Le 28 décembre 1643 était un lundi ; le jeudi suivant était le 31. […] Est-ce l’année suivante, avant la campagne de 1645 ? […] Au mois de juin suivant, la troupe alla très probablement à Fontenay-le-Comte en Vendée. […] Ses décors et ses costumes sont riches, suivant Cosnac ; elle mène un train de vie fort large et fort hospitalier, suivant Dassoucy. […] La première démarche de Molière eut lieu dans les circonstances suivantes : à cette époque, le pape envoyait
Les différentes troupes de comédiens de Paris ne furent pas des derniers à signaler leur joie, et Robinet en rend le compte suivant. […] Suivant leur louable coutume, ils ont couvert leurs intérêts de la cause de Dieu ; et Le Tartuffe, dans leur bouche, est une pièce qui offense la piété. […] Riccoboni, p. 165 et suivantes. […] On a pensé jusqu’ici que dans ces sortes de pièces, chaque acteur de la troupe de Molière, en suivant un plan général, tirait le dialogue de son propre fond, à la manière des comédiens italiens ; mais si l’on en juge par deux pièces du même genre qui sont parvenues manuscrites jusqu’à nous (voyez la note suivante), elles étaient écrites et dialoguées en entier. […] Suivants de Bacchus.
Je ne m’en défends point ; et je tiens qu’on ne peut réussir sur le Théâtre, qu’en suivant Molière pas à pas. […] Dorine est, ici, suivante de Marianne. […] Peut-être toutefois la curieuse sculpture a-t-elle frappé le fabuliste, qui paraît avoir demeuré non loin de la Croix-du-Tiroir, et lui a-t-elle donné l’idée de son affabulation ; mais, celle-ci ne suivant pas de près le poteau cornier, l’on ne saurait si rigoureusement lui en attribuer l’origine. […] Stéphanie dame portugaise, espèce d’intrigante, vient accompagnée de Louise et d’Olivarès (suivante et écuyer) trouver Blanche, fille de Dom Cosme, promise par son père à Dom Blaize Pol, marquis de la Victoire (le marquis ridicule). […] Schweitzer qui tient le langage suivant : « Notre Musée » (sa publication porte le sous-titre de Musée-Molière) « aura ainsi, comme le cabinet des figures de cire à Berlin, ses forçats.
L’année suivante il fit Le Cocu imaginaire, qui eut un succès pareil à celui des Précieuses. […] Ceux du Marais y avaient été incorporés en 1673 suivant les intentions de sa Majesté, et par Ordonnance de Monsieur de la Reynie Lieutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année, ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, qui depuis un si grand nombre d’années portaient le titre de la seule Troupe Royale ont été réunis avec la troupe du Roi le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’Ordre de sa Majesté donné à Charleville le 18 du même mois, par Monsieur le Duc de Créquy Gouverneur de Paris, premier Gentilhomme de la Chambre en année, et confirmé par une Lettre de Cachet, en date du 21 Octobre.
, où Dominique-Arlequin chantait plusieurs chansons françaises, notamment une chanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jouée au mois de juillet suivant, un panégyrique de Scaramouche (Fiurelli absent) était prononcé en français par le Scaramouche qui le remplaçait, panégyrique que Gueulette suppose avoir été écrit par M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. […] Le Livre sans nom, qui parut en 1695 et qui est attribué à Cotolendi, contient le passage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas devenu ce qu’il a été. […] Domenico Biancolelli mourut en 1688, à l’âge de quarante-huit ans, dans les circonstances suivantes : « Le sieur Beauchamp, maître à danser de Louis XIV et compositeur de ses ballets, avait dansé devant S.
Suivant le livret, la comédie était divisée en sept actes. […] Ce qu’on peut conjecturer de plus raisonnable, c’est que la pastorale n’avait que cinq actes, suivant la règle ordinaire, et que les deux parties inégales de la pièce comique, dont l’une précède et l’autre suit la représentation de ce divertissement, furent comptées chacune pour un acte. […] Le texte de celui-ci est le même, en très grande partie, que celui de l’édition de 1682, répété par toutes les éditions suivantes ; et, dans les endroits où il en diffère, il n’est pas indigne de Molière : Bret penche même à croire qu’il est le texte véritable. […] Ces variantes, qui consistent principalement en deux scènes et en un acte entier, seront, à cause de leur étendue, rejetées à la fin de la pièce, au lieu d’être, suivant la coutume, portées au bas des pages, où je continuerai de mettre celles qui n’offriront que des différences peu importantes. […] On ne peut pas douter que la mort de Molière n’ait été envisagée de cette manière par quelques-uns de ses contemporains, médecins on malades superstitieux, quand, dans le siècle suivant, on voit un docteur renommé attacher à cet événement la même idée de châtiment et de fatalité.
La premiere scene de l’acte suivant va nous faire voir s’il a tenu parole. […] La perfection de l’art dramatique exige au contraire qu’un Auteur ne me prévienne jamais bien clairement sur ce qui arrivera dans l’entr’acte ; c’est le moyen de me faire desirer plus ardemment l’acte suivant, & le moment qui m’instruira de ce qui s’est passé derriere la toile. […] Comme une partie de l’acte suivant se passe dans l’appartement d’Angélique, & que les machinistes, en changeant la décoration, laissent sous les yeux du spectateur la table sur laquelle on a mis la lettre, il faut bien qu’on vienne la prendre dans l’entr’acte, puisqu’elle doit faire le sujet de l’acte suivant.
Suivant l’usage universitaire, on a fait imprimer un placard qui a été distribué avec le livre du ballet et qui est ainsi conçu : LES THÈSES DE SCARAMOUCHE « Al gran Scaramuzza Memeo Squaquera, de civitate Partenopensi, figlio de Tammero e Catammero Cocumero Cetrulo, et de madama Papera Trentova, e parente de messere unze, dunze e trinze e quiriquarinze, e de nacchete, stacchete conta cadece ; et de Tabuna, Tabella, Casella, Pagana, Zurfana, Minoffa, Catoffa, e dece Minece, etc. […] « Has theses tueri conabitur Asinius Asinionius de Monte Asinario, die Maii ; « Arbiter erit doctor Gratianus Campanaccius de Budrio ; pro laurea, in aula Francolinensi. » Après chaque réponse du candidat, les docteurs font entendre le chœur suivant, qui est antérieur de vingt-six ans au Bene, bene respondere de la cérémonie du Malade imaginaire : LI DOTTORI. […] Le Temps fait, à propos du méchant tour que celles-ci jouent aux deux nigauds, la réflexion suivante : IL TEMPO. […] Loret, dans La Muse historique, raconte ou invente, sous la date du 14 février 1654, l’anecdote suivante dont le docteur Lolli et le Pantalon Turi sont les héros : Baloardo, comédien, Lequel encor qu’Italien N’est qu’un auteur mélancolique, L’autre jour, en place publique, Vivement attaquer osa Le Pantalon Bisognoza, Qui pour repousser l’incartade, Mit soudain la main à l’espade, Et se chatouillèrent longtemps Devant quantité d’assistants ; Qui, croyant leur combat tragique N’être que fiction comique, Laissèrent leurs grands coups tirer Sans nullement les séparer.
Madame de Montespan, par ses plaintes, par ses insinuations, faisait varier sans cesse, non l’estime et l’affection du roi pour la gouvernante, mais son accueil et son humeur : celle-ci, confiante et dépitée tour à tour, suivant que les influences de la maîtresse s’exerçaient pour ou contre elle. […] En ce qui regarde le fait de la séparation, madame de Caylus se borne aux paroles suivantes : « Ces deux amants, pressés par leur conscience, se séparèrent de bonne foi, ou du moins ils le crurent. […] L’année suivante n’amènera pas encore le dénouement de ce drame, mais y jettera des incidents propres à en ranimer l’intérêt. […] Une lettre subséquente nous apprendra que la vérité qui était comme à Pomponne le 24 juillet, s’est répandue à Paris dans le mois suivant.
Le véritable intérêt comique se déguise sous assez de formes : tantôt il affecte le cœur, tantôt il ne pique que la curiosité, mais de mille façons diverses, suivant le génie de l’Auteur, & l’adresse avec laquelle il sait les amener, les mettre en jeu & les faire contraster. […] Le moyen le plus sûr pour être intéressant, est de ne faire aucune scene de pure conversation, de mettre dans chacune quelque chose de nouveau, qui, en satisfaisant en partie le spectateur, augmente sa curiosité, lui fasse desirer la scene suivante, & l’attache sans relâche jusqu’au dénouement. […] J’ai cru voir qu’on pense ajouter beaucoup à l’intérêt d’une piece en la remplissant de reconnoissances : elles seront le sujet de l’article suivant.
Dès que la toile fut levée, Mademoiselle Silvia, qui jouoit un rôle dans la comédie, & qui vouloit disposer favorablement le parterre en faveur de l’Auteur, se présenta sur la scene, & adressa à l’assemblée les vers suivants : Par de longs compliments on vient pour vous séduire, Et pour mendier des succès : Je n’ai que deux mots à vous dire : L’Auteur est femme, & vous êtes François. […] Je l’ai vu, te dis-je : il y a une Angélique, une Suivante, un Valet...... […] Il y a une Angélique, une Suivante, un Valet & un Joueur aussi, dans le Joueur qu’on va représenter ; cependant il est différent de celui que tu as vu. […] Malheureusement pour toi, celle-ci commence, aussi bien que l’autre, par le Valet & la Suivante.
Un monarque d’Orient n’est pas plus changeant dans ses goûts ; il jette le mouchoir à droite, à gauche, suivant la fantaisie du moment. […] Toute la suite de sa vie a montré qu’en cette occasion sa peine la plus sensible fut la perte des espérances qu’elle avait déjà conçues de ramener le roi à une conduite plus conforme aux sentiments de religion et de piété dont elle était pénétrée. » M. de Beausset se fonde sur les Mémoires de Saint-Simon, et il en cite l’extrait suivant : « Bossuet était un homme dont les vertus, la droiture et l’honneur étaient aussi inséparables que la science et la vaste érudition. […] Elle lui écrivit une lettre sans date autre que celle de 1676 ; mais qui est certainement du mois de juillet, comme on le verra par une lettre suivante qui est explicative de celle-ci.
On verra dans ce huitième volume ou dans le suivant jusqu’à quel point la jalousie ou la calomnie l’attaquèrent. […] Flanquin que voilà avec moi, et qui est de notre troupe, a bien joué son rôle en contrefaisant le précieux, et bien su duper la suivante. […] Riccoboni, p. 117 et suivantes. […] Loret rend compte de ce fait dans les termes suivants. […] [Note marginale] Nouvelles nouvelles, troisième partie, p. 217 et suivantes.
Suivant Riccoboni, Molière a pris le sujet du Cocu imaginaire dans un canevas italien, joué à l’impromptu et intitulé Il Ritratto ou Arlichino cornuto per opinione. […] La pièce de Cicognini, intitulée Le Gelosie fortunate del principe Rodrigo, fut imprimée, suivant l’usage d’Italie, dans les différentes villes où elle fut représentée : la première édition connue est de Pérouse, 1654, et ce fut sept ans après que Molière donna Dom Garcie. […] Au commencement de l’acte suivant, Delmire reparaît avec le jour : il est juste de dire qu’elle est un peu honteuse de s’être oubliée jusqu’à ce point. […] Suivant Marmontel, il est « le plus parfait modèle du dénouement comique ». […] Le 4 novembre suivant, les Fâcheux furent joués, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, et la ville joignit ses applaudissements à ceux de la cour.
L’École des Maris, l’École des Femmes et le Misanthrope sont composes à peu près suivant le même système. […] Page 1057 et suivantes du tome VIII de l’édition en 12 volumes in-8º, ou page 360et suiv. du tome XLVIII de l’éd. de Kehl, 70 vol. in-8º. […] L’extrait suivant des registres de l’Académie constate cette dernière circonstance. […] L’Académie a choisi, d’une voix unanime, pour le buste de Molière, l’inscription suivante, proposée par M. […] Nouvelles nouvelles, troisième partie, p. 224 et suivantes.
Arlequin, mari d’Argentine suivante de Flaminia, se rend à Tarente, où il instruit Mario de l’arrêt prononcé contre sa Princesse. […] Nous n’avons pas fait mention dans le Chapitre précédent de la Princesse d’Elide de Moliere, ni de sa Psyché, quoique ces deux pieces soient héroïques : nous n’en dirons rien dans celui-ci, quoique toutes les deux soient des pieces à spectacle : nous en parlerons dans le Chapitre suivant, parceque l’Auteur les a rangées dans la classe des Comédies-Ballets : ce qui prouve suffisamment que nos pieces à spectacle, nos Comédies-Ballets, ainsi que nos Comédies héroïques, ont toutes pris naissance, comme je l’ai dit, des Comédies héroïques des Espagnols.
« Plus, dudit jour, un bon clystere détersif, composé avec catholicum double, rhubarbe, miel rosat & autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver & nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sous ». […] « Plus, du vingt-cinquieme, une bonne médecine purgative & corroborative, composée de casse récente, avec séné levantin, & autres, suivant l’ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser & évacuer la bile de Monsieur, quatre livres ». […] J’aurois dû réserver cette derniere réflexion pour le Chapitre suivant, elle y seroit plus à sa place ; mais les limites disparoissent presque lorsqu’elles ne séparent que des choses faites naturellement pour se suivre.
Le Georges Dandin fut donc bien reçu à la cour au mois de juillet 1668, et à Paris au mois de novembre suivant. […] Heureusement il n’en est pas de même des scènes suivantes, qui ne manquent ni de naturel ni de vraisemblance. […] Ils furent ajoutés aux représentations suivantes. […] Un de ses contemporains a tracé de lui le portrait suivant : « La postérité lui sera redevable de la belle comédie ! […] Le morceau suivant atteint mon but, et Boileau lui-même n’aurait pu l’entendre sans réformer son jugement.
La pièce entière parut la première et la seconde fois au Raincy, au mois de Novembre suivant ; et en 1665 ; mais Paris ne l’avait point encore vue en 1667. […] C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanthrope les vers suivants. […] Le George Dandin fut donc bien reçu à la Cour au mois de Juillet 1668, et à Paris au mois de Novembre suivant. […] Et la Comtesse d’Escarbagnas fut jouée à la Cour au mois de Février de l’année suivante, et à Paris, le 8 de Juillet de la même année. […] L’habile homme voulait qu’un Auteur comme Molière conduisît son sujet, et remplît noblement en suivant la nature, le caractère qu’il avait choisi à l’exemple de Térence.
Les trois premiers actes du Tartuffe, représentés à Versailles le 16 mai 1664, le furent encore à Villers-Cotterêts chez Monsieur, le 24 septembre suivant, en présence du roi et de toute la famille royale. […] Un roi qui voyait au-delà des flatteries contemporaines, et qui, suivant la belle expression du poète, aspirait à un monument plus durable que l’airain, n’y trouvait-il pas tout ce qui pouvait satisfaire son orgueil, et populariser sa renommée en éternisant sa gloire ? […] Laurent baise amoureusement la robe de la suivante, et dit comme Tartuffe2 : Ton étoffe est moelleuse. […] On en jugera par les vers suivants : Je sais que c’est à tort qu’il a des envieux : Que diable, s’il pouvait, ne ferait-il pas mieux ? […] Molière, qui écoutait et qui profitait partout, conçut, suivant cette version, le nom de son imposteur d’après le mot de tartufoli.
C’en fut assez dit : cette Scene fut faite & apprise en moins de vingt-quatre heures, & le Roi eut le plaisir de la voir en sa place, à la représentation suivante. […] Tous les Auditeurs qui étoient à cette représentation s’en indignerent, au lieu qu’on fut ravi à la suivante d’entendre dire : Allez, Monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à de parler à des visages. […] Toutes les Pieces du Théatre de Moliere ont été traduites en Italien sous le titre suivant : Le Opere di G.
Les pièces dont nous publions les notes se trouvent dans les volumes suivants : IV. […] C’est dire que les causes du rire varient non seulement suivant l’individu mais aussi suivant le pays. […] Le livre était accompagné de la lettre suivante : V. d’Avray, samedi. […] C’est le poète qui parle et qui met une liaison pour l’acte suivant. […] III, du Molière ; la date est mal écrite : probablement 1811, parce que la page suivante est marquée 1811 : mais peut-être 1815.
Auparavant, il parlera à Tebaldo, son homme de confiance, et, suivant son conseil, il prendra un parti. […] Il y a autre chose à remarquer dans ces petites pièces dont Molière, suivant ses propres expressions, régalait les provinces, et auxquelles il ne renonça pas en s’établissant à Paris. […] « Il contrefaisait d’abord les marquis avec le masque de Mascarille, dit un des interlocuteurs de La Vengeance des Marquis 42 ; il n’osait les jouer autrement, mais à la fin il nous a fait voir qu’il avait le visage assez plaisant pour représenter sans masque un personnage ridicule. » Il faut entendre ces mots en ce sens que Molière, la première fois qu’il contrefit les marquis, dans Les Précieuses ridicules, eut recours au travestissement de Mascarille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étymologie du nom (maschera, mascarilla). […] La première représentation d’une pièce nouvelle se donne toujours le vendredi, pour préparer l’assemblée à se rendre plus grande pour le dimanche suivant par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. » (Le T héâtre français, 1674, in-12, p. 90.)
Deux mois après, la pièce entière fut représentée au Raincy, chez le prince de Condé, qui, au mois de novembre de l’année suivante, la fit jouer au même lieu pour la princesse palatine, et voulut encore la revoir à Chantilly, le 4 mars 1666. […] À cela je réponds que, du jour même de la défense, le théâtre fut fermé, et qu’il ne se rouvrit que le du mois suivant, c’est-à-dire cinquante jours après. […] Suivant cet abbé, un des hommes les mieux informés de l’histoire secrète du siècle de Louis XIV, M. de Guilleragues, qui s’était amusé à recueillir tous les traits de cafardée échappés au fameux abbé de Roquette, depuis évêque d’Autun, et alors son commensal dans la maison du prince de Conti, les avait communiqués à Molière qui en avait composé sa comédie. […] Il aurait fallu, suivant La Bruyère, que Tartuffe n’employât pas le jargon de la dévotion, qu’il ne fût pas amoureux d’Elmire, et qu’il ne voulût pas se faire donner tous les biens d’Orgon au détriment des héritiers directs : en d’autres termes, il aurait fallu qu’il ne fût ni odieux ni ridicule, ou du moins qu’il ne le parût pas, ce qui est ici la même chose. […] Enfin, si le valet échappe au sort dont son maître est la victime, la suivante devient tellement furieuse qu’elle menace de faire volontairement ce que sa maîtresse a fait sans le vouloir ni le savoir cette complication d’intérêts et de sentiments, ce jeu d’oppositions et de rapports qui anime si plaisamment la scène, est entièrement dû au personnage de Cléanthis.
L’année suivante, la Compagnie de Marseille s’occupait « d’empêcher que les comédiens ne jouassent pendant le jubilé; »en 1662, elle projetait « de mettre un terme au libertinage des masques. »Si quelques-unes de ces attaques ne visaient que des désordres récens, les autres s’attaquaient à de vieilles habitudes et allaient bouleverser les réjouissances traditionnelles des grandes villes. […] Et quand, un peu plus tard, le principe fut posé par la Compagnie du Saint-Sacrement de n’admettre aucun membre d’une congrégation régulière, sans doute cette exclusion louchait les Oratoriens comme les autres, — puisque, suivant l’esprit du P. de Condren, ils ne devaient pas se regarder comme un simple groupement d’« honnêtes gens » pieux, mais comme une véritable société de « personnes ôtées du monde ; » — néanmoins, quand des exceptions furent faites par la Compagnie du Saint-Sacrement, elles le furent au profit des membres de cet Oratoire dont l’esprit, toujours selon le Père de Condren, consiste à fuir tout esprit propre et particulier pour n’en avoir point d’autre que celui que Jésus-Christ a donné à son Église : formule identique à la maxime fondamentale du Saint-Sacrement. […] Arch. de la Gironde, série C, 3784, et Allier, La Cabale des Dévots, p. 347 et suivantes. […] IV, p. 392 et suivantes. […] Prat, les Jésuites à Grenoble, p. 302-313; Allier, Cabale des Dévots, p. 241 et suivantes.
Bernard son tuteur, qui veut l’épouser, & Lisette sa suivante, par Lucas, fermier de M. […] La meilleure façon pour lier les scenes, est de préparer à la fin de chacune, comme je l’ai dit plus haut dans le chapitre des Scenes, ce qu’on doit voir dans la scene suivante, & d’y annoncer les acteurs qui y paroîtront.
Valere quitte Paris pour aller recueillir sa succession, termine ses affaires, est prêt à revenir dans la capitale, quand son valet Crispin, & Lisette, suivante de la veuve, qui sont amoureux l’un de l’autre, forment le dessein d’unir leurs maîtres. […] Et pour moi, qui ne suis qu’une simple suivante, J’ai deviné l’énigme : elle est fine & galante ; Le tour est délicat.
Mais nous exagérons, il y a des théories littéraires, universelles et incontestables : Si nous recevons jamais du Kamtschatka ou des îles Orcades cette Poétique qu’attendait Voltaire, il y a à parier que nous nous entendrons avec son auteur sur les points suivants et sur quelques autres : les épigrammes doivent être courtes — la musique religieuse doit être grave — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’une comédie ne doit pas faire trembler. […] Je vais, suivant la règle de l’école dogmatique française, disparaître moi-même derrière eux, et je prie instamment le lecteur de vouloir bien se souvenir que jusqu’à la Conclusion ce n’est plus moi qui parle, et qu’un auteur comique n’est point responsable des sottises que débitent ses personnages.
Et l’agaçante Dorine, cette fille suivante, que Mme Pernelle trouve Un peu trop forte en gueule et fort impertinente, et se mêlant surtout de dire son avis ; mais qui, malgré tout, est une fille d’esprit, de cœur et de sens, appréciée et écoutée de ses maîtres ; assez bien de sa personne, d’ailleurs, pour que ses appas émeuvent Tartuffe, et lui attirent de sa part cette admonestation, plus indécente mille fois que la prétendue indécence dont il affecte de se scandaliser : … Couvrez ce sein que je ne saurais voir ! […] Mais, suivant la judicieuse observation de M. […] Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, vous demanderai-je en terminant cet essai si imparfait, que j’étais du moins dans le vrai en disant tout d’abord que les divers portraits de femmes que nous a tracés ce grand peintre, qui se nomme Molière, prouvent que nul n’a mieux connu ni plus aimé ce sexe, qui, suivant l’expression de La Fontaine, fait notre joie ; ce sexe mobile qu’il faut encore aimer alors même qu’il nous désespère, et cela au dire de toutes ses victimes, aussi bien des plus nobles, comme le généreux Alceste, que des plus indignes, comme cet égoïste bourru d’Arnolphe, dont les plaintes impertinentes se terminent cependant par un trait qui restera éternellement vrai, sous sa forme d’un brutal comique : Tout le monde connaît leur imperfection, s’écrie-t-il, Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion, Leur esprit est méchant et leur âme est fragile.
[66, p. 102-103] Le refus que l’on fit de donner la sépulture aux restes de Molière, attira aux dévots l’épigramme suivante.
Nous rapportons ici les deux suivantes qui font allusion à l’accident mortel qui lui arriva à la représentation de son Cocu imaginaire 291 : Ci gît, sans nulle pompe vaine, Le singe de la vie humaine, Qui jamais n’aura son égal.
»226 C’est à cette occasion qu’il plaça dans le Misanthrope les vers suivants : Et non content encore du tort que l’on me fait, Il court parmi le monde un livre abominable, Et de qui la lecture est même condamnable, Un livre à mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l’auteur.
Aimé Martin a confirmé cette opinion par un curieux passage du philosophe Locke, qui, se trouvant à Montpellier en 1676, trois ans seulement après la mort de Molière, écrivait les lignes suivantes : « Recette pour faire an docteur en médecine. […] En 1697, un certain Nic. de Castelli, italien réfugié en Allemagne et secrétaire de l’électeur de Brandebourg, traduisit en italien et fit imprimer séparément à Leipsick toutes les comédies de Molière, qu’il réunit l’année suivante en quatre volumes in-12.
Suivant les progrès du temps, l’art dramatique s’agrandit bientôt. […] S’il a quelque étincelle du génie qui a inspiré Molière, le premier acte de sa pièce offrira des beautés ; mais, malgré tout son talent, il succombera dans les suivants. […] Si, habile à saisir tous ses avantages, l’hypocrisie se présente sous toutes les formes, prend tous les aspects, change, varie suivant les temps, ses principaux traits cependant sont éternels, dureront aussi longtemps que le cœur humain ; et ce sont eux que Molière a saisis avec une vérité admirable, qu’il a représentés avec un coloris qui sera de tous les siècles.
Au mois de septembre suivant, Molière ayant accompli, sur un ordre du roi, ce tour de force de composer, de faire apprendre et jouer en cinq jours une pièce nouvelle : l’Amour médecin, Louis XIV l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur devient troupe royale avec six mille livres de pension. […] Il y a une imitation anglaise de Tartuffe, le Puritain français, dans laquelle Laurent paraît en scène, et où ce valet, amplifiant sur son maître et amoureux de Dorine comme lui d’Elmire, chante au second acte quelques couplets épicés qu’il croit au goût de la suivante forte en gueule. […] En suivant pas à pas ce compte rendu, on constate quelques différences avec notre Tartuffe définitif. […] Il y a un fils, cela est fâcheux ; mais un fils petit-maître, vif, éventé, qui donne dans le monde et la dépense ; on en viendra à bout ; la fille est discrète et parle doux ; une fille suivante, bien en point, la gouverne ; un certain beau-frère, qui tranche du prud’homme, est peut-être à considérer ; mais on aura contre lui, pour alliée fidèle, la grand’mère, une bourgeoise du bon temps, brusque et grouillante, dévote à souhait, parlant ferme et tout son soûl, reprenant, grondant, la tête près des coiffes et la main haute. […] Au déjeuner suivant, quatre grands coups de vin lui refont le sang et les idées.
Après ce voyage, qui dura près d’un an, la plupart des biographes laissent une lacune de trois années, trois années, sans doute, d’isolement et d’études, durant lesquelles, suivant les mieux informés, le jeune Poquelin alla faire son droit à Orléans. […] Il ne faut pas d’ailleurs confondre le domestique ni le valet avec le simple laquais, pas plus que la suivante avec la servante. Lisette était suivante d’Isabelle, Dorine était suivante de Mariane; Nicolle, à la vérité, n’est que servante chez M. […] disait un défenseur anonyme, la pièce, n’étant, suivant lui, QU’UNE INSTRUCTION TRÈS CHRÉTIENNE. […] Au mois de juillet suivant, pour une fête que le roi donnait à son retour de ses victoires de Franche Comté, il écrivit Georges Dandin.
1775, Anecdotes dramatiques, tome III, p. 345-346 La difficulté qu’on fit de donner la sépulture à Molière, et les injustices qu’il avait essuyées pendant sa vie, engagèrent le père Bouhours229 à composer l’épitaphe suivante : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fût la récompense ?
Les périodes suivantes nous apprendront ce que vaut ce bienfait, ici je me borne à insister sur cette vérité, que nous le devons au mélange et à la parité des sexes dans la société dont l’hôtel de Rambouillet donna le premier exemple.
Un homme vraiment poëte peut dialoguer aussi vivement en vers qu’en prose ; témoins les vers suivants : LE DÉPIT AMOUREUX. […] On peut encore citer la scene suivante comme un exemple singulier : en voici une partie.
Cela précédait la prise de Douay qui eut lieu le 24 juin 1667, et fut suivie de celle de Tournay, le 6 juillet suivant. […] C’est dans les mêmes principes qu’il faut chercher l’esprit qui, deux ans après, lui a dicté Les Femmes savantes, ouvrage dont il sera question dans la période suivante.
[59, p. 96-98] Boileau lut sa deuxième satire adressée à Molière, à quelques amis parmi lesquels était notre illustre comique ; en achevant la lecture des quatre vers suivants : Mais un esprit sublime en vain veut s’élever À ce degré parfait qu’il tâche de trouver ; Et toujours mécontent de ce qu’il vient de faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire.
Pour venger Molière de tous ses détracteurs, Boileau fit les stances suivantes qu’il envoya à son ami : En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté, S’en va pour jamais d’âge en âge Divertir la postérité.
[67, p. 103-104] Dans la scène VI de l’acte II du Bourgeois gentilhomme, on trouve le trait suivant : « Par ma foi il y a plus de cinquante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien. » Madame de Sévigné250 dit à peu-près la même chose dans ses lettres : lettre cinq, tome 6.
& à Paris le 4. du mois de Novembre suivant, acheverent de donner à Moliere la superiorité sur tous ceux de son temps qui travailloient pour le Theâtre Comique. […] Quoique le secret de Raisin fût découvert, il ne laissa pas de former le dessein de tirer encore parti de son Epinette à la foire suivante. […] La Piece entiere parut la premiere & la seconde fois au Rainci, au mois de Novembre suivant ; & en 1665. […] & à Paris au mois de Novembre suivant. […] Cette Comedie parut à la Cour au mois de Fevrier de l’année suivante & à Paris, le 8. de Juillet.
Si une très belle femme, et très séduisante par l’esprit comme par la grâce, se rencontre à l’entrée de la vie devant un jeune homme de cœur, on peut dire que d’elle dépend ce qu’il sera, et que la séduction dont elle est armée fera en lui le bien ou le mal, suivant que cette femme sera bonne ou mauvaise. […] D’ailleurs, sans entrer dans la discussion des textes et des décrets par lesquels elle a condamné généralement la comédie et les comédiens, il est nécessaire de remarquer quelle n’a jamais vu là ni une question de dogme ni une question de morale proprement dite, mais simplement une question de discipline, qui par là même n’a point un caractère absolu, puisque l’Église a souvent modifié sa discipline suivant les temps et les pays. […] » (Lettre à M. de Maucroix du 22 août 1661) ; Bussy-Rabutin, qui dit en apprenant sa mort : « De nos jours nous ne verrons personne prendre sa place, et peut-être le siècle suivant n’en verra-t-il pas un de sa façon » (Lettre au P.
Sganarelle, dans la piece que nous venons de citer, lâche la tirade suivante contre sa perfide & contre tout le sexe : Scene derniere. […] Il nous resteroit encore à décider dans quelle occasion les maîtres ou les valets peuvent faire le dénouement ; mais comme cela dépend du Genre de la piece, nous raisonnerons là-dessus dans le volume suivant que nous destinons tout entier aux divers Genres de la Comédie.
Mais nous anticipons ici sur la période suivante. […] Lettre de Bussy-Rabutin à mademoiselle de Sévigné, du 16 (ou 14) juin 1644 (ou plutôt 1654). — Lettre de mademoiselle de Sévigné à Bussy-Rabutin, du 17 août suivant.
Don Garcie fléchit une suivante, & s’introduit chez Léonor. […] Don Félix lui conseille de questionner la suivante de Léonor : il l’appelle & la laisse avec son gendre. […] Léonor craint que Don Garcie son amant ne soit obligé de se couper la gorge avec Don André ou Don Juan : pour prévenir ce malheur, elle lui fait ordonner par sa suivante d’aller l’attendre chez Clarice. […] Bernard, & amoureux de Lisette suivante d’Angélique, est un second espion. […] D’Ancourt a sauvé la premiere indécence en donnant à ses amants un but légitime, & une suivante à son héroïne ; mais les coups de bâton lui ont paru trop plaisants pour les ôter : il a trouvé tout simple que la pupille se vengeât ainsi des ennuis que son tuteur lui causoit.
Molière, âgé pour lors de trente-quatre ans, consacre les trois années suivantes à parcourir les différentes provinces ; partout il réussit, excepté à Bordeaux. […] Soudain, L’Impromptu de Versailles, fait réellement en impromptu, paraît à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant. […] Représentée le 15 février suivant, sur le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèdes, elle prit le titre qu’elle porte à présent. […] Les deux vers espagnols et les suivants n’ont-ils pas un air de famille ? […] Les courtisans applaudirent à l’échange ; mais il ne put le soumettre au jugement des Parisiens, que le 10 juin suivant.
« Il est bon de remarquer que lorsqu’on parle d’une fable d’action double, ce n’est jamais qu’une piece purement d’intrigue qu’on a en vue, & non une piece de caractere ; car dans les pieces de caractere, il faut, suivant ce que la pratique de Moliere nous apprend, avoir égard à deux choses : la premiere, que les intrigues des deux actions soient légeres ; & la seconde, que le caractere les embrasse toutes deux. […] On fit sur cette retraite les couplets suivants, dans un opéra comique intitulé les Spectacles malades.
Nous ne serions pas aussi frappés que nous le sommes de tous les traits qui peignent l’Avare, si Harpagon exerçoit sa lésine sur la dépense d’une maison réglée suivant l’économie des maisons d’Italie. […] La Dame, en qualité de femme, pousse contre lui la haine au dernier point : aussi Nérine, sa suivante, lui dit-elle, pour lui faire sa cour : Oui, oui, la haine seule est digne d’un grand cœur ; Aussi bien que l’amour, la haine a sa douceur.
Maître Antoine est amoureux d’Angélique, fille du potier ; il va la lui demander en mariage ; il rencontre Crispin, valet de Maître Herman, qui est le potier : ils ont la scene suivante. […] Crispin s’arrange pour tirer parti de sa nouvelle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent parler à son maître : les Avocats plaident leurs causes devant le nouveau Bourg-mestre qui ne sait que répondre, & qui déja est fort ennuyé de sa charge, comme on le verra dans la scene suivante.
Le roi lui envoya 100 000 francs. » Cette situation durait encore au mois de septembre suivant, et s’aggravait par la maladie de mademoiselle de Nantes. […] Cette lettre et la suivante sont datées de 1676 dans l’édition de Nancy.
Voilà ce que les mortels n’ont été appelés à voir deux fois ni sur le trône de notre bon Henri IV, ni sur le trône que, suivant la belle expression de Chamfort, Molière a laissé vacant. […] Enfin, en descendant des vices aux travers, Tous les faux sentiments sont par lui découverts : Le Bourgeois, dédaignant les vertus paternelles, Cherche parmi les grands de dangereux modèles, Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et devient un fripon ; Le Médecin, gonflé d’orgueil et d’ignorance, Assassine les gens au nom de la science ; Dans sa prose ou ses vers un mauvais Écrivain Substitue à la langue un jargon fade et vain ; Et la Femme, suivant de pédantesques traces, Immole aux faux savoir son esprit et ses grâces ! […] Visconti, architecte, et assure, ainé, statuaire, ont déjà reçu le suffrage de la commission des beaux-arts et qu’il y a lieu de les approuver, sauf tonte fois les modifications suivantes. […] En ce qui touche les voies et moyens : Considérant qu’ils se composent déjà de 81,000 f., suivant le détail ci-dessus, parmi lesquels figurent les fonds provenant de la souscription, dont il y a lieu d’autoriser le versement à la caisse municipale.
Paulin Paris à classer le -manuscrit dans les œuvres du XIIe siècle; il fat amené par un deuxième examen, à le faire redescendre au siècle suivant. […] Par-là, et surtout grâce à cette sorte de renaissance nationale qui précède la renaissance littéraire, le XIVe et le XVe siècles deviennent comme l’aurore des splendeurs immortelles que projetteront les deux siècles suivants. […] Aux plus terribles moments de la passion, à l’agonie du Jardin des Olives et pendant les souffrances même de la croix, les joies du ciel et ses concerts adoucissent et, suivant l’expression d’Aristote, purifient le sentiment douloureux du spectateur. […] Elle prend part à toutes les péripéties du drame et, quand approche le moment fatal, on la voit chercher à détourner Jésus de sa résolution, puis s’évanouir au récit des dangers qu’il court, et enfin, dans toute la dernière phase du cruel procès, elle est là, suivant partout son fils, le contemplant avec deuil et amour, jusqu’à la consommation du sacrifice.
Le comique François se divise, suivant les mœurs qu’il peint, en comique bas, comique bourgeois, & haut comique. […] Charles VI. leur accorda par ces lettres patentes, la liberté de continuer publiquement les représentations de leurs comédies pieuses, en y appellant quelques-uns de ses officiers ; il leur permit même d’aller & de venir par la ville habillés suivant le suject & la qualité des mysteres qu’ils devoient représenter. […] L’année suivante il fut réimprimé in-fol. […] En 1545 la maison de la Trinité fut de nouveau convertie en hôpital, suivant sa fondation : ce qui fut ordonné par un arrêt du parlement. […] Ce sénateur lui donna le nom de Térence, suivant la coutume qui voulut que l’affranchi portât le nom du maître dont il tenoit sa liberté.
L’Ariste de Molière permet, lui, à sa pupille Léonor d’aller à la comédie, au bal, toute seule, avec sa suivante, et c’est assurément oser beaucoup. […] Boileau fut si touché de ce procédé, que, dans les éditions suivantes de ses satires, il effaça le nom de Boursault ; mais comme il lui fallait une rime en ault, il substitua le nom de Perrault. […] C’est le style des Plaideurs, moins une correction soutenue; le trait suivant nous a paru digue de PetitJean. […] Dans la Femme d’intrigues, agitant une question renouvelée dernièrement par un spirituel écrivain, à savoir que l’on a exclu injustement les femmes de l’Académie, Dancourt met à leur admission les restrictions suivantes : « Des femmes à l’Académie ! […] Lorsque Dancourt, en 1712, envoyait les vers suivants à Monseigneur de Mortemart, premier gentilhomme de la chambre du roi, il oubliait que Lesage avait donné Turcaret en 1709.
On en a parlé dans le dictionaire historique éditions de 1725. et de 1732. mais son article mérite les corrections et les additions suivantes.
En suivant mes leçons on court peu de hasard. […] Nous allons indiquer, dans le chapitre suivant, un moyen sûr pour remplir une piece sans avoir recours à des ornements qui lui soient étrangers.