Affligé d’une Armande Béjart, aigre, coquette, infidèle, inconsciente surtout de son génie ; entouré d’inférieurs ; indigné des basses manœuvres de ses ennemis ; cherchant vainement la paix du cœur et celle de l’âme, il put rêver comme le plus haut idéal de bonheur auquel l’humanité doive réellement prétendre, la bienveillance, la bonté, la franchise et cette vie de famille saine, affectueuse, cette existence calme et paisible, que lui ne connut jamais.
Parfois se soulevant, il appelait tout bas Quelqu’un qu’il attendait et qui n’arrivait pas : Et seules l’entourant à cette heure dernière, Les deux sœurs près de lui demeuraient en prière.
On a mis à bas le théâtre, Fait de bois, de pierre, et de plâtre, Qu’ils avaient4 au Petit-Bourbon : Mais notre Sire a trouvé bon Qu’on leur donne, et qu’on leur apprête, Pour exercer après la Fête5.
Il les sépare, leur demande tout bas le sujet de la querelle, & fait croire à chacun d’eux que son concurrent lui laisse le champ libre.
Les Sganarelles, les Arnolphes n’ont que des travers, des ridicules ; on se moque d’eux & ils sont privés de ce qu’ils aiment : Tartufe a des vices, c’est un scélérat, on l’accable de mépris, & on l’envoie dans un cul de basse fosse.
Despréaux disait de ce Chapelle*, qu’il avait certainement beaucoup de feu, et bien du goût, tant pour écrire que pour juger ; mais qu’à son Voyage près, qu’il estimait une Pièce excellente, rien de Chapelle* n’avait frappé les véritables connaisseurs, toutes ses autres petites Pièces de Poésies étant informes et négligées, et tombant souvent dans le bas ; témoin ses vers sur l’Éclipse, où il finit par ce quolibet, Gare le Pot au noir : et fait venir, comme par machine, Juste-Lispe, afin de trouver une rime à Éclipse. […] Tout cela est revêtu du style le plus bas et le plus ignoble que vous puissiez imaginer.