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104. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Mais s’il avait été assez raisonnable pour en savoir gré à l’auteur, je l’admirerais presque autant que Molière. […] Plus on connaît Molière, plus on l’aime ; plus on étudie Molière, plus on l’admire : après l’avoir blâmé sur quelques articles, on finit par être de son avis : c’est qu’alors on en sait davantage. […] Mais en vérité j’admire Ménage, qui en sortant dit à Chapelain : Monsieur, nous admirions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être si finement et si justement critiquées.

105. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Dis-moi, Sceledre, n’admires-tu pas le rapport qu’il y a entre le songe qu’elle nous a rapporté & ce que tu crois avoir vu ?

106. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Pour peu qu’on ait de goût, on admirera la richesse de cet acte ; mais l’on se gardera bien de dire que le hasard seul en a rapproché tous les incidents.

107. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Il y a, en effet, une peinture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette peinture toute en traits légèrement indiqués, en menus détails, que nous admirons par exemple dans les romans de Mmede La Fayette, ne convient guère à l’esthétique du théâtre.

108. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Ses pièces, représentées sur tant de théâtres, traduites en tant de langues, le feront admirer autant de siècles que la scène durera. […] Et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne sert qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher ? […] On va la voir en foule ; tout le monde l’admire ; tout le monde en est surpris, et peu de personnes pouvaient deviner l’artifice de cet instrument. […] Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux de médecins, et de marquis ridicules. »Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauval. […] Ce qui doit faire admirer encore plus la modestie de Molière, c’est qu’il tint ce discours dans la même année où les trois premiers actes du Tartuffe furent joués à la cour.

109. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

C’est dans cet ouvrage sur-tout que Moliere imitateur doit être admiré, & que nous devons examiner les finesses de son art avec l’attention la plus scrupuleuse. […] Il s’enferme seul ; il prend son cher trésor, le met sur la table, s’assied à côté de lui, l’admire, le regarde avec complaisance, l’embrasse à plusieurs reprises, lui donne les noms les plus tendres, & lui prodigue les épithetes les plus flatteuses.

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