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93. (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119

M. Despréaux, que Molière, qui peint avec tant de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas, quand il imite le badinage de la Comédie italienne : Dans ce sac ridicule, où Scapin s’enveloppe,Despr.

94. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

Boileau publia dans le même temps son Discours au roi, dont j’ai déjà parlé : c’est un de ses meilleurs écrits.

95. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425

On peut la voir encore dans les Réflexions sur le génie d’Horace, de Despréaux, & de Rousseau, par M.L.

96. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

D’autres écrivains lui vinrent en aide, Boileau par ses satires, Racine par ses exemples; mais le succès de la première attaque rendit les autres faciles. […] C’était bon du temps de Racine et de Boileau, gens de mérite, sans doute, mais qui n’entendaient rien à l’esthétique. […] Le style de Molière est peut-être moins correct que celui de Boileau; mais il est plus juste. […] Boileau, dont le nom vient si facilement sur les lèvres lorsqu’il s’agit de satire, est à cet égard bien inférieur à Molière et au vieux Régnier. […] Il semble avoir porté en tout cette facilité à trouver la rime dont Boileau s’étonnait si ingénument.

97. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Boileau, à qui les Menechmes François sont dédiés ; Boileau, le grand partisan des anciens, lui qui trouvoit l’Amphitrion de Plaute supérieur à celui de Moliere, lui que Regnard avoit consulté vraisemblablement avant de livrer sa piece au public ; enfin Boileau, le meilleur des critiques lorsqu’il n’étoit pas guidé par la passion, comment n’a-t-il pas averti l’Auteur de la maladresse avec laquelle il habille les Menechmes Latins à la françoise ? […] Boileau vivoit dans un temps où l’on regardoit encore une dédicace comme un hommage flatteur : le plaisir de voir son nom à la tête d’une Epître, l’auroit-il aveuglé sur les défauts de l’ouvrage ?

98. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

. — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connaisse en vers mieux que moi, disait Despréaux. […] M. Despréaux que Molière, qui peint avec tant de force et de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas quand il imite le badinage de la comédie italienne. » Et Fénelon cite, pour finir, les deux vers de Boileau à propos du sac ridicule où Scapin s’enveloppe. […] Molière savait, mieux que personne, quel homme était M. de Lamoignon, l’ami de Racine et de Despréaux. […] La philosophie de Descartes, ainsi menacée, trouvait tout d’abord un appui dans Molière, et sept ans plus tard, un partisan dans Boileau. […] Boileau n’a pas été plus loin quand il parle de ce coquin au visage essuyé.

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