Il y en a beaucoup : l’autre étoit en vers, celle-ci est en prose. […] Des vers ou de la prose, est-ce que je prends garde à cela ? […] Oronte la voudroit en vers : Licandre dit que les comédies sont plus parfaites en prose, parcequ’il n’est pas naturel qu’on y parle en vers, à moins que la scene ne fût au Parnasse, & qu’on n’y fît parler Clio ou l’amoureuse Erato avec Virgile, le Tasse ou lui. Pour cet effet il ébauche grossiérement tous ses sujets en vers alexandrins, & peu à peu, corrigeant son ouvrage, il corrompt avec soin la cadence des vers, & parvient à réduire le tout en prose très naturelle.
L’Ombre de Molière, comédie en prose, en un acte, 1674. […] Les Enlèvements, comédie en un acte et en prose. L’Homme à bonnes fortunes, comédie en cinq actes et en prose. […] La Répétition, comédie en un acte et en prose. Le Débauché, comédie en cinq actes et en prose.
Molière, pressé par le temps, non seulement ne put écrire en vers que le premier acte de sa pièce et la moitié de la première scène du second acte, mais encore fut forcé d’ébaucher ou de tronquer, dans une prose souvent négligée, des situations qui demandaient à être traitées délicatement ou approfondies. […] Il a versifié ce que Molière n’avait eu le temps que d’écrire en prose ; il a supprimé un des prétendants à la main de la princesse, et donné à l’autre un commencement d’amour pour Aglante, qui rend leur mariage au dénouement plus naturel et plus intéressant ; enfin, il a resserré en trois actes bien remplis la pièce divisée par Molière en cinq actes trop courts et pourtant quelquefois trop vides. […] De ces divers changements, j’ai noté les plus considérables dans le Commentaire du Festin de Pierre, en prose ; je laisserai au lecteur le soin d’apercevoir les autres. […] Il existe une autre relation de ces fêtes, en prose et en vers, dont l’auteur est Marigny, celui qui, pendant la fronde, fit tant de pièces satiriques contre Mazarin.
Il ne suivit point l’exemple de Flaminio Scala : il écrivait le dialogue, tantôt en prose et tantôt en vers. […] Cette pièce est divisée en trois actes : le premier est une comédie, le second une pastorale, et le troisième une tragédie ; le tout est écrit en prose mêlée de quelques stances disposées pour le chant.
Je me range donc à l’avis des critiques français qui mettent la comédie en vers fort au-dessus de la comédie en prose. […] Les beautés de ce genre ne sont jamais qu’une condition secondaire, et je crois que l’excessive importance attribuée en France à la diction soit des vers suit de la prose, a nui, surtout dans la tragédie, au développement d’autres beautés plus essentielles a l’art dramatique. […] Il faut excepter du nombre de ceux qui méritent de tels reproches, deux auteurs féconds ou du moins abondants, l’un en vers et l’autre en prose, Destouches et Marivaux. […] Mais tout cela, dira-t-on, était en vers, et pourquoi donc leur préférer la prose ? […] Un mélodrame français est une pièce en prose emphatique, où l’on représente quelque chose de merveilleux, une aventure fabuleuse ou réelle, avec un grand fracas du spectacle, de mouvement sur la scène, de changements de décorations, et où l’on rassemble tous les brillants accessoires qui concourent à frapper les sens.
LE NÉGLIGENT, comédie en prose, & en trois actes. […] LA MALADE SANS MALADIE, comédie en prose, en cinq actes. […] LE FAUX HONNÊTE HOMME, comédie en prose, en trois actes.
Précis de l’Amant Prothée, comédie en trois actes, en prose, par M. […] LE BARBIER DE BAGDAD, Facétie en un acte, en prose. […] Je te défie en vers, prose, grec & latin.
Le Docteur amoureux Comédie en prose et en un acte, de M. […] Les Précieuses ridicules Comédie en un acte et en prose de M. […] Il produisit une réforme générale ; on rit, on se reconnutb ; on applaudit en se corrigeant. » « [*]Il y a très peu de défauts contre la langue (dans cette pièce) parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien plus maître de son style, et parce que Molière, ayant à critiquer le langage des beaux esprits du temps, châtia le sien davantage. […] Elle est de Somaizea, auteur très ignoré, voici le titre de cet ouvrage : Les Véritables Précieuses, comédie en un acte, en prose, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. […] Elle est en prose et en trois actes, non imprimée.
Comme ont fait Brueys 32 & Palaprat, dans le Muet, comédie en cinq actes, en prose, imitée de l’Eunuque de Térence. […] D’Ancourt a eu recours à ce double moyen dans le Tuteur, comédie en un acte, en prose.
Le Médecin malgré lui, comédie en trois actes, en prose, comparée, pour le fond & les détails, avec Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, canevas italien ; le Médecin volant, de Boursault ; une histoire russe ; un vieux conte intitulé Vilain Mire ; un couplet de chanson de M. […] de Visé, intitulée Zélinde, comédie en prose & en un acte, faite en 1663.
La Critique de l’École des femmes Comédie en un acte, en prose, de M. […] L’Impromptu de Versailles Comédie en prose, en un acte, de M. […] Dom Juan, ou le Festin de Pierre Comédie en cinq actes en prose, de M. […] L’Amour médecina Comédie-ballet en trois actes, en prose, avec un prologueb, par M. […] Il n’y a que le premier acte et la première scène du second qui soient versifiés : le reste est en prose, prose qui se ressent des ordres pressants que l’auteur avait. » *.
Mlle de Scudéry ne louait-elle pas Montausier de « savoir écrire, en vers aussi bien qu’en prose » ? […] Décidément, la prose d’Onuphre paraît bien pâle en face de Tartuffe et de sa poésie. […] La prose de Molière. […] Voir nos Extraits des classiques français ; cours supérieurs, prose, p. 127. […] Le préjugé qui repoussait l’emploi de la prose dans la haute comédie fut si tenace que, cent ans après, en 1775, un sot nommé Mailhot osa porter la main sur la prose de Molière, et la traduire en vers.
Nous supplierons le cadastre de ne pas abattre cette maison de Molière; nous l’attendrirons par de beaux vers, de l’éloquente prose, par des paroles en prose, en vers et en or; et si le cadastre ne nous écoute pas, nous irons nous plaindre au roi, qui essaiera d’apaiser le cadastre, ce monstre composé de papier timbré, de niveaux, de haches et de marteaux.
Pour mettre plus d’agrément dans cette traduction, il avait rendu en prose tous les raisonnements philosophiques, et avait mis en vers les belles descriptions qui se trouvent dans le poème de Lucrèce.
Comédie-ballet en cinq actes, en prose, de M. […] Le Bourgeois gentilhomme Comédie-ballet, en cinq actes, en prose, de M. […] Les Fourberies de Scapin Comédie en trois actes, en prose, de M. […] Comédie en un acte, en prose, de M. […] Molière composa pour cette fête La Comtesse d’Escarbagnas, comédie en prose, et une pastorale ; ce divertissement parut à Saint-Germain-en-Laye au mois de décembre 1671, sous le titre de Ballet des Ballets.
Aussi dans Les Femmes savantes reproduit-il, en vers bien frappés, ce qu’il a fait dire, en prose, avec une trivialité exagérée, aux Précieuses ridicules, en 1669. […] Il leur prête le projet d’une académie qui fera dans la langue des remuements ; une fondatrice ose dire : Par nos lois, prose et vers tout nous sera soumis, Nul n’aura de l’esprit hors nous et nos amis.
LA BERGERIE, Pastorale de Montchrestien22, en prose & à vingt-un personnages, jouée vers l’an 1618. […] Petite piece en un acte & en prose, de M. de Saint-Foix : elle est charmante.
Nous ne parlerons donc que du Bourru bienfaisant, comédie en trois actes & en prose, la seule que M. […] Le caractere principal m’a paru ressembler beaucoup au caractere de Freeport 52, personnage de l’Ecossoise, ou le Café, comédie en prose & en cinq actes de M. de Voltaire.
On y voit figurer les mêmes personnages à peu près que dans La Critique ; c’est à peu près aussi la même distribution et le même ordre de scènes ; et, dans plus d’un endroit, Boursault ne fait que traduire en méchants vers la prose ingénieuse et facile de Molière. […] Cet ouvrage, où la prose et les vers, la narration et le dialogue sont mêlés, est véritablement une apologie ; il a bien aussi la forme d’une dispute où L’École des femmes est alternativement louée et critiquée ; mais Apollon, pris pour juge du différend, prononce un arrêt en faveur de la pièce. […] Ce même Dorante dit, en parlant des beaux esprits de profession : « Ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes et leurs raffinements ridicules, leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages, leur friandise de louanges, leur trafic de réputation, et leurs ligues offensives et défensives, aussi bien que leurs guerres d’esprit, et leurs combats de prose et de vers. » N’est-ce pas là indiquer d’avance les immortelles scènes de Trissotin et de Vadius ? […] Comme acteur, il fut surpassé par son fils ; comme auteur comique, il fut l’égal de Dorimond et de Chevalier, c’est-à-dire, au-dessous des plus médiocres ; et La Vengeance des marquis, pièce en un acte et eu prose, par laquelle il crut répondre à L’Impromptu de Versailles, est au-dessous de rien. […] Après la vengeance des comédiens, vint la vengeance des marquis ; c’est sous ce titre même que de Villiers, mauvais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais auteur, donna une pièce en un acte et en prose, dans laquelle ce galant homme, reprochant à Molière l’usage des personnalités, s’en permit des plus outrageantes à son égard, et poussa l’impudence satirique jusqu’à dire, dans les termes les moins ambigus, qu’il était en réalité ce qu’un de ses Sganarelles n’est qu’en imagination.
Ce n’est pas qu’il ne valût beaucoup mieux que tous les autres; mais il était en prose, et c’était alors une nouveauté sans exemple. […] Ce ne fut qu’après la mort de Molière que Thomas Corneille versifia le Festin de Pierre, en suivant, à peu de chose près, le plan et le dialogue de la pièce en prose. […] Assurément les mauvais vers et la mauvaise prose sont le plus petit mal qu’il y ait au monde. […] On a souvent demandé de nos jours s’il valait mieux écrire les congédies en prose qu’en vers. […] Mais d’abord la situation est bien plus forte dans Tartufe, parce que l’accusation est bien plus importante et plus directe : et quelle comparaison de la prose qu’on vient de lire à des vers tels que ceux-ci !
Il n’en est pas de même de la piece que Regnard a imitée, le Chevalier Joueur, comédie en cinq actes, & en prose, de Dufresny : il y a une Comtesse & un Marquis si bien liés au caractere principal, qu’on ne peut les retrancher sans perdre en même temps tout ce qui caractérise le plus un homme possédé du démon du jeu. […] Quoique les comédies des Anglois soient presque toutes en prose, ils finissent ordinairement tous leurs actes par quelques vers qui renferment une sentence.
Le Fils naturel, ou l’Epreuve de la Vertu, Comédie en cinq actes & en prose, avec l’histoire véritable de la Piece. […] LE PERE DE FAMILLE, Comédie en cinq actes, & en prose.
Les Précieuses ridicules, comédie en un acte & en prose, comparée pour le fond & les détails avec le Cercle des Femmes, ou le Secret du Lit nuptial, & l’Académie des Femmes, Pieces de Chappuzeau.
Le Sicilien ou l’Amour Peintre, Comédie-Ballet d’un acte, en prose, comparée en partie avec le Cabinet, canevas italien.
J’aime bien mieux sa prose que ses vers… » Ces citations peuvent suffire ; et n’ayant point d’ailleurs souvenance que personne au XVIIIe siècle ait protesté formellement contre l’opinion de Fénelon, de La Bruyère et de Bayle, nous pouvons en conclure que, d’une manière générale les contemporains et les successeurs de Molière, tout en rendant hommage à son génie, ont jugé qu’il « écrivait mal » ; — ou tout au moins qu’il n’écrivait pas bien. […] Non pas que je m’associe en aucune manière aux paradoxes de Fénelon sur la gêne de la rime et sur la préférence que l’on doit accorder à la prose de Molière sur ses vers. […] Ce qui le prouve bien, c’est qu’il y a de la « bourre » dans la prose aussi de Molière. […] Il n’est pas conforme à la réalité, même en prose, que tous les mots aient le même intérêt, ou, pour ainsi parler, la même prétention : Quoi qu’on die a du bon, le quoi qu’on dise de Trissotin, et Molière s’en moque, mais il y a plaisir à le voir en user : Et enfin tout le mal, quoique le monde en glose. […] C’est pourquoi, dans la prose de Molière, notre admiration se trouve plus au large, et si elle n’est pas plus vive, comme celle de Fénelon, du moins est-elle plus libre.
Une partie du fond de cette piece, de sa morale & de son intrigue, ressemble beaucoup au fond, à la morale & à l’intrigue de l’Ecole des Bourgeois, comédie en trois actes & en prose, de d’Allainval. […] Nous avons déja dit, je crois, que les Anglois finissent tous leurs actes, quoiqu’en prose, avec quelques vers sententieux : en voilà la preuve.
La prose avait déjà déplu dans les cinq actes du Festin de Pierre ; elle choqua plus encore dans une comédie de caractère de la même étendue. […] L’Avare était en prose : L’Avare donc était mauvais. […] « Ce n’est pas peut-être une idée fausse, dit Voltaire, de penser qu’il y a des plaisanteries de prose, et des plaisanteries de vers. » 2. « Molière, dit encore Voltaire, avait écrit son Avare en prose, pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si bon que les comédiens voulurent le jouer tel qu’il était ; et que personne n’osa depuis y toucher. » J’ignore où Voltaire a pris ce fait qu’il rapporte avec tant d’assurance ; et je ne vois rien dans L’Avare qui le confirme, si ce n’est un certain nombre de phrases plus ou moins éloignées de la simplicité du langage ordinaire, et où l’on pourrait croire que Molière cherchait d’avance à introduire quelques-unes des formes propres à la versification.
LA PARISIENNE, d’un acte en prose. […] D’Ancourt l’a faite d’après le Traître puni, comédie en cinq actes en prose, traduite de l’espagnol par le Sage. […] LES VENDANGES DE SURENE, en un acte, & en prose. […] LE MARI RETROUVÉ, en un acte en prose.
La prose dérouta ce Public. […] Moliere est-il fou, & nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Actes de prose ? […] Le moyen d’être diverti par de la prose ! […] La prose de M. de Moliere, dit-il, vaut beaucoup mieux que ses vers. […] Madame Dacier dans la Préface de sa traduction d’Amphitryon en Prose dit que c’est une des plus belles Pieces de Plaute.
La prose en est très-négligée; c’est une de ces pièces dont le jeu des acteurs fait le principal mérite, qu’on va voir quelquefois et que l’on ne lit point. […] Voici comme il se peint : «Zelmis est un cavalier qui plaît d’abord; c’est assez de le voir une fois pour le remarquer; et sa bonne mine est si avantageuse, qu’il ne faut pas chercher avec soin des endroits dans sa personne pour le trouver aimable; il faut seulement se défendre de le trop aimer. » Passe pour l’éloge, puisqu’il faut qu’un héros de roman soit accompli; mais sa bonne mine, qui est si avantageuse, et les endroits de sa personne ne sont pas une prose digne des vers du Légataire et du Joueur. […] La prose de Dufrény est en général meilleure que ses vers, quoiqu’il en ait de très-heureux, et même des morceaux entiers pleins de verve et d’originalité : tel est entre autres celui où il fait l’éloge de la haine dans la Réconciliation normande.
La Princesse d’Élide, commencée en vers, faute de temps, fut achevée en prose. […] D’abord c’était une chose inouïe qu’une grande comédie en prose. […] « Nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq actes de prose ? […] Le moyen d’être diverti par de la prose ? […] Les pièces en cinq actes (mais en prose) se succédaient coup sur coup.
Les deux Reines, Drame héroïque en cinq actes & en prose, mis à côté de l’Histoire de Sainte Genevieve de Brabant, & d’une piece italienne, &c.
Brueys & Palaprat ont fait cette faute dans le Grondeur, comédie en prose en trois actes.
Ménage trouve la prose de Molière supérieure à ses vers. […] Une comédie en cinq actes et en prose n’était pas alors une chose assez nouvelle pour paraître bizarre. […] Le moyen d’être diverti par la prose ! […] Ce que nous venons de dire des vers de Molière, nous pouvons le répéter de sa prose. […] La prose de Molière est bien supérieure à celle de Beaumarchais ; eh bien !
Il est vrai qu’en même temps on jouait La Nouvelle tragi-comique du capitaine Lasphrise (1597), l’immense pastorale des Chastes et loyales amours de Théagène et Chariclée, de Hardy (1601), la Lucelle de Le Jars, en prose, ou de Du Hamel, en vers (1604), ou encore la tragi-comédie de Bradamante, par Robert Garnier, qui datait de 1582, mais dont la vogue était bien loin d’être épuisée, puisqu’elle ne l’était pas encore au temps de Scarron.
Godeau, de l’Académie française, évêque de Vence, ayant adressé à Voiture un défi de vers galants en honneur de cette belle personne, Voiture lui adressa ce rondeau fanfaron : Comme un galant et brave chevalier, Vous m’appelez en combat singulier D’amour, de vers et de prose polie ; Mais à si peu mon cœur ne s’humilie, Je ne vous tiens que pour un écolier ; Et fussiez-vous brave et docte guerrier, En cas d’amour, n’aspirez au laurier.
Habiles à parler et la prose et les vers, Quoique sœurs, elles ont des visages divers : L’une a l’air plus pensif sans être sérieuse ; Égayant les salons de son humeur rieuse, Sur les amis de cour, le fat et le pédant Elle aime à décocher le sarcasme mordant, Attache un misanthrope au char d’une coquette.
Dans Crispin Médecin, comédie en trois actes en prose de Hauteroche, Lise & Grand Simon consultent Crispin qui est déguisé en médecin dans la maison de Mirobolan.
LES AMANTS MAGNIFIQUES, Comédie-Ballet en prose & en cinq actes, représentée devant le Roi à Saint-Germain, au mois de Février 1670.
Tibaudier est un Conseiller précieux, un personnage autant alambiqué dans sa prose que dans ses vers.
J’ai donné aux François la Présomption à la mode, Comédie en cinq actes & en vers : le Tuteur dupé, Comédie en cinq actes en prose : le Mariage interrompu, Comédie en trois actes en vers : les Etrennes de l’Amour, Comédie-Ballet en un acte.
Elles sont en Prose, & écrites en entier.
Les vers bien faits, la prose bien faite, ne sont pas un divertissement stérile, lors même que la pensée n’est pas à la hauteur du style.
La prose dérouta ce Public. ― Comment ! disait Monsieur le Duc de … Molière est-il fou, et nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Actes de prose ? […] Le moyen d’être diverti par de la prose ! […] « La prose de Mr de Molière, dit-il, vaut beaucoup mieux que ses vers. […] Pour donner plus de goût à sa traduction, Molière avait rendu en Prose toutes les matières Philosophiques ; et il avait mis en vers ces belles descriptions de Lucrèce.
Testard, après les avoir retrouvés sous la couche uniforme de prose dont ils avaient été badigeonnés jusqu’ici. […] Car jusques ne prend point l’s en prose. […] Le Sicilien, qui est écrit en vers libres, non rimés, en prose cadencée, si vous le préférez, eût été son affaire. […] Il y en a d’autres qu’il a dû, j’imagine, écrire en simple prose, au courant de la plume, parce qu’elles n’ont pas besoin d’un autre langage que celui de la prose. […] » Je veux être pendu s’il y a là-dedans ombre de poésie et de cadence Molière a écrit là en prose, parce que les détails qu’il avait à exprimer relèvent uniquement de la prose.
Monsieur de Pourceaugnac, comédie-ballet en trois actes en prose, comparée, pour le fond & les détails, avec un canevas italien intitulé Le Disgrazie d’Arlichino, les Disgraces d’Arlequin ; une Farce de Chevalier ; & une ou deux pages de Ne pas croire ce qu’on voit, histoire espagnole.
Voici ce qu’il dit dans les Vacances, comédie en prose, & en un acte. […] Le voici dans l’Homme à bonne fortune, comédie en prose, en cinq actes, de Baron.
il était malmené de tous : les dévots le frappaient d’anathème, parce qu’ils le déclaraient impie, et les comédiens ne voulaient pas l’apprendre, parce qu’il était en prose. […] Parce qu’aussi, peut-être, se laissant aller à l’opinion des paresseux de la Comédie, il pensait que cette pièce en prose n’était pas fort viable, et qu’elle rencontrerait, dans les troupes de province, pour qui déjà les pièces étaient surtout mises en brochure, des mémoires aussi peu zélées qu’à Paris. […] Le vers semblait moins inoffensif que la prose, et je le conçois : 1 un était du cadet des Corneille, l’autre de Molière. […] Après avoir essayé de l’écrire en vers, comme peut le faire croire le grand nombre de vers blancs qui y sont restés, il trouva cette tentative au-dessus de ses forces épuisées, et la pièce fut donnée en prose. […] Les pièces en prose se prêtaient à ces petites interprétations satiriques, et cela d’autant plus aisément que la forme, au lieu d’en être tout d’abord arrêtée et définitive, resta longtemps flottante, indécise et comme malléable.
Ce n’étoit pas à cause des loix de la quantité qu’il se trouvoit dans la disette ; car ceux qui se servoient de la prose en philosophant, se plaignoient tout comme lui de manquer de mots. […] On y trouve plusieurs autres Pieces semblables, avec une Oraison funebre en prose un peu badine.
L’IMPORTANT DE COUR, Comédie en cinq actes, & en prose, de Brueys, attribuée à Palaprat. […] Je me trompois, il étoit déja épuisé dans le Complaisant, comédie en cinq actes & en prose, de MM. *** & .....
J’ai cru qu’il suffisait de le faire remarquer à mesure dans le commentaire, sans transcrire, pour le prouver, de longs passages d’une prose qui n’est point classique, et dont les vers de Molière reproduisent le sens presque toujours embelli.
Elle ne dira pas comme Armande, Nous serons par nos loix les juges des ouvrages : Par nos loix prose & vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’esprit, hors nous & nos amis.
Les Graces, en un acte, en prose.
les vers d’Horace et la prose d’Aristote ont-ils pu t’inspirer une scène?