Il se trouve avec un Magistrat : cet homme grave par son caractere, vénérable par son âge & par sa dignité, l’interroge sur un événement, & lui demande si cela est arrivé : Ménalque lui répond, oui, Mademoiselle. […] Mais le Chevalier Menechme, qui n’a point quitté la France, & qui n’est parti de la maison paternelle qu’en âge de servir, comment a-t-il pu faire pour ne pas écrire chez lui, ne fût-ce que pour demander de l’argent, dont les militaires ont grand besoin ? […] Mais comment Crispin, rubicond, vermeil, dans la fleur de son âge, assis tout uniment dans un fauteuil au milieu d’une chambre, peut-il être cru le vieillard, le moribond Géronte ?
Il en est du titre, comme du sujet que l’Auteur a choisi, du but qu’il s’est proposé, du rang, de l’état, de l’âge, de la fortune des personnages, du lieu de la scene.
Si vous persévérez dans un tel genre de vie, vous ferez retourner le temps en arrière et vous reviendrez bientôt à l’âge de dix ans.
Ajoutez cet autre fait rapporté par madame de Caylus dans ses Souvenirs, page 89 : « L’aînée des enfants de madame de Montespan mourut à l’âge de trois ans. » (C’est l’enfant que Saint-Simon nomme Madame la duchesse, t.
. — Crevez-les, madame, puisqu’ils n’ont pas fait tout ce que je voulais. » On voit dans les mémoires de Madame, que madame de Ludres finit par se retirer dans un couvent à Nancy, où elle vécut jusqu’à un âge fort avancé.
Les fils de noblesse venaient ainsi de leur province à Paris accompagnés de quelque domestique de leur âge, qui ne manquait pas de devenir leur confident. […] À l’âge de dix-huit ou dix-neuf ans, et lorsqu’il s’établit premièrement à Paris, il amena avec lui un laquais nommé Bassan. […] C’est l’âge de l’enthousiasme et de la tendresse rêveuse, l’âge ou les jeunes imaginations s’égarent dans les mystérieux sentiers d’un roman d’amour, s’élancent d’un coup d’aile dans l’empyrée de l’ode ou de la tragédie. […] C’était l’Âge d’or. — Et le Baron Denon était né collectionneur ! […] Où a-t-il rêvé, à vingt ans, les chefs-d’œuvre de son âge mûr ?