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17. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Que cette nation libre, noble, éclairée,  Par Eraste soit admirée,  Est-ce donc un cas si nouveau ? […]  Des Anglois Eraste fait cas : Mais, pour lui, m’a-t-on dit, leur langue est de l’arabe.

18. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

L’Avare prête à gros intérêt, l’emprunteur est son fils ; Harpin & Clitandre se trouvent dans le même cas. […] Dedans l’esprit il me vint aussi-tôt De l’étrangler & lui manger la vue : Il tint à peu ; je n’en fus retenue Que pour n’oser un tel cas publier : Même à dessein qu’il ne le pût nier, Je fis semblant d’y vouloir condescendre ; Et cette nuit, sous un certain poirier, Dans le jardin je lui dis de m’attendre. […] C’est notre rival, Monsieu le Bailli ; j’en jurerois, moi, en cas de besoin : ça suffira-t-il pour le faire pendre ? […] ne seroit-ce point lui qui lui auroit donné dans la vue, & qu’elle coucheroit en joue en cas de veuvage ? […] Je ne parle pas pour à stheure : c’est une maniere d’avertissement pour en cas que vous y reveniais.

19. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Mettez-vous à cette table, et qu’on me serve mon en cas de nuit 63. […] Il faut excepter les cas où la grande pièce était assez longue pour former à elle seule le spectacle. […] En tout cas, elle n’avait que vingt ans, quand Molière en avait déjà cinquante. […] À la cour, tous les services de prévoyance s’appellent des en cas. Ainsi, un en cas, c’est la voiture qui suit immédiatement celle où est le roi, en cas que cette dernière vienne à éprouver quelque accident ; l’en cas de nuit, c’est quelques viandes froides qu’on met, pour la nuit, dans sa chambre à coucher, en cas qu’il ait besoin de manger ; et ainsi de suite.

20. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

En ce cas-là, s’il y avoit des poëtes dans les lieux que le soleil éclaire cinq à six mois, ils auroient plus beau jeu que nous. […] Mais je suis persuadé que le plus grand génie auroit, dans un cas semblable, autant de difficultés à surmonter que Guarini ».

21. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

En tout cas, si notre Auteur cede en cela aux Italiens, nous allons le voir prendre sa revanche dans une scene qui est visiblement imitée de deux scenes italiennes. […] Oui, je te soutiendrai par vives raisons, je te montrerai par Aristote, le Philosophe des Philosophes, que tu es un ignorant, un ignorantissime, ignorantifiant & ignorantifié par tous les cas & modes imaginables.

22. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Le capitaine dit alors qu’il va écrire une lettre de rémission qu’il lui remettra pour le cas où il serait tué, car il n’entend pas que la justice puisse en ce cas chercher querelle à son adversaire.

23. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Le roi vint donc chez madame de Montespan, comme il avait été décidé ; mais insensiblement il l’attira dans une fenêtre ; ils se parlèrent bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce qu’on a coutume de dire en pareil cas. […] Ce n’était pas le cas de faire remarquer la sincérité de son reproche.

24. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

Mais ce n’était pas ici le cas. […] Nous tenons la seconde cause pour l’unique dans ce cas.

25. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Je vais donner en peu de mots l’extrait d’une piece Italienne qui est dans ce dernier cas, & qui paroît avoir fourni à M. […] En ce cas-là je m’y soumets.

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

La scene de Toutabas, dans le Joueur de Regnard, est dans ce cas. […] je vous soutiens que, dans tous les états, On ne peut de mon art assez faire de cas ; Qu’un enfant de famille, & qu’on veut bien instruire, Devroit savoir jouer avant que savoir lire.

27. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

On le voit, la question du Tartuffe n’est au fond qu’un de ces cas de conflit innombrables qui, depuis le moyen âge jusqu’à nos jours, ont mis aux prises l’Église et la raison libre, le spirituel et le temporel. […] Non : il y a toujours un Dieu qui veut être adoré en esprit et en vérité : et quand tous les hommes lui refuseraient les justes hommages qui lui sont dus, ils ne lui seraient pas moins dus par chacun des hommes, et chacun des hommes ne serait pas moins criminel en les lui refusant. » C’est tout à fait dans le même sens et dans la même pensée que Kant a dit quelque part : « Il est absolument impossible de prouver par l’expérience avec une entière certitude qu’il y ait jamais eu un seul cas où une action, extérieurement conforme au devoir, a reposé uniquement sur des principes moraux et sur le respect intérieur du devoir. […] N’est-ce pas le cas de répondre à Bourdaloue par ses propres paroles : Pourquoi, mon cher prédicateur, de deux partis prenez-vous le moins favorable, et sur un soupçon vague, sans nulle preuve particulière, pourquoi suspectez-vous les intentions ? […] Mais au théâtre, on ne saurait ce que c’est qu’une haire et une discipline si l’on se contentait de les montrer aux yeux, il faut les nommer ; c’est le cas de prendre à rebours le vers d’Horace : Segnius irritant… Mais si cette raison est suffisante pour les traits extérieurs du caractère, par exemple encore pour le mouchoir de Dorine, il me semble qu’elle ne suffit plus pour les traits moraux, s’ils étaient véritablement en contradiction avec le caractère du personnage, car on pourrait toujours justifier par cette même raison de l’optique théâtrale toutes les exagérations et même les contresens dans les caractères comiques. […] Tout porte à supposer que, tout entier à l’administration de son théâtre et à la composition de ses pièces, il mit peu de temps de reste pour se livrer à la philosophie, qu’il n’en prenait que ce qui était conforme au bon sens ; qu’il ne s’occupait pas non plus beaucoup de religion, mais que l’impiété insolente, jointe aux mauvaises mœurs (ce qui était fréquemment le cas), lui était désagréable ; que la dévotion outrée, affectant l’horreur du théâtre, devait facilement se tourner pour lui en cagotisme et en hypocrisie ; qu’en un mot, sur toutes ces questions, il était placé au point de vue mondain et latitudinaire, sans aucune hostilité systématique et en tout cas sans dépasser le déisme14.

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

En ce cas nous aurions rendu le plus mauvais service à Moliere en indiquant ses imitations, nous l’aurions fait bien criminel. […] Le Chevalier lui peint les agréments de ces amourettes, & lui demande son secours, en cas qu’il ait besoin de lui.

29. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Dans le premier cas, l’œuvre est comique ; dans le second cas, elle est plaisante.

30. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Elle en avait besoin enfin comme d’une précaution contre elle-même, contre son inclination pour le roi, dans le cas où la bienveillance de ce prince, réputé si galant, viendrait à passer avec elle les bornes de la protection. […] Il me reste toujours assez de peine dans les cas particuliers, etc. »

31. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Dans ces cas-là, nous mettons des guillemets. […] En tout cas le personnage le plus ridicule de la pièce est Argan, qui ne représente pas un préjugé, mais une manie, une phobie et une lâcheté, à savoir la peur de la mort. […] J’ajoute qu’Angélique ne plaide point du tout une thèse générale, qui serait le seul cas où l’on serait — très peu mais quelque peu — autorisé à supposer que Molière parle par sa jolie bouche ; elle plaide son cas qui est celui-ci : on l’a épousée sans qu’elle y consentît, et avant les paroles qu’on nous cite et qu’on nous cite comme la pensée centrale de la philosophie de Molière elle dit : « La foi que je vous ai donnée ! […] Un courtisan doit lui dire : « Vous leur faites, Seigneur, en les trompant, beaucoup d’honneur. » En tout cas il le dit lui-même. […] Dans ce dernier cas la comédie n’est pas la peinture de la profession, elle en est la parodie.

32. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Puissé-je donc, en cas d’événement, Rentrer comme aujourd’hui toujours heureusement. […] Il lui tardoit d’être au printemps pour avoir un habit délicieux en cas de paix, ou pour entrer en campagne s’il y avoit guerre. […] Je reviendrai demain matin savoir quel cas vous aurez fait de mon placet.

33. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

En tout cas, nous l’adopterons un instant : on peut s’en servir pour marquer les progrès du génie de Molière. […] Mais ce n’est point le cas du Tartuffe. […] des accidents, des cas fortuits, des hasards imprévus ? […] Dans ce cas, on pourrait les détacher de la pensée, qui garderait sa force et sa valeur propres. […] C’est le cas de plusieurs de ses farces; c’est aussi le cas de Georges Dandin et de L’Avare.

34. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Quand don Juan fait sa belle tirade contre le mariage et le faux honneur d’être fidèle, quand il demande à Sganarelle, ébloui par son éloquence sophistique, ce qu’il a à dire là-dessus, le timide bon sens de Sganarelle répond : « Ma foi, j’ai à dire… Je ne sais que dire : car vous tournez les choses d’une manière qu’il semble que vous avez raison, et cependant il est vrai que vous ne l’avez pas… Je suis tant soit peu scandalisé de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites, et vous jouer ainsi d’un mystère sacré502… » Et quand Sganarelle n’est pas bridé par la crainte, il ne se gêne pas pour appeler cet épouseur à toutes mains « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou503 ; qui passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances chrétiennes qu’on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons504. » Qui ne rit encore, en repensant au refrain terrible qui met en fuite le pauvre Pourceaugnac : La polygamie est un cas, Est un cas pendable505 ?

35. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

En tout cas, l’épreuve nous coûtera moins cher, dans tous les sens ; nous en serons quittes pour un peu de temps perdu. […] Il fait plus de cas d’un bon rôti que d’un bon mot, et visite plus souvent sa cuisine que sa bibliothèque. […] Rien n’est plus malaisé pour une belle-mère encore jeune que de se conduire dans un tel cas avec assez de prudence pour ménager toutes les susceptibilités. […] Sans doute, la raison du père de famille Est le meilleur gardien qu’ait une jeune fille ; Il faut de ses conseils faire le plus grand cas, Mais pourtant ils n’ont pas le pouvoir qu’ils n’ont pas.

36. (1910) Rousseau contre Molière

Il convient qu’Alceste est plus digne d’amour que lui et il se retire devant lui dans le cas où, dégagé de Célimène, il reviendrait à Eliante. […] Son cas est tout à fait celui du bourgeois gentilhomme ; mais plus grave. […] Cependant, s’il est analogue, le cas est un peu différent. […] Voilà en quoi le cas de Tartuffe est analogue au cas de Don Juan. […] , mais qu’encore (et c’est très vrai) il y a plus de chance qu’on l’adore dans le cas où on ne le connaît point.

37. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Elle accourt vers Sganarelle, lui dit d’un air troublé que Valere vient de jetter dans sa chambre une boîte d’or avec une lettre, & le prie d’aller lui rendre le tout, sans décacheter le billet, afin de lui faire voir le peu de cas qu’on en fait. […] Le bon Pere le prit en particulier, & lui dit mille choses sur le peu de considération qu’il avoit pour lui, de faire si peu de cas des paroles qu’il lui donnoit, & de son propre honneur. « Qu’ai-je donc fait encore, mon Révérend Pere ?...

38. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313

Cela est vrai ; mais Moliere, dans le même cas, se tire plus adroitement d’affaire que ses successeurs.

39. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Ce rat le cas de Molière ; il essaya d’arranger la sienne de façon à en tirer la plus grande somme possible de bien-être et de plaisir. […] Son mal s’aggrave, et, bien qu’il ait jugé les guérisseurs du premier coup, il fait ce que les plus sceptiques font en pareil cas : il les appelle de nouveau, et les plus considérables, les plus renommés. […] Je m’empresse de dire qu’on ne saurait comparer le cas de Molière à celui de Swift ou de Jean-Jacques Rousseau, qui, à un moment de leur existence, furent véritablement des fous, et mirent dans leurs œuvres, surtout le second, quelque chose de leur folie. […] En tout cas, il était assez préoccupé de l’hypocondrie pour instituer dans Monsieur de Pourceaugnac une longue consultation où elle est décrite avec une complaisance singulière. […] En ce cas, il se serait vengé de sa crédulité d’autrefois en la raillant.

40. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474

Ma fille, en cas pareil, me vaudra bien, je crois, Et n’est pas un parti moins sortable que moi.

41. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Il ne lui pardonnait pas surtout le regret qu’il exprima, dit-on, d’avoir composé des comédies; et le grand philosophe ne l’était pas assez pour oublier ses rancunes, alors même qu’il se constituait le juge de son ennemi, ce dont le moindre sentiment d’équité cependant aurait dû lui faire un devoir en pareil cas. […] Dans tous les cas, comme les personnages et les mœurs qu’ils reproduisent appartiennent à un autre temps, nous ne croyons pas, malgré leur mérite, qu’il soit nécessaire de nous y arrêter. […] Dans ce cas, et pour arriver à ce but, il ne faudrait assurément donner à Tartuffe qu’un maintien honnête et décent, et non l’attitude et la physionomie d’un cafard. […] Mais dans la pensée même qu’on suppose à Tartuffe, qu’il serait charmé de voir administrer à Damis cette correction, il connaît trop bien le caractère têtu de son ami pour ne pas savoir que la résistance en pareil cas est ce qui le pousserait le plus à se satisfaire. […] Dans tous les cas, il y a là, ce me semble, une inconvenance des plus choquantes.

42. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Godeau, de l’Académie française, évêque de Vence, ayant adressé à Voiture un défi de vers galants en honneur de cette belle personne, Voiture lui adressa ce rondeau fanfaron : Comme un galant et brave chevalier, Vous m’appelez en combat singulier D’amour, de vers et de prose polie ; Mais à si peu mon cœur ne s’humilie, Je ne vous tiens que pour un écolier ; Et fussiez-vous brave et docte guerrier, En cas d’amour, n’aspirez au laurier.

43. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Avait-il les motifs qui peuvent, dans ce cas, faire un devoir de la sincérité, ou ceux qui peuvent la faire excuser ? […] La critique, en particulier, n’est utile qu’au talent; en public, elle est utile au goût: hors ces deux cas, à quoi sert-elle? […] Je réponds : Oui, c’est ce que doit faire le poète comique; mais c’est ici le cas de rappeler le mot d’Horace : Qui empêche de dire la vérité en riant? […] Jamais il ne fut mieux dans le cas de dire, Je prends mon bien ou je le trouve, car une idée perdue dans une assez mauvaise nouvelle que personne ne lit lui a fourni une scène admirable. […] Il écoutait volontiers les avis, quoique probablement il ne fit pas grand cas de ceux de sa servante.

44. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Comme il a besoin encore de plusieurs autres personnages, & qu’il ne peut pas les jouer lui-même, crainte d’être reconnu, il fait agir une Languedocienne & une Picarde, qui feignent d’avoir été épousées par M. de Pourceaugnac ; un déluge d’enfants qui le suivent par-tout en l’appellant papa, papa ; des Avocats qui lui disent que la polygamie est un cas pendable ; des Suisses qui lui proposent d’aller en greve voir pendre un Limousin nommé M. de Pourceaugnac ; un Exempt qui feint de l’avoir reconnu, de vouloir le mener en prison, & qui s’assure de lui, jusqu’à ce qu’il soit bien loin de Paris.

45. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

J’exige en pareil cas les expressions les plus authentiques. — Pour moi, repliqua Lucile, je ne veux point écrire des choses de cette espece. . . . . . . . . . . . . . .

46. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Mais je suis trop avant pour reculer arriere ; C’est affaire en tout cas à rendre la rapiere. […] Çà, je pose le cas que mon homme est venu : Nous avons dégaîné, nous sommes en présence, Tâchons de lui donner au milieu de la panse.

47. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

La cinquieme scene du quatrieme acte de l’Imposteur est dans ce cas. […] On fait assez de cas de son oncle Damis : Qu’en dites-vous, Madame ?

48. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Pour le cœur, dont sur-tout nous devons faire cas, On sait, sans vanité, que je n’en manque pas ; Et l’on m’a vu pousser, dans le monde, une affaire D’une assez vigoureuse & gaillarde maniere. […] La Comtesse se persuade que tout le monde l’aime ; mais elle a quelque sujet de le croire, puisque le Marquis lui fait sa cour publiquement, & que le Joueur lui a fait sans doute quelque déclaration dans le besoin urgent ; il dit lui-même, en ce cas je pourrois rabattre sur la veuve la Comtesse sa sœur : & cette différence seule la rend bien moins comique que Bélise, à qui Clitandre est obligé de dire, je veux être pendu si je vous aime, sans qu’elle soit détrompée.

49. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

On ne peut dire si le caractère de Beltrame existait avant lui ; mais, en tout cas, il le fixa, le perfectionna et lui donna une importance toute nouvelle.

50. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

On va s’écrier qu’en ce cas-là le Misanthrope par air ne peut être que mauvais, parceque le Misanthrope de Moliere passe pour le chef-d’œuvre de tous les théâtres. […] En ce cas-là le héros ressemblera au Glorieux par la haute idée qu’il aura de lui, & il sera un modele du côté de la probité.

51. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Il vous le dit : c’est par suite de la doctrine des restrictions mentales, Afin que pour nier, en cas de quelque enquête, Il eût d’un faux-fuyant la faveur toute prête, Par où sa conscience eût pleine sûreté À faire des serments contre la vérité786. » Enfin Molière a tracé le portrait de l’honnête homme chrétien, tel qu’il l’entendait ; et ce portrait est très-beau. […] Doué d’un bon sens solide, il a mieux jugé les cas très-délicats que présente la pratique de cette loi, et mieux exprimé comment elle doit être respectée jusque dans ses moindres prescriptions.

52. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Il est certain qu’elle se réunissait à Caen dans cette maison de l’Ermitage, propriété du sieur Bernières-Louvigny, et qu’elle comptait parmi ses membres, que même elle avait eu pour fondateur, ce dévot très mystique, précurseur de MmeGuyon, apôtre d’une « certaine espèce d’oraison, sublime et transcendante, que l’on appelle l’occasion purement passive, parce que l’esprit n’y agit point. » Même Bernières-Louvigny était parmi les gens du Saint-Sacrement « en si grande vénération »que « peu s’en fallait qu’ils ne le canonisassent. » — Il était vrai aussi qu’une « union et correspondance » toute particulière régnait « entre la Compagnie de Paris et celle de Caen. » — On ne pouvait nier enfin que l’idée d’implanter le catholicisme au Canada était des plus chères à la Compagnie du Saint-Sacrement, et, spécialement, à celle de Caen : Mgr de Laval-Montigny, le célèbre évêque de Québec, était l’élève en mysticité de M. de Bernières et « avait longtemps demeuré à l’Ermitage. » En tout cas, pour la Compagnie, la gravité de cette dénonciation consistait en ce qu’à l’occasion de ces indécences ridicules, non seulement le groupe de Caen était complètement dévoilé, avec les noms de son fondateur et de ses membres principaux, avec les lieux et jours de ses séances; mais encore son affiliation à la Compagnie de Paris se trouvait révélée, ainsi que l’existence « d’autres semblables compagnies dans plusieurs grandes villes du Royaume. » On disait expressément « leurs occupations, » leur organisation intérieure, leur méthode ; le vrai nom de la Compagnie était imprimé en toutes lettres ; on affirmait qu’elle n’était « autorisée ni par le Roy, ni par les évêques, ni par les magistrats ; »qu’elle était tout à fait secrète, à la différence des congrégations et « associations » des Jésuites; et bien que l’auteur du Mémoire se défendit de vouloir répandre son pamphlet partout, le tirage en fut assez grand pour qu’aujourd’hui l’on en retrouve de nombreux exemplaires : de l’aveu de d’Argenson, « quelque soin que se donna la Compagnie, pour le supprimer, elle n’en put jamais venir à bout. » D’ailleurs, le dénonciateur anonyme prenait bien soin de communiquer son factum « à ceux à qui il appartient de connaître et de corriger les excès que l’on y représente, »c’est-à-dire aux « supérieurs » de l’Etat ou de l’Eglise. […] Ce qu’il y a, en tout cas, de probable, c’est que sa dupe en faisait partie. […] Ce fut le cas ici.

53. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

La scene de Marinette & Gros René qui, dans le Dépit amoureux, suit celle d’Eraste & de Lucinde, est dans ce cas ; je l’ai déja citée ailleurs.

54. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Il écoutait volontiers les avis, quoique probablement il ne fît pas grand cas de ceux de sa servante.

55. (1802) Études sur Molière pp. -355

En ce cas ce dénouement n’est pas bon, puisqu’Alceste, loin d’amener la rupture, veut au contraire s’enterrer à la campagne, avec sa perfide, et qu’elle le refuse ; le personnage vertueux serait donc puni : dira-t-on que la pièce est dénouée par le mariage de Philinte et d’Éliante ? […] Peut-être serait-ce ici le cas de s’écrier, Qu’en dirons-nous grands dieux ! […] Le goût mit peu à peu L’Avare à sa véritable place, malgré les jaloux, malgré Racine même ; c’est le cas d’appliquer ici ces deux vers de La Métromanie : Mais à l’humanité, si parfait que l’on fût, Toujours par quelque faible on paya le tribut. […] Dans Arlequin dévaliseur de maisons, pièce italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeune beauté dont il est épris fait un cas singulier de la vieillesse, et Pantalon donne sa bourse à celui qui flatte son amour-propre ; ici, Frosine attaque notre avare avec les mêmes armes, mais il sort vainqueur et sans bourse délier de ce combat terrible. […] Je l’ignore ; en tout cas, celui-ci s’en vengea bien noblement75.

56. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

C’est fort heureux, bon Goudouli, que vous ayez existé, — sans quoi le mauvais cas où je me suis mis eût été cuisant à mon amour-propre de Méridional.

57. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134

On pourra me nier cette vérité ;                                             Mais en tout cas, Les exemples fameux ne me manqueront pas.

58. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215

A ce compte, mon mal n’étoit donc qu’une peur ; Et mon front avoit tort de croire son cas sale.

59. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

En ce cas, je n’ai plus rien à dire, Et vous avez raison, vous, de faire pleurer ; Puis, c’est votre plaisir, il faut vous y livrer.

60. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

Depuis, Tristan envoyait sans doute ses œuvres à Madeleine Béjart ou à Molière, et en tout cas ni Molière, ni Madeleine ne pouvaient se désintéresser des œuvres de Tristan.

61. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Presque toujours souffrant, et ayant en vain demandé l’adoucissement de ses maux à des hommes qui se vantaient du pouvoir de les guérir, il était naturel qu’il fît peu de cas d’un art, dont les promesses sont si trompeuses, les moyens si insuffisants, les erreurs si fréquentes et si funestes. […] Comme ces deux grands moralistes, il a sans doute eu le tort de condamner, d’une manière trop absolue, un art dont l’utilité, en beaucoup de cas, ne saurait être niée raisonnablement ; de lui contester tous les heureux succès, en lui imputant tous les accidents fâcheux ; enfin de ne pas séparer l’abus de l’usage, et surtout de ne pas distinguer assez l’impuissance qui tient à l’inexpérience, à la présomptueuse impéritie des hommes, de l’impossibilité qui résulte de la nature éternelle des choses.

62. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Peut-être même le peu île cas que l’on fait de la gaîté fantastique, peut-il tourner à l’avantage du comique fondé sur l’observation, dans lequel les auteurs dramatiques français ont surtout montré de la finesse et de l’esprit, et où Molière, en particulier, passe pour être un grand maître. […] Il est rare qu’une pièce nouvelle obtienne un succès bien marqué, et dans tous les cas, ce succès n’est jamais de longue durée, car on s’aperçoit bientôt que l’on n’a devant les yeux que des choses déjà connues, à peine déguisées par de légers changements. […] Dans la haute comédie, le raffinement de la société française assure aux acteurs de cette nation une grande supériorité ; mais quant à la déclamation tragique, il faut que l’acteur cherche moins à faire briller son talent qu’à entrer dans l’esprit de la composition, et il est douteux que ce soit le cas en France, Les poètes du siècle de Louis XIV surtout, auraient je crois assez de peine à reconnaître leurs tragédies telles qu’on les joue aujourd’hui.

63. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Parcequ’Arnolphe y parle avec un sérieux déplacé qui le rend ridicule, & qui, nous rappellant sans cesse la différence qu’il y a de sa déclaration à celle que font en pareil cas tous les hommes, ne peut qu’exciter chez nous l’envie de nous moquer de lui.

64. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

En tout cas, qu’elle soit Madame, & qu’il en arrive tout ce qu’il pourra.

65. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

« En ce cas, je suis mort, répondit le pauvre malade, car c’est moi qui suis Arlequin. » La différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au théâtre est curieusement caractérisée dans une anecdote relative au fameux Santeul, le fantasque chanoine de Saint-Victor.

66. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

C’est ce qu’on ne peut affirmer ; mais c’est aussi ce qu’on ne peut nier, et elle a l’avantage en tout cas de nous rappeler une autre des origines, je ne dis pas du génie, mais de la disposition d’esprit de Molière: son caractère de bourgeois libertin et indépendant. […] En tout cas, de quelque côté que soit la première faute, Molière a souffert, et profondément souffert de ce mariage. […] En effet, le romanesque demeure toujours à l’état d’anecdote  : il a fallu tout un ensemble de circonstances particulières pour former le sujet de don Bertrand de Cigarral ou de Don Japhet d’Arménie : et c’est même sur la singularité du cas que compte Thomas Corneille pour attacher le spectateur. […] Caractérisés comme sont ces personnages, c’est à eux, c’est à leur condition, il leur situation qu’on demande la raison des bizarreries, et en tout cas de la variété « inorganique » du style de Molière.

67. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Mais, dans les deux premiers cas, on peut d’autant mieux se passer d’elles, qu’elles ne sont bonnes qu’à donner à la critique un esprit étroit, petit et taquin. […] Elle doit être intelligente, et intelligente au point de subordonner toujours, en cas de conflit, les impulsions de la nature aux préceptes positifs de la raison. […] Chacune d’elles naît accompagnée de mille autres, dont la moindre l’altère entièrement ; les exceptions s’accumulent sur les exceptions, et réduisent la prétendue loi fondamentale à n’être plus que l’expérience de quelques cas particuliers320 ».

68. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Le burlesque Scarron est dans le cas.

69. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Le genre larmoyant est sur-tout dans ce cas-là : je n’ai pas eu besoin de faire de grandes recherches pour trouver la plupart de ses prétendus chefs-d’œuvre dans les fatras dont nos Ancêtres ou les étrangers rougissent ; mais je serai discret.

70. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479

Goldoni l’idée de faire son Bourru bienfaisant : en tout cas c’est un prêté pour un rendu, & il y a grand plaisir à voir commercer ainsi les grands hommes.

71. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Le Marquis est contraint, en cas qu’il n’épouse pas Hortense, à lui donner deux cents mille livres. […] J’espere que non : en tout cas, je lui paierois la somme, pourvu qu’auparavant la personne qui a pris mon cœur, ait la bonté de me dire qu’elle veut bien de moi.

72. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Je ne sais si je survivrai au coup mortel qu’il m’a porté ; mais si tu fais quelque cas de ma tendresse & de mes ordres, si ton amour fut vrai, tu peux me le prouver dans cette occasion. […] Arlequin tâche de la consoler, en lui faisant voir la liste27 des femmes que son maître à mises dans le même cas.

73. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516

Moliere est dans ce cas, dans son Dépit Amoureux.

74. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

Elle paraît avoir aussi fait grand cas de la marquise de Sablé et de la comtesse de Maure, fort recherchées alors comme beaux esprits.

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