Toutefois, la ressemblance que le public a cru trouver entre Alceste et le duc de Montausier est un fait attesté par le témoignage de plusieurs contemporains5 ; et si l’on tient compte de la réputation dont jouissait cet homme de cour et que la plupart des écrivains de son siècle se sont plu à confirmer, ce fait s’explique aisément. […] Ce penchant, auquel nul écrivain n’échappe, devient un besoin impérieux, irrésistible, quand le cœur a été secoué par ces cruelles émotions qui laissent une trace profonde dans la vie.
À son retour du midi de la France, Poquelin se livra à l’étude du droit ; c’est du moins ce qu’attestent plusieurs écrivains. […] » Ce portrait, si nous le comparons à ceux que les peintres et les écrivains contemporains nous ont laissés de Molière, offre plus d’un trait de ressemblance. […] D’autres écrivains ont dit qu’il ne s’était permis cet emprunt que pour ne pas avoir l’air de lutter avec celui que Corneille appelait son maître, et de refaire ce qui était alors réputé inimitable. […] Riccoboni, le premier écrivain un peu renommé qui se soit élevé contre l’immoralité de cette pièce, la range parmi celles qui « ne peuvent être admises sur un théâtre où les mœurs sont respectées ». […] C’est cependant par de tels changements que l’écrivain d’outre-mer s’est cru autorisé à dire dans sa préface : « Je crois pouvoir avancer sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains.
. — Les hommes sont le premier livre que l’écrivain doive étudier pour réussir, après quoi il étudiera les grands modèles ! […] Au contraire, il me semble que plus vous serez simple et uni comme bonjour, jasant avec moi des événements, des accidents et des opinions de la veille, et plus je trouverai que vous êtes un écrivain à ma portée, un narrateur bonhomme, un critique attaché au fait principal. […] à prouver que vous êtes un écrivain ? […] On a dit d’Homère que, dans son poème, « il faisait autant de dieux des hommes qui étaient au siège de Troie15, et qu’en revanche il faisait à peine des hommes, de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces écrivains dont je parle, ils faisaient de nos plus grands hommes une proie ; ils faisaient de nos dieux une ironie ; ils bouleversaient toutes choses, du haut de cette tribune éclatante, élevée à leur génie. […] Le public qui sait lire et qui aime les choses bien faites, s’inquiète assez peu de l’opinion que professe un journal, il s’inquiète, avant tout, du talent qu’on y déploie ; il prend son plaisir aux saines paroles, aux passages éloquents, aux gaietés, aux colères, à l’accent de l’écrivain ; ainsi le journal est bien plus, chez nous, le besoin des esprits que l’intermédiaire obligé de toutes sortes d’affaires dont Paris s’inquiète assez peu, et dont la province ne s’inquiète pas le moins du monde.
Plusieurs autres Ecrivains le mettent sous celui d’Alexis.
Il s’en empara à son tour, après d’autres écrivains français ; et l’on sait avec quelle puissance et quelle hardiesse il transforma un sujet devenu banal.
Toutefois, ce serait être injuste et aussi frivole que ces écrivains, dont l’observation n’a pas été plus loin que le ridicule des précieuses, de ne pas remarquer qu’elles eurent leur côté estimable, et ne servirent pas médiocrement au progrès de la socialité.