’ailleurs aux crimes les plus énormes ; le montrant sous un visage de Pénitent, qui ne servait qu’à couvrir ses infamies ; et lui donnant selon leurs caprices, un caractère de piété le plus austère ; mais, dans le fond, le plus mercenaire et le plus lâche » Tome II, p. 207-208 La Bruyère, en traçant le caractère du Faux Dévot dans son Chapitre De la Mode, a eu le dessein de critiquer le Tartuffe : nous ne mettrons sous les yeux du Lecteur, que les traits qui frappent ouvertement sur cet ouvrage : « Onuphre119 ne dit point ma haine et ma discipline : au contraire ; il passerait pour ce qu’il est, pour un hypocrite ; et il veut passer pour ce qu’il n’est pas, un homme dévot.

236. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Bernier vit bien que Baron était un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre.

237. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

L’un des chapitres du livre IX de ce traité est intitulé « Des Truffes ou Tartuffes » ; et, comme Le Duchat et autres étymologistes regardent tous le mot « truffe » comme dérivé de « truffer », il est probable que l’on n’a dit aux quinzième et seizième siècles « tartuffe » pour « truffe », que parce qu’on pouvait dire également « tartuffer » pour « truffer ». […] La Bruyère, dont l’amour-propre a, dans cette circonstance, faussé le jugement, essaya, dans son chapitre « De la mode », de tracer un caractère de faux dévot qui fut la contrepartie et la critique de celui de Molière.

238. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Je n’ignore pas plus qu’eux, Sire, que Pline le naturaliste, dans son Traité des Animaux, au chapitre du mouvement vocal, dit que l’homme parle, que le » cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que le cheval hennit, que l’âne brait et que le parterre siffle : je sais dire tout cela comme eux, Sire ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous » osons espérer… etc. ».

239. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il conte dans un des chapitres qu’étant enfant, comme il avait l’oreille très délicate, on s’amusait souvent à lui faire désigner la note produite par tel ou tel objet sonore, flambeau, verre ou bobèche. […] C’est une raison tirée des lois nécessaires de l’art dramatique ; et en l’exposant nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du théâtre, que nous avons commencée.

240. (1910) Rousseau contre Molière

Voltaire a eu un mot très judicieux, très précis, dans son jugement en dix lignes sur Molière au chapitre XXXII du Siècle de Louis XIV : « Il a été le législateur des bienséances de son siècle. » Rien de plus ?

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