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18. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

« On me dira peut-être que si Molière avait eu une connaissance si parfaite de ce qui devait réussir au théâtre, il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusieurs de ses pièces froidement reçues du public. […] « L’Amphitryon de Molière réussit pleinement et sans contradiction ; aussi est-ce une pièce pour plaire aux plus impies et aux plus grossiers comme aux plus délicats. […] Ainsi, Molière trouva l’amour souverain du théâtre, et ne voulant pas l’en bannir tout à fait, il n’oublia rien pour en diminuer le pouvoir, et le présenter sous une forme honnête ; mais il n’en fit pas assez pour y réussir. […] Pour y mieux réussir, il se présente à Pantalon comme un homme habile dans le commerce, et le prévient sur-le-champ en sa faveur. […] Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâtre français ?

19. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [16, p. 46-47] »

[16, p. 46-47] 1724, Carpenteriana, p. 223-224 Molière lisait ses comédies à une vieille servante nommée Laforest ; et lorsque les endroits plaisants ne l’avaient point frappée, il les corrigeait, parce qu’il avait éprouvé plusieurs fois que ces endroits ne réussissaient point.

20. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Elle eut un succès qui passa ses espérances : Comme ce n’était qu’une pièce d’un seul Acte qu’on représentait après une autre de cinq, il la fit jouer le premier jour au prix ordinaire, mais le peuple y vint en telle affluence, et les applaudissements qu’on lui donna furent si extraordinaires, qu’on redoubla le prix dans la suite ; ce qui réussit parfaitement à la gloire de l’Auteur, et au profit de la Troupe. […] Enfin en 1673 après avoir réussi dans toutes les Pièces qu’il a fait représenter, il donna celle du Malade imaginaire, par laquelle il a fini sa carrière à l’âge de cinquante-deux ou cinquante-trois ans.

21. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [81, p. 127] »

Auteur comique mineur, Cailhava réussit à faire jouer une douzaine de comédies sous l’Ancien Régime par les comédiens-français et les comédiens-italiens.

22. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Cette piéce réussit, & la cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à la hâte pour la divertir. […] Madame Dacier, qui étale toutes les beautés de la piéce latine, n’auroit pas réussi à faire pancher la balance en faveur de Plaute ; le paralléle des deux comédies n’auroit servi qu’à montrer la supériorité de l’auteur moderne sur l’ancien. […] Soit habitude, soit difficulté de réussir autrement, on continua d’écrire en vers alexandrins. […] Il eut même des difficultés à surmonter pour y réussir ; & ne se corrigea de cette volubilité, si contraire à la belle articulation, que par des efforts continuels, qui lui causerent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort, & dont il sçavoit tirer parti en certaines occasions. […] Ces nouveaux comédiens, qui jusques-là avoient joué pour leur plaisir, flatés par quelque succès, voulurent tirer de l’argent de leurs représentations, & s’établirent dans le jeu de paûme de la croix blanche au fauxbourg saint Germain ; mais leur projet ne réussit pas.

23. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [46, p. 78-80] »

Pour exemple nous citerons la ruse qu’emploie la femme de Georges Dandin, lorsqu’elle fait semblant de se tuer, et qu’elle réussit, par la frayeur qu’elle lui cause, à le mettre dehors et à rentrer chez elle.

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

Elle y réussit, & part lestement avec son amant sans témoigner le moindre scrupule de manquer aux bienséances. […] Cette clause n’amuse pas Eraste : son valet Crispin entreprend de le rendre légataire universel, & y réussit, en jouant le personnage des deux Normands que Géronte n’a jamais vus, & en faisant mille folies pour indisposer le vieillard contre eux. […] Sganarelle, Alnolphe, le Sicilien, prouvent que ce n’est pas le moyen de se rendre aimables ; Ariste leur apprend dans l’Ecole des Maris comment ils doivent se comporter pour y réussir, & les exhorte à ne pas ajouter la malpropreté & l’humeur chagrine aux désagréments de la vieillesse. […] « George Dandin réussit pleinement. […] Mais, bornés seulement à le suivre lorsqu’il descend avec ses personnages dans les détails immenses de la philosophie pratique, tâchons de l’imiter en cela autant qu’il nous sera possible ; &, pour y mieux réussir, apprenons de lui-même l’art de l’Imitation, cet art si rare, auquel il doit les trois quarts de sa gloire.

25. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Moliere donna son Festin de Pierre en prose, & il ne réussit pas. […] On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, & qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire, où l’esprit seul soutient l’Auteur, que dans la versification, qui, par la rime, la cadence & la mesure, prête des ornements à des idées simples que la prose n’embelliroit pas. » Voilà, graces à M. de Voltaire, les comédies en prose justifiées.

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

Comment réussirai-je à enchaîner naturellement les événements, & à établir entre les scenes la succession convenable, si je suis occupé de la nécessité de rapprocher tel personnage de tel autre ? […] Une piece d’un nouveau genre paroît, elle est soutenue par une cabale puissante, un acteur en impose à la multitude en y extravagant ; on part de là pour dire que toutes les pieces doivent être faites & représentées comme celle-là : elle a réussi, il n’importe comment.

27. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Deux parties essentielles lui sont nécessaires pour y réussir, l’accent, et le geste. Ainsi il doit étudier son extérieur, et cultiver sa prononciation, pour savoir ce que c’est que de varier les accents, et de diversifier les gestes à propos, sans quoi il ne réussira jamais. […] L’aventure du Minime l’a réjoui ; j’ai eu en vue de réjouir ; si je n’y avais pas réussi, ce serait un sujet de me reprendre. […] il réussirait, il a de la disposition ».

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124

Je vous prédis donc que vous ne réussirez jamais à faire une bonne piece à caractere, si vous ne commencez par vous exercer dans les sentiers compliqués d’une intrigue adroite & vigoureuse.

29. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »

Nommé proconsul en Espagne en -211 lors de la deuxième guerre punique, il prit Carthagène, battit Hasdrubal Barca en -209, puis grâce à ses alliances avec les principaux chefs ibères, commença la conquête de l’Andalousie et réussit à chasser les Carthaginois d’Esapgne (-206).

30. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »

Sur les certificats de deux membres de l’académie des sciences, il avait obtenu un privilège exclusif pour sa machine, qui lui coûta beaucoup, et qui ne réussit point : la fameuse Lecouvreur286, amante du comte, s’écriait, après cette dépense inutile, que diable allait-il faire dans cette maudite galère ?

31. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Les comédies de ce genre sont premiérement moins naturelles, moins vraisemblables que les pieces dans lesquelles on n’admet aucun être surnaturel ; en second lieu l’Auteur ne sauroit que très difficilement y ménager une intrigue : si à force d’art il y réussit, cette intrigue doit, de toute nécessité, être défectueuse, puisqu’elle ne peut jamais rouler sur le principal personnage. […] C’est un rien qui nous place, un rien qui nous détruit : Un amant pour un rien révolte une maîtresse,  Et par un rien un autre la séduit :   Un rien fait tomber une piece,   Un rien fait qu’elle réussit.

32. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

En quoi il comptait bien de réussir, parce qu’il avait accoutumé sa Troupe à jouer sur-le-champ de petites Comédies, à la manière des Italiens. […] Mais Molière connaissait déjà le point de vue du Théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le Public ; et ce principe lui a toujours réussi dans tous les caractères qu’il a voulu peindre. […] Cette femme prit la résolution de courir la Province avec sa Troupe, qui réussit assez partout à cause de son Acteur. […] Ils y réussirent ; et Molière pour rendre leur union plus parfaite quitta l’usage du lait, qu’il n’avait point discontinué jusqu’alors ; et il se mit à la viande. […] Il n’y avait pas un Poète qui n’en eût fait ; mais il y en eut peu qui réussirent.

33. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Des personnages de ce genre firent réussir longtemps les Visionnaires de Desmarets, détestable pièce que la sottise et l’envie osèrent encore opposer aux premiers ouvrages de Molière. […] Molière, qui avait un talent trop vrai pour réussir dans un genre faux, apprit depuis à ses détracteurs, quand il fit le Misanthrope, le Tartufe et les Femmes savantes, que les comédies de caractère et de mœurs étaient le vrai genre sérieux; mais il ne leur apprit pas à y réussir comme lui. […] Molière, pour contenter sa troupe, fut obligé d’en faire un ; mais ce fut le seul qui ne réussit pas. […] Il réussit, et c’est le seul que l’on joue encore. […] Il ne se dément pas un moment ; il n’est jamais déconcerté; il prend ici Orgon par son faible, et se tire du plus grand embarras par le seul moyen qui puisse lui réussir.

34. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Je crois que pour y réussir il suffit d’avoir ce qu’on appelle l’esprit de saillies & de bons mots ; mais c’est à mon sens une chose des plus hardies que d’imaginer, comme a fait Moliere, une comédie en trois actes de scenes détachées, telle que les Fâcheux. […] Il est vrai, d’un côté mes soins ont réussi, Cet adorable objet enfin s’est adouci : Mais d’un autre on m’accable ; & les astres séveres Ont contre mon amour redoublé leurs coleres.

35. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »

[56, p. 89-93] L’abbé Batteux235, dans ses principes de littérature, s’exprime ainsi sur Molière : « Molière tâcha de réunir les caractères de Térence* et de Plaute*, et il y a réussi en beaucoup d’endroits.

36. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Paris en a plusieurs : le Marais, l’Hôtel de Bourgogne, le Palais-Royal ; il y a la troupe espagnole qui a fait four à la ville, mais que la reine a fait réussir à la cour ; il y a les Italiens, qui alternent au Palais-Royal avec la troupe de Monsieur. […] Et vous voyez un homme enchanté ; il à réussi ; elle est simple au delà de ce qu’on peut imaginer, elle en dit à le faire pâmer de joie ; jusque là que, l’autre jour, elle est venue lui demander Avec une innocence à nulle autre pareille Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille ! […] … Qu’il a fait ce qu’il a pu : qu’il n’a pas réussi. […] Tout réussissait alors à Molière. […] Je sais qu’on me dira que l’éducation d’Ariste, qui lui a réussi avec Léonor, n’a pas réussi à Molière avec Armande Béjart.

37. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »

En fait il n’était pas sans talent, et ses premières pièces, Pyrame et Thisbé (1674) et Tamerlan ou la Mort de Bajazet (1675), ont bien réussi ― le succès de celle-ci aurait même été étouffé par Racine.

38. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il prit le parti d’assiéger son père pour obtenir la permission d’étudier, et il finit par y réussir. […] Tartuffe n’a pas seulement l’astuce du faux dévot; il a encore l’effronterie du pied-plat qui a réussi. […] Avec quel degré de puissance réussit-elle à les faire vibrer ? […] Il prise l’habileté, surtout celle qui réussit. […] Elle lui joue des tours pendables, et réussit toujours à mettre les torts du côté de Georges Dandin.

39. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Je veux croire qu’après cette réponse consolante le Tailleur puisse naturellement se fier au Marquis ; je veux croire que le Marquis, ayant dessein d’emprunter encore au Tailleur, puisse naturellement se persuader qu’il y réussira en le traitant ainsi : mais on m’avouera que la scene de Moliere étant aussi naturelle pour le moins, & beaucoup plus agréable, Dufresny doit nous paroître aussi téméraire que ridicule d’avoir voulu lutter avec lui. […] Pour y réussir, il se déguise & cajole les deux tantes.

40. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Le dernier lui réussit. […] On s’occupe du projet de faire réussir le comique larmoyant.

41. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

La Princesse d’Élide (disparue du théâtre depuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi bien qu’à la cour ; le Mariage forcé, de même, eut son plus beau succès le premier. — C’est que de toutes ces pièces, même des meilleures, même de celles qui se passeraient le moins malaisément de secours étrangers, Molière eût dit volontiers ce qu’il disait de l’Amour médecin, dans son Avis au lecteur : « Il serait à souhaiter que ces sortes d’ouvrages pussent toujours se montrer à vous avec les ornements qui les accompagnent chez le roi. » Cependant, à ses moments perdus, ce fournisseur de Sa Majesté composait pour lui-même et pour le vulgaire quelques autres pièces, comme l’École des femmes, Don Juan, le Misanthrope, Tartufe (dont les trois premiers actes, il est vrai, furent d’abord essayés à Versailles quelques jours après le divertissement de l’île enchantée), enfin les Femmes savantes. […] Nous concevons qu’il ait réussi dans une fête où chacun s’applaudissait d’être convié, parmi les magnificences du surintendant, à la lumière du roi-soleil, — alors dans son premier éclat, deux ans après la paix des Pyrénées, cinq mois après la mort de Mazarin, à l’heure même où l’on découvrait que ce prince (le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monarque en peinture. » Ajoutez qu’on était disposé à la bienveillance par la bonne chère, et qu’il fallait passer le temps jusqu’au feu d’artifice.

42. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Il y réussit admirablement par la peinture de nos vices et de nos ridicules. […] C’est en 1671, dans toute la force de son génie, quand il ne manque plus à ses chefs-d’œuvre que les Femmes savantes et le Malade imaginaire, que Molière donne les Fourberies de Scapin, et qu’il exalte un héros de la même volée que Mascarille et Sbrigani, roi de la pièce d’un bout à l’autre, qui dresse les fils de famille à courir les filles258 et à insulter leurs pères259, qui vole plus effrontément que tous ses prédécesseurs260, avec un entrain si victorieusement comique qu’il est impossible à l’âme la plus ferme de résister au fou rire causé par le mulet et la galère 261, et de n’être pas, malgré tous les principes, enchantée de voir réussir ces admirables fourberies.

43. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

La commedia dell’arte en France Nous avons expliqué comment et dans quelles circonstances les Italiens réussirent à représenter des pièces dont le dialogue était abandonné à l’inspiration de chaque acteur. […] On peut se figurer le docteur Gratiano ou Franca-Trippa essayant de dérider le front menaçant des soldats de Calvin, et douter qu’ils y réussirent.

44. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Le maréchal d’Albret, alors comte de Miossens, lui avait fait la cour et n’avait pas réussi ; mais il avait conçu pour elle une estime et une tendresse qui ne finirent qu’avec sa vie, plus de vingt ans après. […] Madame de Montespan la détourna de son dessein, et se chargea de faire réussir près du roi la demande d’une pension.

45. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Voici encore une troisiéme Epitaphe en Vers François    Cy gît qui parut sur la Scene,    Le singe de la vie humaine,    Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la mort, ainsi que de la vie, Etre l’imitateur, dans une Comédie, Pour trop bien réussir il réussit très-mal ;    Car la mort en étant ravie,    Trouva si belle la copie,    Qu’elle en fit un original.

46. (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119

Il est vrai même qu’il a mieux réussi pour les Vers dans l’Amphitryon, où il a pris la liberté de faire des vers irréguliers.

47. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Comme le naturel et la franchise formaient la base de son talent, il ne put réussir dans les sujets qui demandent des formes plus idéales : il échoua dans ses tentatives tragiques. […] Le dessein que cette société avait formé de s’établir à Paris n’ayant pas réussi, Molière, qui en faisait partie, proposa à ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. […] De Visé parle ainsi du sieur Hubert : « Cet acteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les pièces de Molière, et comme il était entré dans le sens de ce fameux auteur, par qui il avait été instruit, il y réussissait parfaitement. […] Mademoiselle Duparc revint avec Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le théâtre du Petit-Bourbon, et sur celui du Palais-Royal, que dans les différentes villes du royaume qu’elle avait parcourues. […] La perle des enfarinés, Jodelet, y parla du nez, Et fit grandement rire, parce Qu’il est excellent pour la farce ; Et pour le docteur Gratian, Estimé de maint courtisan, Avec son jargon pédantesque, Y parut tout-à-fait grotesque ; Enfin y réussirent tous En leurs personnages de fous ; Mais, par ma foi, pour la folie, Ces gens de France et d’Italie, Au rapport de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints.

48. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Réussiront-ils ? ne réussiront-ils pas ?

49. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

Il affirme que, de tous les Don Juan du xviie siècle, celui de Molière fut le seul qui ne réussit pas. […] Déjà malade, il ne put, dans la lettre qui parut le 14 février, la veille même de la première représentation de Don Juan, que faire l’annonce de cette pièce, un peu cri style de paillasse : L’effroyable Festin de Pierre, Si fameux par toute la terre, Et qui réussissait si bien Sur le Théâtre-Italien, Va commencer4… Nous ne possédons malheureusement, pour l’année 1665, qu’une seule lettre de Mme de Sévigné, qui n’était pas encore le noble et délicieux feuilletoniste de l’aristocratie du grand siècle, et, dans cette lettre unique, elle ne s’occupe que de l’exil de Fouquet.

50. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258

Il y réussit, il est écouté favorablement : il fait une seconde tentative ; mais au lieu de Léonor, c’est sa gouvernante Maria qui se trouve au tour, écoute les propos amoureux du galant, croit qu’ils s’adressent réellement à elle, & y répond avec la plus grande bonté.

51. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Il entreprit ce voyage dans la vue de s’enrichir par le commerce, & il avoit les talents nécessaires pour y réussir ; il étoit sort rompu dans la science des nombres, & il pouvoit calculer d’un coup de plume ce qu’il y avoit de profit ou de perte dans quelque négoce. […] De me mêler des affaires d’autrui pour de l’argent ; de faire souvent réussir les plus désespérées, ou du moins de les faire durer dix ans, quinze ans, vingt ans.

52. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Cette femme prit la résolution de courir la province avec sa troupe, qui réussit assez partout à cause de son acteur. […] Ainsi, ce n’est pas toujours le mérite d’une pièce qui la fait réussir ; un acteur que l’on aime à voir, une situation, une scène heureusement traitée, un travestissement, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle, sans que la pièce soit bonne. […] Il n’y avait pas un poète qui n’en eût fait ; mais il y en eut peu qui réussirent. […] Le dessein que cette société avait de s’établir à Paris n’ayant pas réussi, Molière, qui en était, proposa à ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. […] « Cet acteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les pièces de Molière ; et comme il était entré dans le sens de ce fameux auteur, par qui il avait été instruit, il y réussissait parfaitement.

53. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Le ridicule n’est qu’un motif de la gaieté comique, le motif le plus ancien et le plus nouveau, la source la plus riche, j’y consens ; mais il est si peu la gaieté elle-même, qu’il ne réussit pas toujours à la provoquer, et que celle-ci peut très bien prendre ailleurs ses inspirations. […] la même chose se passe dans la république des lettres : une cité nombreuse de poètes se contente d’exprimer un type inférieur, une idée abaissée de la comédie ; une cité de poètes d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’idée normale de la comédie, et l’un d’eux a réussi. […] Il a été secondé par les circonstances, et s’il a réussi, il le doit moins à son génie qu’à sa fortune41. […] C’est dans le comique burlesque que Molière a le mieux réussi ; son talent, de même que son inclination, était pour la farce. […] Toutefois, bien d’autres en avaient fait autant avant lui, et je ne vois pas ce qui, dans ce genre, devrait l’ériger en créateur unique et entièrement original… Nous allons examiner brièvement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence… Plusieurs des sujets de Molière ont tout l’air d’être empruntés d’ailleurs, et je suis convaincu qu’il serait possible d’en découvrir la source si l’on parcourait les antiquités littéraires de la farce ; c’est ce qu’atteste formellement le savant Tiraboschi : Molière, dit-il, a tellement tiré parti des comiques italiens, que si on lui reprenait tout ce qu’il en a emprunté, les volumes de ses Œuvres ne seraient pas en si grand nombre… Notre Hans Sachs avait mis en œuvre avec assez de gaieté l’idée de la scène du Malade Imaginaire, où l’on met l’amour de la femme à l’épreuve en supposant la mort du mari… Dans les farces mêmes que Molière a véritablement inventées, il ne laisse pas de s’approprier des formes comiques imaginées chez les étrangers, etc.

54. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

Elle fut plusieurs jours à n’avoir pas la force de s’habiller. » Cette bouderie réussit mieux que la parure affectée et la gaîté feinte.

55. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Cependant, malgré ses faux-fuyants, elle ne réussit pas à conjurer des scènes de plus en plus graves. […] Aussi mériterait-elle sa récompense ; je ne serais pas même étonné que, plus tard, elle réussît à guérir son cher Misanthrope, sinon par l’amour, du moins par l’amitié78. […] Mais ce calcul, s’il le fit, ne réussit guère ; car les mêmes imputations se renouvelèrent. […] Mais l’un n’était qu’une improvisation, et l’autre réussit quand même, grâce à l’émoi que causa la cabale des dévots ligués contre l’auteur du Tartuffe. […] Pour être cru sur parole, il lui suffira des artifices qui réussissent à Éraste auprès de M. de Pourceaugnac148.

56. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Aussi, depuis Molière qui a peint presque tous les caractères, ceux qui ont voulu s’élever jusqu’à sa hauteur, et chercher quelques filons dans cette mine qu’il avait comme épuisée, ont été forcés de partager dans leurs pièces l’attention sur plusieurs caractères à la fois ; ils ont réussi à faire de bonnes comédies de mœurs, mais non des comédies de caractère. […] C’est pour eux qu’il faut frapper plus fort que juste : telle est la maxime constante de ceux qui travaillent pour nos petits théâtres ; tous leurs ouvrages réussissent ; leurs spectateurs accoutumés versent des larmes, tandis qu’un habitué des Français, que la curiosité seule a attiré, baille et finit par s’endormir.

57. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Le second jour, Molière donne la Princesse d’Elide, qu’il a composée exprès et qu’il n’a pas eu le temps d’achever en vers ; la pièce néanmoins réussit ; le sixième jour, il donne les trois premiers actes de Tartuffe : la pièce est interdite. […] Je ne sais ; mais cette audace ne lui réussit pas. […] Or, il y a disconvenance absolue entre le but que poursuit Tartuffe, la séduction d’Elmire, et les moyens qu’il emploie pour réussir. […] Et c’est pourquoi, dans ce pays de France où depuis Faux semblant et Renard, jusqu’à Macette et jusqu’à Basile, les caricatures du mauvais dévot ont abondé toujours et toujours réussi ; c’est pourquoi Molière ayant tracé la plus amusante et la plus vraie est devenu si populaire.

58. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Scaramouche, entre autres, qui vient de l’entendre conseiller à un homme de mérite de ne pas aller à Paris, parce qu’il n’y réussira pas, se met à pleurer sur son sort, à lui qui est un ignorant. […] Dans nos sociétés modernes, moins un homme ressemble à un mari, plus il a de chances de réussir auprès de sa femme ; sans cela, à quoi bon changer ? […] Mais nous avons vu que Molière ne réussissait qu’à demi dans ce genre de pastorale héroïque, que le roi réclamait quelquefois. […] Si j’étais de vous, puisqu’elles réussissent sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein théâtre. […] Il affectionnait particulièrement cette étude dans laquelle il réussissait si bien ; mais les gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses inclinations.

59. (1910) Rousseau contre Molière

Il n’y a pas bien réussi. […] Son Don Juan, œuvre admirable malgré certains défauts de composition, a peu réussi. […] Tartuffe a réussi, mais à cause d’Orgon. […] L’auteur avait voulu expérimenter jusqu’à quel point précis le public du Théâtre libre était anarchiste et il y avait très bien réussi. […] Elle est le juge sans appel, mais point du tout le juge infaillible, et ce n’est pas toujours par ce qu’on a de meilleur que I’on réussit auprès d’elle.

60. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Il y réussit en ne s’arrêtant pas sur la virgule qui devoit être entre ma chere & Lucinde.

61. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Cependant, comme ce même intérêt que le public prend à la chose rejaillit sur les personnes qui se chargent de la faire réussir, j’ai remarqué qu’il aime à ne suivre que la marche d’un seul personnage, & à ne pas partager entre plusieurs l’obligation du succès.

62. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Ils parcoururent le pays avec leur nouveau bouffe qui réussit à merveille et eut accès partout à la faveur de ses pointes : ce à quoi contribuèrent aussi son physique de caricature et sa tenue de campagnard, à savoir la camisole et le pantalon de toile blanche.

63. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Voyons s’il réussira : suivons-le pas à pas. […] Nous voilà rassurés : Orgon a tranché court à l’intrigue, & Tartufe ne pourra pas réussir dans le projet qu’il avoit annoncé.

64. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

La question est de savoir si un vieillard pourra réussir à s’assurer la tendresse et la fidélité d’une jeune tille qu’il épousera ; Molière réduit le problème à cette simple expression : sera-t-il cocu ou non ?

65. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

La cour et la ville goûtèrent ou subirent d’assez bonne grâce les leçons du poète, qui n’eut de lutte à soutenir que contre l’hypocrisie ; mais enfin il réussit à la démasquer en plein théâtre. […] En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n’être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens et bien usitées ; mais ce n’est pas assez dans les autres : il y faut plaisanter ; et c’est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » Molière a réussi dans cette étrange entreprise : il fait excellemment rire les honnêtes gens, et il ne s’inquiète pas si les autres font la grimace.

66. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Le singe de la vie humaine, Qui n’aura Jamais son égal ; De la mort comme de la vie Voulant être le singe en une comédie, Pour trop bien réüssir, il lui réussit mal : Car la mort, en étant ravie, Trouva si belle la copie Qu’elle en fit un original. […] « Cette pièce réussit, et la Cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à la hâte, pour la divertir. […] Il ne la fit pas même imprimer137, quoi qu’elle ne soit pas sans beautés pour ceux qui sçavent se transporter aux lieux, aux temps et aux circonstances dont ces sortes de divertissemens tirent leur plus grand prix » Dans l’Etourdi, qui est la premiere comedie de Moliere, on doit observer que le valet fourbe ne fait pas l’intrigue de la fable, comme il le paroît d’abord ; car il imagine toutes ses fourberies avec tant de jugement qu’il n’auroit besoin que de la premiere pour arriver à ses fins ; mais, l’étourdi détruisant par son caractère tout ce que fait le valet, et ce valet se piquant de réussir, ils composent tous deux une intrigue, dont on peut dire que le caractère de l’Etourdi est le premier mobile. […] Il eut même bien des difficultés à surmonter pour y réussir, et ne se corrigea de cette volubilité si contraire à la belle articulation que par des efforts continuels, qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort, et dont il sçavoit tirer parti en certaines occasions.

67. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Ce principe a toûjours réussi à Moliere dans tous les caracteres qu’il a voulu peindre. […] Cette femme prit la resolution de courir la Province avec sa Troupe, qui réussit assez par tout à cause de son Acteur. […] Il ajoûtoit qu’il n’avoit pas pretendu representer au juste les ceremonies Turques, mais en imaginer une qui fut risible ; & il faut avouër qu’il a réussi. […] Ils y réussirent, & Moliere, pour rendre leur union plus parfaite, quitta l’usage du lait, qu’il n’avoit point discontinué jusqu’alors ; & il se mit à la viande. […] Il n’y avoit pas un Poëte qui n’en eût fait ; mais il y en eut peu qui réussirent.

68. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

Il y réussit.

69. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Cette fois il réussit. […] Ce qui est certain, c’est que Molière réussit à gagner la faveur du prince, qui lui donna pendant les années qui allaient suivre plus d’une marque de sa protection spéciale. […] À travers la phraséologie élégiaque et souvent précieuse dont l’auteur n’a pas réussi à se dégager, dans ces personnages glacés par les conventions romanesques, une sensibilité profonde et délicate çà et là se fait jour, une âme passionnée respire. […] Il le garda résolument, et ce ne fut pas sans peine qu’il réussit à s’y maintenir. […] Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble (Chapelle écrit de la campagne), et tâchant de faire réussir l’application de vos rôles à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous donne tant de peine.

70. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Il ne faudroit pas s’étonner qu’il ait si bien réussi à representer les desordres des mauvais ménages, & les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet de l’être ; car on assûre qu’il savoit cela par expérience autant qu’homme du monde (C). […] Moliere n’est pas sujet à ce contre-tems : nous savons à qui il en veut, & nous sentons facilement s’il peint bien le ridicule de notre Siecle : rien ne nous échape de tout ce qui lui réussit.

71. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Vous savez qu’Horace continue ses confidences à Arnolphe ; qu’Arnolphe cherche à en profiter sans y réussir ; qu’Agnès, chaque fois, trouve une nouvelle ruse et commet une nouvelle imprudence ; que la passion d’Arnolphe augmente, se développe, s’exaspère jusqu’au moment où Agnès retrouve son père qui la reprend à Arnolphe et la marie à Horace. […] Disons, en passant, que l’œuvre de Mme de Maintenon ne réussit pas d’abord, qu’il y eut de graves mécomptes, qu’il fallut changer plusieurs fois les règles de l’établissement ; tant il est vrai que l’éducation n’est pas toujours pour les femmes un appui et un frein.

72. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Le dernier Guillaume, aussi inabordable que le premier est d’un facile accès, met Patelin dans un embarras qui rend sa situation bien plus comique : nous voyons dès ce moment que l’Avocat doit être un fin matois s’il réussit à tromper le marchand : les obstacles l’animent, & il invente une ruse sublime. […] Phædria voudroit pouvoir y réussir : mais Thaïs paroît, lui dit que l’envie seule d’avoir Pamphila l’a déterminée à recevoir le Capitaine, & lui promet de congédier son rival dès qu’elle aura la jeune personne.

73. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Il trouva, pour y réussir, des ressources qui manquaient à ses prédécesseurs. […] On a répété que si Molière donnait ses Ouvrages de nos jours, la plupart ne réussiraient point.

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