[22, p. 50-51] 1705, Grimarest, p. 109-110 Un jour qu’on représentait le Tartuffe, Champmêlé166 qui n’était point alors dans la troupe, alla voir Molière dans sa loge qui était près du théâtre.
1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 559-560 Les hypocrites avaient été tellement irrités par le Tartuffe, que l’on fît courir dans Paris un livre abominable, que l’on mit sur le compte de Molière pour le perdre.
Pour nous en convaincre, prenons le Tartufe. […] Tartufe.
1775, Anecdotes dramatiques, tome III, 344-345, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait de l’auteur du Misanthrope et du Tartuffe.
Prenons le Tartuffe. […] Qu’est-ce donc dans leur idée que le Tartuffe parfait ? Un Tartuffe qui ne nous ferait point passer par une alarme si chaude. […] Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une satire, Le Misanthrope une tragédie, et Molière tout ce que je voudrai, excepté un poète comique. […] Si Uranie prétend que l’auteur du Tartuffe, de L’Avare et du Misanthrope est un grand comique, un grand poète, et si William Schlegel ou Jean-Paul le conteste, est-ce l’Esthétique de Hegel que Galopin ira chercher pour décider la question ?
Mais le prodige de l’art, pour se tirer d’une situation difficile, c’est ce trait du caractère du Tartuffe : Oui, mon frère, je suis un méchant un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d’iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été.