Avertissement du commentateur [Relation de la fête de Versailles] La comédie de George Dandin fit partie des divertissements dont se composa la fête magnifique donnée, à Versailles, par Louis XIV, le 18 juillet 1668, après la conquête de la Franche-Comté, et la paix d’Aix-la-Chapelle. […] En 1760, un éditeur de Molière, au lieu de se borner à extraire de cette Relation, les intermèdes dont la représentation de la comédie fut accompagnée à Versailles seulement, imagina d’imprimer la Relation toute entière, à la suite de George Dandin. […] Louis XIV, pour dédommager sa cour de la privation qu’elle avait éprouvée pendant son absence, et en même temps pour célébrer les succès que venaient d’obtenir ses armes et ses négociations, voulut qu’une fête magnifique fût donnée, le 18 juillet, dans les jardins de Versailles.
En 1663, les fêtes de Versailles font oublier le carrousel de l’année précédente.
Ce nombre peut étonner, si, même en mettant à part le peu d’intérêt de la pièce, on considère qu’à Paris elle se montra dépouillée de tous ces brillants accessoires qui, à Versailles, en avaient fait du moins un plaisir pour les yeux et pour les oreilles. […] La composition du Tartuffe avait précédé celle du Festin de Pierre ; les trois premiers actes avaient été représentés aux fêtes de Versailles, en mai 1664 ; et la pièce entière l’avait été au Raincy, chez le prince de Condé, en novembre de la même année.
Cette piece fut jouée le 8 Mai 1664 à Versailles, & le 9 Novembre de la même année, à Paris, sur le théâtre du Palais Royal. […] Le Triomphe de la raison, comédie allégorique, en trois actes, en prose, avec un prologue, représentée devant la Reine à Versailles, le 17 Juillet 1730.
Il la représenta devant le roi, le 29 septembre 1662, en octobre 1663 à Chantilly et deux fois à Versailles. […] Ce qui suit, c’est la comédie des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour, cette excellente satire dialoguée, cette galerie de portraits pris sur le vif dans une antichambre de Versailles. […] En huit jours, Molière composa et fit apprendre L’Impromptu de Versailles, qui fut représenté entre le 15 et le 19 octobre 1663 (14 octobre dans l’édition de 1682 ; mais le roi ne partit de Vincennes que le 15 pour rentrer à Versailles). […] Molière termine avec L’Impromptu de Versailles la lutte où sa personnalité était engagée. […] Bazin, aux brillantes folies que devait éclairer à Versailles le soleil de mai.
Où, Louis, rassemblant la France dans Versailles, Régnait, maître absolu des arts et des batailles.