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19. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

L’histoire continue à se dérouler, à peu près telle que l’Evangile la raconte, salutation angélique, visite de Marie à Elisabeth, naissance de Jean le Précurseur, incertitudes de Joseph, et nouvelle descente de Gabriel pour le rassurer; mandement de Cyrinus, prévôt de Judée au sujet du recensement; voyage à Bethléem. […] C’est, par exemple, Lazare arrivant avec son faucon sur le poing et son page qui mène ses chiens après lui; Nabuchodonosor commandant à Holopherne de marcher avec son maréchal et le grand-maître de l’artillerie ; la Magdeleine à sa toilette, se mirant dans une glace de Venise, tandis qu’un jeune seigneur de la cour d’Hérode lui chante quelque ballade nouvelle. […] Une France nouvelle, la France royale, succédait à la France féodale. […] Oui, on sent que, avec la nation elle-même, une littérature populaire est née; une sève nouvelle circule et c’est par là surtout que le théâtre du XVe siècle mérite d’obtenir autre chose qu’une froide mention dans nos annales littéraires. […] Voilà les six piliers faits et l’édifice debout; mais une nouvelle dispute survient à propos de Sotte folle ; on se bat et tout s’écroule.

20. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Heureusement qu’à chaque génération les vices et les ridicules renaissent comme la feuille de l’arbre au printemps, et que la comédie aussitôt recommence, nouvelle avec une génération nouvelle. […] Imprudent qui s’amuse à déplacer des idées, c’est l’expression même qu’il faut déplacer, l’idée arrive ensuite, obéissante à la parole nouvelle. […] Ces grandeurs passagères, un rien les crée, un rien les tue ; — aujourd’hui a disparu le héros de la veille, et le lendemain (décoration nouvelle !) […] À plus forte raison faut-il nécessairement que la nouvelle comédie aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! […] que dit-on de la nouvelle comédie que M. 

21. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Il fallut entreprendre des démarches, et, en attendant, représenter une pièce nouvelle. […] Elle ne s’était encore vu confier aucune œuvre nouvelle, ni comique ni tragique. […] Ici commence pour Molière et pour notre théâtre une ère toute nouvelle. […] Fière de tant d’hommages, la nouvelle idole s’en laissa enivrer. […] Une comédie en cinq actes et en prose n’était pas alors une chose assez nouvelle pour paraître bizarre.

22.

Sa colère enfin se passe (voir les colères et les apaisements de Scapin avec Léandre) ; il prend une nouvelle assignation avec la mère et la fille. […] Coqueteau de La Clairière, 540 livres ; Don Guichot, raccommodé par Mlle Béjart, 300 livres ; Zénobie, pièce nouvelle de M.  […] Nous en trouvons une nouvelle preuve, et plus concluante, dans les Mémoires de son frère, Charles Perrault. […] Nouvelle clôture. […] On répétait la pièce nouvelle, — nouvelle pour Paris.

23. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Ensuite ce n’était pas une autorité assez grande que M. de Coulanges pour que sa femme apprît à madame de Sévigné, comme une nouvelle, qu’il trouvait madame Scarron aimable et de bonne compagnie. […] Remarquez enfin dans la lettre de madame de Coulanges le mot qui commence la phrase qui suit la nouvelle : « Cependant, dit-elle, elle est plus occupée de ses anciennes amies qu’elle ne l’a jamais été. » Cependant vient bien après l’approbation d’un homme tel que le roi ; mais quel ridicule serait égal à celui de madame de Coulanges disant : M. de Coulanges mon mari trouve madame Scarron de fort bonne compagnie, et cependant elle veut toujours bien nous regarder !

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

J’avois un certain frere, un mauvais garnement, Et dont, depuis quinze ans, je n’ai nouvelle aucune. […] Il est même à parier que si la piece est nouvelle, l’auditeur confondra malgré lui le personnage qui veut profiter de la ressemblance avec celui qui doit en être la victime, & que la piece tombera. […] A cette nouvelle la joie fut inexprimable, & ils se proposerent tous d’applaudir cette comédie...

25. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Aujourd’hui, sur la scène, et leur prose et leurs vers Des vivants et des morts respectent les travers : Si jamais le Léthé les jetant sur ses rives Te porte les tributs de leurs rimes craintives, Quand tu reconnaîtras dans leurs tristes tableaux Que la timidité, dirigeant leurs pinceaux, Ose à peine, aujourd’hui, rire d’un ridicule, Peut-être, cette fois, Molière trop crédule Nous croira corrigés : cependant, ici bas, Sans heurter quelque vice on ne peut faire un pas : Tu l’attaquas en vain, chez nous toujours nouvelle, Comme le monde, hélas, sottise est éternelle ! Le temps n’a pas vieilli les Français, et Paris Est encore aujourd’hui ce qu’il était jadis : Chez ce peuple léger, d’une humeur si commode, L’inconstance toujours est le vice à la mode ; Au moindre vent qui souffle aussitôt nous tournons ; Nous savons à propos, adroits caméléons, Prendre forme nouvelle, et changer de visage, De goûts, d’opinion, d’esprit et de langage ; Libres ou dans les fers, sans nous plaindre de rien, Optimistes prudents nous disons : tout est bien. […] Rappelons nous qu’un jour l’auteur d’Agamemnon À sa belle couronne ajoutant un fleuron, Dans Pinto, se traçant une route nouvelle, De l’intrigue héroïque a laissé le modèle ; Qu’Étienne, s’annonçant par de brillants essais, Promettait de compter ses pas par ses succès, Mais qu’auprès d’Érato cet infidèle oublie Que ses premiers lauriers il les doit à Thalie.

26. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Dans la suite ce genre de comique prit encore une nouvelle face. […] Jourdain ; il reçoit de tout ce qui l’environne une nouvelle espèce de ridicule qui rejaillit sur lui, et de lui sur tous les états de la vie. […] Octave y fait redire à son valet, ou plutôt répète lui-même une nouvelle dont il est affligé, pendant que le valet, comme un écho, la confirme par des monosyllabes. […]       Ô fatale nouvelle ! […] fâcheuse nouvelle pour un cœur amoureux !

27. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Appelé récemment à desservir une chaire de littérature française dans une école, à la fois industrielle, savante et littéraire, fondée par la Confédération suisse à Zurich, il se sent pressé, dans cette position nouvelle, de travailler, selon la mesure de ses forces, à faire comprendre l’Allemagne par la France et la France par l’Allemagne. […] La profondeur de ses études sur le vice et sur la passion se retrouvent dans Athalie et Mathan. « Nous n’aurions que cette seule pièce, dit notre auteur, nous devinerions tout Racine. » « Indépendamment de cette sève nouvelle dans la création des caractères, continue t-il, la poésie déborde, toujours sans nuire à l’éloquence, dans les situations et les tableaux. […] « Enfin, au-dessus de la scène et des hommes qui s’y agitent, le ciel s’ouvre et nous invite à chercher plus haut le héros véritable de cette poésie nouvelle. […] C’est aux larmes et aux prières de Racine, à ses repentirs et à ses combats; c’est à sa foi nouvelle qu’il faut faire honneur de cette poésie nouvelle.

28. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Ce charme d’une affection naturelle dans des âmes. pures, Molière le montre maintes fois sur son théâtre ; et chaque fois c’est avec une émotion nouvelle qu’on s’intéresse de cœur à ces simples et touchantes passions, qu’elles entraînent les dieux mêmes et les nymphes comme Amour et Psyché 439, ou les valets et les servantes comme Covielle et Nicole 440. […] Molière ne se contenta pas de critiquer avec une verve toujours nouvelle le faux style amoureux partout où l’occasion s’en offrit485. […] « La nature veut toujours être nouvelle, c’est vrai ; mais elle reste toujours la même... […] Chaque matin, l’ange de vie et de mort apporte à la mère commune une nouvelle parure ; mais toutes ces parures se ressemblent. » A. de Musset, André del Sarto, act.

29. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

Nouvelle LXIV, Tome 2. […] Nouvelle LXVIII, Tome 2, page 133. […] C’est dans cette derniere nouvelle que Moliere a puisé la sotte vanité de George Dandin qui s’allie à une famille au-dessus de la sienne.

30. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

J’ai oui dire que son jeune maître s’est marié, & je ne doute nullement que cet argent ne soit pour faire un présent à la nouvelle mariée. […] L’attention que le spectateur est obligé d’avoir pour s’instruire de l’avant-scene, & retenir des faits auxquels il ne s’intéresse pas encore, est une espece de travail pour lui : il y consacre volontiers tout le temps que dure le premier acte ; mais ce temps une fois passé, il ne veut plus que recueillir le fruit de son application : toute nouvelle exposition le choque & le fatigue. Telle est celle que Moliere fait à la premiere scene du quatrieme acte de l’Etourdi : non content de n’apprendre que là au spectateur le véritable nom & l’histoire secrete d’un acteur qu’il a vu dès le premier acte, il expose encore un nouveau personnage & une nouvelle intrigue. […] Une fille fort jeune & sa femme laissées, A quelque temps de là se trouvant trépassées, Il en eut la nouvelle, &, dans ce grand ennui, Voulant dans quelque ville emmener avec lui, Outre ses biens, l’espoir qui restoit de sa race, Un sien fils, écolier, qui se nommoit Horace : Il écrit à Bologne, où, pour mieux être instruit, Un certain maître Albert jeune l’avoit conduit.

31. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

L’idée de faire de la nouvelle fontaine un monument en l’honneur de Molière fut émise par M. […] Molière, pour se rapprocher de sa nouvelle salle, alla habiter au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul. […] Ici, nouvelle interruption de la jeune fille, nouveaux gémissements. […] Mais Molière faisait répéter pour l’inauguration du nouveau théâtre une nouvelle œuvre. […] Il a mis à dessiner ces caractères une délicatesse nouvelle.

32. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

L’Ecole des Femmes, Comédie en vers & en cinq actes, comparée pour le fond & les détails avec l’Histoire de Nérin & de Jeanneton, Fable IV de la quatrieme Nuit du Seigneur Straparole ; le Maître en Droit, Conte de la Fontaine ; la Précaution inutile, Nouvelle de Scarron ; la Précaution inutile, ou l’Ecole des Cocus, Comédie de Dorimon. […] La Précaution inutile, Nouvelle, tome I des dernieres Œuvres de Scarron. […] Il passe, vient, repasse, & toujours de plus belle, Me fait à chaque fois révérence nouvelle : Et moi, qui tous ses tours fixement regardois, Nouvelle révérence aussi je lui rendois : Tant que si sur ce point la nuit ne fût venue, Toujours comme cela je me serois tenue, Ne voulant point céder ni recevoir l’ennui Qu’il me pût estimer moins civile que lui. […] Le dernier va reprendre le fil de sa nouvelle.

33. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

Les poètes qui leur succédèrent, ayant paru dans un temps où la cour de France était devenue le modèle de la galanterie, saisirent cette circonstance pour prendre une nouvelle route ; ils crurent devoir diminuer quelque chose de la sévérité de la tragédie, et pour en faire un spectacle plus riant aux yeux du public, ils rendirent l’amour le maître dominant de la scène. […] Ces pièces et quelques autres d’un moindre mérite durent les succès dont elles furent honorées, et à la nouvelle forme que les poètes leur avaient donnée, et à la persuasion où le public était que Corneille avait pour toujours renoncé au théâtre. […] Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites comédies, l’invention en parût nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là divertit autant qu’elle surprit tout le monde ; M. de Molière faisait le Docteur, et la manière dont il s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. […] Voici une nouvelle découverte pour l’histoire des célèbres farceurs. […] Cette pièce a été représentée par la nouvelle troupe italienne, le 10 novembre 1716.

34. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

D’un autre côté Géronte qui n’aime pas le Marquis, quoique celui-ci le flatte sur son opulence, qui déteste ses airs de Cour, qui craint de le voir bientôt mépriser sa fille, & qui ne consent au mariage que par foiblesse pour sa sœur, entend le Marquis disant à Cidalise : Quant au beau-pere, c’est un intendant que je prends, & un intendant d’espece nouvelle... […] Béverley est dans la plus grande joie, & demande son épouse pour lui annoncer une grande nouvelle. […] Elles volent vers la prison porter cette heureuse nouvelle à Béverley : mais il s’est déja empoisonné : il a d’ailleurs vendu & perdu l’héritage de son oncle : la mort de ce bon vieillard ne fait qu’accroître son désespoir : quand Stukéli, feignant de le plaindre, vient l’accuser d’avoir assassiné Leuson.

35. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Nouvelle et éclatante séparation du roi et de madame de Montespan. — Fables accréditées sur les motifs et sur les circonstances de cette séparation. — Le roi va en Flandre, madame de Maintenon à Barèges avec les enfants, madame de Montespan à sa terre de Clagny. — Dépenses de madame de Montespan à Clagny. — Rapprochement du roi et de madame de Montespan. — Mort de Turenne. — Nouvelle séparation du roi et de madame de Montespan. — Madame de Maintenon revient de Barèges. — Faveur de madame de Maintenon. […] Lisons madame de Sévigné qui en donne la nouvelle à sa fille, le 11 septembre 1675.

36. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Dans ce registre, où, depuis l’établissement du théâtre, sont inscrits, jour par jour, les ouvrages représentés, ainsi que leur produit, il n’est fait aucune mention de L’Avare, avant le 9 septembre 1668 ; à cette époque seulement, il figure sous le titre de pièce nouvelle ; et, après neuf représentations qui ne furent pas tout à fait consécutives, il disparaît pour ne se remontrer que plus de deux mois après, et obtenir onze représentations, à la faveur de je ne sais quelle farce nouvelle. […] Voici le texte même de la sentence fulminée contre l’auteur de L’Avare par l’auteur de La Nouvelle Héloïse : « C’est un grand vice d’être avare et de prêter à usure ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard, qu’il n’a que faire de ses dons ? […] Le roi, par ce traité, renonçait à sa nouvelle conquête, sans en perdre la gloire, et il conservait, du consentement même de l’Espagne, tout ce qu’il avait conquis précédemment sur elle dans les Pays-Bas. […] Cet homme était fort assidu au théâtre : Molière l’y aborde, lui témoigne le désir de lui faire entendre sa nouvelle comédie, et le prie de choisir son jour. […] La censure de Rousseau n’était pas nouvelle.

37. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

On a fait honneur de cette somptuosité très déplacée au dessein de détourner le soupçon d’une nouvelle campagne. […] Le 20 octobre, elle écrit cette nouvelle à sa fille, en disant : « Il n’y a plus de chagrin présentement.

38. (1802) Études sur Molière pp. -355

Delmire lui permet de lire la lettre entière ; nouvelle confusion, nouvelle promesse de rejeter désormais tout soupçon injurieux. […] Nouvelle XXIII. […] Nouvelle de Scarron. […] Nouvelle espagnole. […] Cette galanterie est nouvelle.

39. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Un nouveau mariage pouvait lui apporter une nouvelle dot. […] La somme apportée par la nouvelle épouse était-elle d’importance ? […] Un nouveau mariage pouvant lui apporter une dot nouvelle, il le chercha et le trouva très vite. […] La dot apportée par sa fille, la nouvelle épouse, était-elle d’importance ? […] L’abbé Roquette se chargea de cette nouvelle affaire.

40. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Molière, dans ses deux premiers ouvrages, avait suivi, comme tous ses devanciers et ses contemporains, la route tracée par les comiques italiens et espagnols ; dans celui-ci, il s’ouvrit une carrière nouvelle, où il n’eut d’autre guide que la nature, et qu’il semble avoir fermée, après l’avoir parcourue toute entière. […] Corneille, au déclin de sa glorieuse barrière, crut étendre l’art du théâtre, en le reportant au point où il l’avait trouvé, et faire une création nouvelle, en imposant un nouveau nom au genre même sur les ruines duquel il avait fondé notre double scène. […] Molière a transporté dans Le Misanthrope plusieurs passages de Dom Garcie, et ce simple changement de position a été une véritable métamorphose : de médiocres qu’ils étaient, ces passages sont devenus excellents ; destinés originairement à causer des émotions presque tragiques et n’en causant toutefois d’aucune espèce, ils ont produit, dans leur nouvelle place, des impressions toutes contraires, par la seule raison qu’Alceste, amant d’une franche coquette en dépit de son humeur bourrue contre les vices du temps, est un personnage de comédie dans une situation comique. […] Cette espèce d’invention, née du hasard et de la nécessité, eut beaucoup de succès, et Molière, par la suite, en fit usage toutes les fois qu’il reçut du Roi l’ordre d’embellir, par quelque production nouvelle, les fêtes que donnait ce prince, ami des plaisirs magnifiques6.

41. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Gui Patin a consigné, dans ses Lettres, la nouvelle de la représentation de L’Amour médecin, d’une manière inexacte, mais qui prouve que personne ne se méprit sur l’intention satirique de l’auteur. […] Le Misanthrope fut joué dans les mois de juin et de juillet, c’est-à-dire dans la saison la plus défavorable aux spectacles, et il eut vingt-une représentations consécutives dont il fit seul tous les frais, aucune petite pièce, ni ancienne, ni nouvelle, n’ayant été donnée à la suite. […] Rousseau a été si solidement et si complètement réfuté par d’Alembert, Marmontel, La Harpe, et d’autres écrivains d’un ordre inférieur, que toute argumentation nouvelle sur ce point pourrait paraître superflue. […] Rousseau n’avait pu venger le sauvage Alceste des prétendus outrages que Molière avait faits à la vertu dans sa personne, sans lui immoler l’homme du monde, le sage et doux Philinte : il avait proposé ses idées pour une nouvelle comédie du Misanthrope, mais en avertissant qu’il serait impossible qu’elle réussît.

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Elle s’échappa aussi-tôt, & alla porter la nouvelle aux autres qui tinrent conseil ensemble. […] Alors les trois ingrats, autant pour plaire à la fausse Comtesse, qui ne peut estimer, dit-elle, des fils dénaturés, que pour arracher quelque nouvelle somme à leur bon-homme de pere, feignent d’être touchés de son sort, & font à qui mieux mieux pour se surpasser en générosité.

43. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [89, p. 133] »

Robinet283, dans sa lettre en vers du 23 novembre 1669, paraît appuyer cette anecdote lorsqu’il dit : Il joue autant bien qu’il se peut, Ce marquis de nouvelle fonte, Dont par hasard, à ce qu’on conte, L’original est à Paris.

44. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

quelle triste nouvelle ! […] L’Apothicaire se récrie sur une grande nouvelle ; l’Empereur de la Chine doit épouser la fille du Grand Mogol. […] L’Apothicaire leur apprend la nouvelle du Kan de Tartarie.

45. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Séduite par le jeu des acteurs, frappée d’une nouvelle espéce de tragi-comique, elle fit grace à un mélange monstrueux de religion & d’impiété, de morale & de bouffonneries. […] Le sens droit de madame Jourdain, la complaisance intéressée de Dorante, la gayeté ingénuë de Nicole, le bon esprit de Lucile, la noble franchise de Cléonte, la subtilité féconde de Covielle, & la burlesque vanité des différens maîtres d’arts & de sciences, jettent encore un nouveau jour sur le caractére de monsieur Jourdain ; il reçoit de tout ce qui l’environne, une nouvelle espéce de ridicule, qui rejaillit sur lui, &, de lui, sur tous les états de la vie. […] Térence ne désavoueroit pas49 l’ouverture simple & adroite de la piéce ; Octave y fait redire à son valet, ou plûtôt répéte lui-même une nouvelle dont il est affligé, pendant que le valet, comme un écho, la confirme par des monosyllabes. […] Le Roi, touché de la perte d’un si grand homme, & voulant lui donner, même après sa mort, une nouvelle marque de sa protection, engagea l’archevêque55 de Paris, à ne lui pas refuser la sépulture dans un lieu saint. […] Toujours superieur à ses modéles, &, en cette partie, égal à lui-même, il donnoit une nouvelle vie à ce qu’il avoit copié.

46. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Étude nouvelle par Dorante. […] Alors, par une application nouvelle du principe de contradiction, les choses que nous nous représentons avec netteté nous servent à reconstruire a priori quelques-unes de celles dont l’image est devenue confuse. […] Car on nie que toutes les œuvres en vers soient poétiques, on conteste que tous les genres mêmes de versification le soient, et pour savoir où prendre les éléments de notre définition, pour décider si le poème didactique, la satire et la comédie nouvelle doivent être ou non éliminés d’emblée, comme quelques-uns le veulent, il faut avoir une idée préalable de la poésie ; ce qui fait un cercle vicieux. […] Mais la science nouvelle de M.  […] Étude nouvelle par Dorante (suite et fin).

47. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

« Il a fait aussi plus d’un emprunt à la comédie espagnole ; mais avec quel art infini il a su franciser ces figures, et les faire se mouvoir dans une action nouvelle ! […] Quelques années après, en 1835, une nouvelle commission, composée de MM.  […] Il n’y eut guère que les bourgeois et les pauvres qui se rendirent à la Comédie-Française pour écouter Tartuffe et la pièce nouvelle. […] La Du Parc pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de comédie, celle-ci s’en servit avec joie, parce qu’il ne lui en coûtait rien pour voir le spectacle. […] Les Œuvres de M. de Molière, augmentées d’une nouvelle Vie de l’auteur, avec figures en taille-douce (Amsterdam, chez Herman Uytwerf, 1735).

48. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49

Nous voyons en quatrième lieu les nouvelles combinaisons de personnes y produire cette jouissance nouvelle si féconde en autres jouissances, si féconde surtout en talents et en vertus, cette jouissance enviée à la France par foules les nations civilisées, celle de la conversation.

49. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »

Il s’éleva contre cette comédie des ennemis d’une nouvelle espèce, et mille fois plus dangereux que les Saumaize*, les Boursault* &c.

50. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Les soins inutiles que j’ai pris de l’imiter m’ont appris qu’il est inimitable, et c’est beaucoup pour moi que la gloire d’avoir été souffert où il a été admiré. » Boursault, qui s’était bien trouvé des pièces à tiroir, et qui apparemment se sentait plus fait pour les détails que pour l’invention et l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’intrigue et de plan que dans l’autre. […] Si l’on n’était convaincu par des exemples très-récents que des gens qui impriment journellement savent pas même de quels auteurs a parlé Boileau dans l’Art poétique, on ne concevrait pas que dans une feuille périodique on ait attribué tout à l’heure à un avocat de nos jours, comme une chose toute nouvelle, un trait si frappant d’une pièce aussi connue que l’Ésope à la cour, de Boursault. […] Il s’amusa depuis à embellir toute cette aventure d’un vernis romanesque, et il en composa une nouvelle intitulée la Provençale. […] Une distraction ressemble à une autre, et dès que le Distrait est annoncé pour tel, on s’attend, lorsqu’il paraît, à quelque sottise nouvelle.

51.

Le mardi 3 novembre 1857, l’Odéon annonçait Tartuffe « avec une mise en scène nouvelle, des décors et des costumes neufs ». La réclame avait raison, voici une mise en scène assez nouvelle. […] À droite, dans la chambre, il y a une fenêtre, et, à la fenêtre, des rideaux de tapisserie, drapés d’une façon beaucoup trop moderne ; à gauche, une cheminée qui est le trait de génie de la chose, le centre et le motif principal de la nouvelle composition scénique. […] ÉRASTE Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ? […] A. de Sternberg a offert au public une nouvelle, « Molière », qui a trouvé bon accueil.

52. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle. […] On comprend dans quel trouble cette nouvelle résolution jette Ascagne, qui s’écrie : Ah, ma sœur !

53. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516

N’est-il pas ridicule, par exemple, que dans le Distrait de Regnard, le dénouement naisse d’une fausse nouvelle apportée par Carlin ? […] Il est question dans les deux comédies de rompre un hymen projetté par l’intérêt, pour en faire un plus heureux & mieux assorti : dans les deux comédies on en vient à bout par une fausse nouvelle qu’on annonce.

54. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

Le Potier en est la dupe, se rengorge, appelle sa femme pour l’instruire de son bonheur ; il l’exhorte à prendre un ton conforme à sa nouvelle dignité, à porter sur-tout un chien sous le bras. […] Crispin s’arrange pour tirer parti de sa nouvelle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent parler à son maître : les Avocats plaident leurs causes devant le nouveau Bourg-mestre qui ne sait que répondre, & qui déja est fort ennuyé de sa charge, comme on le verra dans la scene suivante.

55. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

La nouvelle Troupe Italienne23 ne l’a jamais risquée sur son théâtre. […] Le premier registre de la nouvelle Troupe Italienne commence ainsi : Au nom de Dieu, de la Vierge Marie, de S.

56. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) L’œuvre la plus importante que joua la nouvelle troupe italienne pendant son séjour en France, fut la fameuse comédie intitulée Il Convitato di pietra (le Convié de pierre), qu’elle représenta en 1657. […] À cette nouvelle, Don Juan lui propose de troquer leurs manteaux pour aller en bonne fortune ; le duc y consent.

57. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

En face de la vieille philosophie, s’en dresse une toute nouvelle, et, comme les conquérants qui établissent de vive force leur domination, les novateurs sont d’abord obligés de détruire, pour pouvoir édifier ensuite. […] A personne ou à tout le monde, serait-il facile de répondre ; et l’on pourrait invoquer ici l’unité de la philosophie nouvelle en face de sa rivale, faire voir Bacon, Gassendi, Descartes, au milieu de leurs doutes et de leurs affirmations contradictoires, d’accord pour résister aux anciens, et montrer enfin tout le mouvement philosophique du grand siècle venant aboutir à cette pensée, ou plutôt à cet effort commun : affranchir la science et l’esprit de toute autorité extérieure. […] A peine sorti de sa nouvelle source, le torrent de la pensée humaine, arrêté un moment par d’antiques barrières, les renverse et se partage en deux courants bien distincts. […] Que les pièces de notre auteur aient exercé sur leur siècle une bonne ou une mauvaise influence, peu importe pour notre nouvelle recherche.

58. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Voilà toute l’ambition du véritable critique ; — il demande un seul moment de puissance, et le lendemain il va se remettre à l’œuvre afin de tenter, sur nouveaux frais, une nouvelle aventure, au bout de huit jours ! […] La langue nouvelle s’y montre dans tout son éclat, l’esprit dans toute sa verve, le dialogue dans la grâce et dans le naturel inimitable qui donne une si grande valeur au poème. […] Si parfois il improvisait quelques scènes détachées, c’était, faute de mieux, et en attendant quelque farce nouvelle des grands faiseurs. […] Autre phrase toute nouvelle pour la comédie. […] Les uns et les autres, nous avons un certain espace à remplir, et puisque chaque année apporte au journal une dimension nouvelle, il faut nous préparer de bonne heure à remplir ces espaces inattendus.

59. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Agnelet, sans être moins comique dans la nouvelle piece que dans l’ancienne, y devient plus intéressant ; il ne vole pas son vieux maître pour son compte ; son rôle est sur-tout bien plus essentiel, puisqu’il travaille de concert avec Colette au bonheur des amants. […] Dans la piece nouvelle, le dénouement est plus marqué, puisqu’on marie Valere avec Henriette, & qu’on force M.  […] Il annonce cette nouvelle à Phædria lui-même.

60. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

. — Et c’est là la nouvelle Ecole des Femmes ? […] Elle a changé, c’était son droit ; mais alors il faut un nom nouveau pour une forme qui se prétend nouvelle. […] D’autres pourront vous dire que l’éducation nouvelle des femmes, leur émancipation, les cours de la Sorbonne, enfin tout ce qui s’ensuit étaient en germe dans le rôle d’Agnès.

61. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Cette nouvelle disposition eût changé toute la piece, & l’Auteur auroit été fort embarrassé pour lui donner un titre. […] Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ?

62. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Une nouvelle aussi singuliere révolta toute la ville. […] Il le trouva plus aveuglé que jamais pour sa nouvelle maîtresse, & dans la ferme résolution de faire rompre son mariage.

63. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Les précieuses reprirent, comme toutes les coteries, une nouvelle vie ; elles se multiplièrent ; les cercles où elles se réunissaient devinrent aussi plus nombreux, plus animés, plus brûlants, mais aussi marquèrent plus sensiblement par leur opposition avec les mœurs générales. […] Elles sont, dit-il, une secte nouvelle ». […] Leclerc, de l’académie française), elles se mirent à dire qu’il fallait faire une nouvelle orthographe, afin que les femmes pussent écrire aussi assurément et aussi correctement que les hommes. […] Il pouvait savoir par le prince et la princesse de Conti, dont il avait été le poète et le directeur des spectacles, que la cour avait été importunée du bruit elle nouvelle école si opposée à ses traditions et à ses habitudes.

64. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Mais bientôt le critique furibond revient à la charge avec une nouvelle violence à propos de la représentation du Festin de Pierre. […] Dans la huitième nouvelle de la troisième journée du Décaméron, le premier introduit un abbé qui passe pour un saint dans toute la Toscane, et qui au fond n’est qu’un fieffé libertin. […] » L’admirable scène où Tartuffe, accusé par Damis, se reconnaît coupable de tous les crimes, est imitée d’une nouvelle de Scarron intitulée Les Hypocrites. […] Petitot, dans l’édition qu’il a donnée de Molière, a justement remarqué que le poète avait encore emprunté à la nouvelle de Scarron quelques-uns des traits les plus heureux dont il a peint la sensualité des faux dévots. […] N’est-il pas heureux qu’un homme de génie ait pris dans une nouvelle médiocre, et destinée à l’oubli, une des plus belles scènes du théâtre ?

65. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Marton annonce à Damis une bonne nouvelle, elle l’entraîne pour lui dire ce que c’est. […] Cidalise demande s’il y a quelque nouvelle.

66. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Elle voulait voir le roi, elle voulait recevoir sa mission de la bouche du roi, et apprendre, dans une nouvelle entrevue, le prix qu’elle pouvait espérer d’un heureux accomplissement de cette mission ; tous ses doutes étaient simulés pour arriver à ce but. […] Je n’ai trouvé aucun document sur ce qui se dit de part et d’autre dans cette nouvelle entrevue.

67. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Ce fat pour la gloire cosmopolite de notre poète une nouvelle phase, celle de la vénération. […] Les Précieuses ridicules, sous cette nouvelle forme, ont fait pâmer de rire les descendants d’Aristophane et d’Alcibiade. […] Bourde, quand il faisait remarquer que les mots, pour parler le langage de la nouvelle école poétique, sont suggestifs. […] Nous-mêmes avons conservé à peu près le sens dans les phrases de cette sorte : il est resté tout étourdi de cette nouvelle ! […] J’ai relu avec infiniment de plaisir Le Sicilien sous cette nouvelle forme.

68. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Le Tartufe, Comédie en vers & en cinq actes, comparée pour le fond & les détails avec il Dottore pedante scrupuloso, le Docteur pédant scrupuleux ; Arlichino mercante prodigo, Arlequin marchand prodigue ; Don Gili, Don Gilles, canevas italiens ; avec les Hypocrites, Nouvelle de Scarron ; & un Roman intitulé, Ne pas croire ce qu’on voit. […] Les Hypocrites, Nouvelle de Scarron, tome 11, p. […] On vient de débiter, Madame, une nouvelle Que je ne savois pas, & qui sans doute est belle.

69. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293

Il voit la corbeille, croit qu’elle renferme quelque chose de bon à manger ; il est très fâché de n’y trouver que des ajustements de femme : il les emporte cependant, parcequ’il entend quelqu’un ; c’est Pantalon qui visite sa nouvelle maison.

70. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88

En 1634, se fit le règlement de la nouvelle compagnie.

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