Il existe dans la même ville un grand fauteuil de bois auquel une tradition a conservé le nom de fauteuil de Molière ; sa forme atteste son antiquité ; l’espèce de vénération attachée à son nom l’a suivi chez ses divers propriétaires. […] Mademoiselle de La Vallière, dont le nom rappelle d’aimables vertus et de tendres faiblesses, était attachée à la maison de Madame, belle-sœur du Roi. […] Enfin, comme pour jeter de l’huile sur ce brasier ardent et en allumer un nouveau, il s’attache à la jeune Béjart. […] Il s’attacha à y faire ressortir le ridicule des accusations portées contre la pièce, et leur évidente mauvaise foi. […] Il soumettait tous ses ouvrages à la première, et attachait d’autant plus d’importance à ses avis qu’il la regardait comme la personne sur laquelle le ridicule faisait une plus prompte impression.
N’est-il point d’un intérêt absolu de savoir ce que les étrangers pensent de nous et de nos gloires, et ne devons-nous pas remercier ceux qui s’attachent à nous faire comprendre et à nous faire aimer ? […] Et c’est avec ce bon sens que Molière s’est attaché à montrer quels sont les devoirs de l’époux, des parents et des enfants, et, de cette sorte, les devoirs essentiels de la société humaine. » M. […] À en croire Bret, « un nommé Poquelin, Écossais, fut un de ceux qui composèrent la garde que Charles VII attacha à sa personne sous le commandement du général Patilloc. […] Le pamphlet de cet illustre inconnu, passant à la postérité comme une tache de boue qui serait demeurée attachée à un vêtement historique, cet odieux écrit, Élomire hypocondre, doit être classé par tout homme sensé parmi les libelles fangeux que toute gloire fait éclore. […] Sans doute, le jeu de Molière, qui devait avant tout s’attacher au naturel (nous le verrons tout à l’heure), semblait fort inférieur à des spectateurs habitués à la boursouflure et aux gestes pompeux des Montdori et des Beauchâteau.
« C’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang et autres opinions de même farine. » Voilà les traits comiques lancés contre le péripatétisme scolastique, voyons maintenant ceux qu’il lance contre Descartes et son école.
s’attache à lui pendant le repas, le suit ensuite dans le jardin, & voulant le faire rire, la gorge de la Présidente lui parut sur-tout un champ bien vaste.
Je le sais très bien ; mais les gens du bel air voudroient qu’un comique les plaçât sur la scene, moins tels qu’ils sont, que tels qu’ils veulent paroître ; qu’il ne s’attachât qu’aux mines, aux grimaces, & ne dévoilât pas le fond du cœur ; qu’il peignît ces travers, ces ridicules qu’on a érigés en agrément ; & non ces vices que l’éducation, que la politesse masquent, mais qu’elles ne cachent pas à un observateur profond.
Oui, tout m’attache ici : j’y goûte avec plaisir Les charmes peu connus d’un innocent loisir : J’y vis tranquille, heureux, à l’abri de l’envie.