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21. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134

Reprenons ses leçons l’une après l’autre. […] Quatrièmement, les fourberies des frippons d’Athenes & de Rome ne tiennent pas l’une à l’autre, & ne servent presque jamais à rien, puisqu’elles ont besoin que le hasard amene un dénouement qu’elles auroient dû faire.

22. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Champmeslé avait ouvert cette carrière par deux comédies, l’une intitulée : Les Grisettes, et l’autre Crispin Chevalier. […] « Il y a encore une manière, aussi nouvelle que hardie, d’entrer une poutre l’une dans l’autre, et de confier aux deux, sur quelque longueur que ce soit, toute sorte de pesanteur et de machine. […] Sa longueur est de quarante toises ; elle est partagée en deux parties, l’une est pour le théâtre, et l’autre pour l’assemblée. […] Pour prouver ce que nous avons avancé à ce sujet, il faut rapporter l’une et l’autre scène. […] Voici ses termes : « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux pièces fort comiques, dont l’une est Le Médecin malgré lui, et l’autre Le Malade imaginaire.

23. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité ; L’une est moitié suprême, & l’autre subalterne ; L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne ; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son pere, A son supérieur le moindre petit frere, N’approche point encor de la docilité, Et de l’obéissance, & de l’humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur & son maître.

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252

Dans l’une, nous rangerons les pieces mixtes où le caractere & l’intrigant sont d’intelligence & visent au même but ; dans l’autre, les pieces mixtes où l’intrigant & le caractere, intéressés à se croiser, ont des desseins tout-à-fait opposés. […] Il est inutile de s’arrêter davantage sur le genre mixte, parceque l’une de ses parties rentre dans le genre d’intrigue dont nous avons déja parlé, & l’autre dans le genre à caractere que nous allons entreprendre.

25. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

C’était déjà, d’ailleurs, flatter délicatement l’orgueil des deux princesses, dont l’une était la mère et l’autre la femme de Louis XIV, que de prendre pour modèle un des meilleurs ouvrages d’un des poètes les plus estimés de leur nation. […] Quant à l’action elle-même, elle n’est formée que d’une succession d’incidents qui n’ont aucune liaison entre eux, et n’aboutissent pas même à un terme commun : on dirait que l’auteur, en outrant sur ce point la licence du théâtre espagnol, a voulu peindre en partie, par le mouvement capricieux de l’intrigue, l’humeur changeante et vagabonde de son héros, qui se pique d’aller de belle en belle, et de les abandonner l’une après l’autre pour toujours. […] Je ne puis le taire ; pour réduire son sujet aux proportions de temps et de lieu qu’exige la scène française, Molière l’a étrangement mutilé ; le peu d’unité qu’il y avait dans l’action, a tout à fait disparu ; le commencement, le milieu et la fin sont autant de pièces à la suite l’une de l’autre ; enfin, le tout n’est qu’un assemblage, un entassement d’épisodes qui ne s’engendrent pas ; mais se succèdent, qui ne se terminent pas, mais s’arrêtent, et que remplace, en manière de dénouement, un épisode nouveau qui n’a point son origine dans ceux dont il est précédé.

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

La méprise qui est dans le Menteur, a l’une des qualités qui lui sont essentielles ; rien ne l’avoit annoncée à Cliton : mais elle ne surprend qu’un personnage qui ne tient pas à l’action ; elle-même ne change rien à la situation. […] Je trouve une grande différence entre l’une & l’autre : la derniere produit une révolution subite, la premiere ne fait que l’annoncer, & le public a besoin de voir la scene entiere pour savoir si la révolution sera heureuse ou malheureuse.

27. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Elles vous répondent en répétant l’une après l’autre : « Peu importe la vie, pourvu que le cœur ne s abaisse pas. » III. […] Maintenant de deux choses l’une : ou bien la foule est disposée à le suivre, et alors, le visage radieux, il entonne l’hymne de l’enthousiasme; ou bien la foule, occupée de choses plus pressantes, le laisse aller seul ; alors le poète, contemplant de haut les mesquines agitations des hommes, leur lance la flèche de l’ironie. […] Du rapprochement de l’une avec l’autre naît un vif et sympathique intérêt. […] Il faut les juger l’une par l’autre.

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

A mesure qu’il travaille, la sécheresse, l’ingratitude de son sujet font naître mille difficultés, qu’il est besoin de vaincre ou d’écarter l’une après l’autre : de là ces scenes tout-à-fait décousues ou préparées avec effort ; de là ces expositions continuelles ; de là ces pieces monstrueuses, qui, quoique remplies de ces écarts de l’esprit, de ces traits de lumiere qui décelent de grands talents aux yeux des connoisseurs, déplaisent cependant au grand nombre, & se voient sacrifiées, avec quelque justice, à ces drames sans feu, sans imagination, & qui ne doivent tout leur mérite qu’au choix heureux d’un sujet pris dans un roman. […] On doit s’appercevoir comme ces scenes contrastent bien ensemble, comme elles s’enchaînent naturellement, comme elles se prêtent l’une à l’autre du comique, comme elles s’animent mutuellement.

29. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

La fontaine Molière n’a pas manqué de provoquer les démonstrations de l’enthousiasme public : si avant tout elles étaient pour Molière, l’enfant de Paris, l’une des gloires hors ligne de la France, l’œuvre en elle-même y devait être pour quelque chose. […] Les deux jambes sont posées à peu près sur le même plan ; l’une, cependant, est exhaussée sur un escabeau.

30. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262

Il est essentiel que nous analysions ces especes diverses ; que nous voyions combien il y a de différence de l’une à l’autre, & que nous sachions apprécier les richesses que chacune en particulier peut nous fournir, afin de ne pas décider en aveugles, si nous sommes assez heureux pour avoir un choix à faire.

31. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Molière ne voulut sûrement pas faire retomber sur la piété sincère les coups qu’il portait à l’hypocrisie : j’en crois Cléante et les vers sublimes où il les marque l’une et l’autre des traits qui leur sont propres. […] Car comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la fausse et la vraie ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes ; comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tout semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moins qu’on n’y apporte toutes les précautions d’une charité prudente, exacte et bien intentionnée ; ce que le libertinage n’est pas en disposition de faire. […] « Molière, dit- il, a pris beaucoup de choses de Plaute ; mais il leur donne un autre tour ; et, s’il n’y avait qu’à comparer les deux pièces l’une avec l’autre pour décider la dispute qui s’est élevée depuis quelque temps sur la supériorité ou l’infériorité des anciens, je crois que M. 

32. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Celui-ci, habile, expérimenté, fertile en ressources, voit sans cesse échouer ou plutôt tourner contre lui-même les moyens qu’il imagine pour faire cesser les accointances d’une jeune innocente et d’un jeune éventé 4, dont l’une ne lui cache rien par simplicité, et dont l’autre lui confie tout par étourderie, mais que la fortune, d’intelligence avec l’amour, semble protéger, en dépit de leur indiscrétion, contre tous les desseins d’un ennemi vigilant et bien averti : cette suite de confidences forme donc véritablement une suite de situations dramatiques, dont l’effet serait à peine égalé par tout ce que les jeux et les coups de théâtre peuvent avoir de plus vif et de plus frappant. […] L’une de ses deux filles, Marie-Angélique Gassaud, femme de Paul Poisson, entra dans la troupe de Molière en 1670, et mourut en 1756, à 98 ans. Il peut donc encore exister des personnes qui aient entendu parler de Molière à l’une des actrices de sa troupe, et il y a cent quarante-cinq ans qu’il est mort. […] L’une de ses filles fut célèbre au théâtre, sous le nom de madame d’Ennebaut. […] Il est vrai que la date de l’aventure et celle de la pièce s’accordent assez bien8 ; et, quelque différence qu’il y ait entre le héros de l’une et celui de l’autre, on peut reconnaître un certain rapport de situation entre Sganarelle contraint au mariage par des coups de bâton qu’avait précédés une proposition de duel, et Grammont se résignant au même parti pour échapper à la même proposition ; mais ce qui empêche de croire que Molière, quand il a mis le premier sur la scène, ait eu l’autre en vue, c’est que l’idée n’était pas nouvelle, et que, dans un de ces canevas italiens où il ne dédaignait pas de puiser, on avait déjà montré un personnage ridicule, contraint par la violence à contracter un mariage dont il était détourné par les plus justes motifs de répugnance.

33. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4

Je comparerois volontiers cette espece de prestige que l’une & l’autre exercent sur nous, à l’artifice des lunettes d’approche qui efface la distance des objets, & qui met en état d’en recevoir une impression si vive & si distincte, que, comme c’est par cette distinction & cette vivacité que je juge de leur proximité, je crois voir la lune au bout du télescope au travers duquel je l’apperçois : il ne fait que la placer à la portée de mes yeux ; &, après cela, c’est la lune elle-même que j’observe, c’est sa lumiere qui agit sur moi, & quelquefois si fortement, que j’en suis ébloui.

34. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Peut-on, d’un autre côté, attaquer la fausse dévotion sans compromettre la véritable, les signes de l’une et de l’autre étant extérieurement les mêmes ? […] Deux répliques furent adressées à l’auteur des Observations : l’une assez faible, l’autre un peu plus forte. Nous essaierons nous-mêmes, à notre tour, cette apologie, en empruntant à l’une ou à l’autre ce qu’elles peuvent avoir de bon. […] Rousseau, reprenant cette thèse avec ostentation, en a tiré un violent réquisitoire contre Molière : « Après avoir joué tant d’autres ridicules, disait-il, il lui restait à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la vertu. » Il résumait cette critique dans ces deux propositions : « Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste, dans cette pièce, ne soit un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un personnage ridicule. » Molière a donc voulu faire rire de la vertu ? […] Comme elle, elle se retire devant sa défaite ; l’une sauve sa beauté, sa jeunesse, sa royauté féminine ; l’autre sauve sa fortune.

35. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Marton peint à Damis leurs différentes manies, lui conseille de les flatter toutes l’une après l’autre : il sort. […] Cidalise est entêtée de philosophie & de bel esprit, comme la Philaminte des Femmes Savantes : l’une & l’autre font des livres.

36. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Toutefois l’une et l’autre vous donnent des espérances indéfinies ; c’est à peu près comme si et les donnaient infinies ; et c’est ce qui fait qu’on les ambitionne non seulement comme moyen, mais comme but. […] Nous avons deux éditions des lettres de Maintenon, l’une de 1756, l’autre de 1806.

37. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Madame de Thianges, sœur de madame de Montespan, et madame d’Heudicourt, amie commune de la favorite et de madame Scarron, s’en mêlèrent aussi ; elles écrivirent l’une et l’autre à madame Scarron. […] J’allais souvent de l’une à l’autre, à pied, déguisée, portant sous mon bras du linge, de la viande, et je passais quelquefois les nuits chez un de ces enfants malades dans une petite maison hors de Paris.

38. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Etudiez la Cour, et connoissez la Ville, L’une & l’autre est toûjours en modéles fertiles : C’est par-là que Moliere illustrant ses Ecrits, Peut-être de son Art eût remporté le Prix ; Si moins ami du Peuple en ses doctes peintures, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures. […] Tout ce que je dirois à la gloire de Moliere seroit bien au-dessous des idées que les personnes d’esprit en ont ; il vaut mieux renvoyer à la lecture & à la representation de ses Comédies : elles ont été imprimées differentes fois, & distribuées en plusieurs volumes ; les deux dernieres éditions de Paris, l’une en l’année 1697.

39. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

La différence des deux titres explique toute celle qui existe entre les deux pièces : le sujet de l’une est celui de l’autre, et il n’y a de changé que le sexe des personnages. […] Le seul rapport qui existe entre Les Visionnaires et Les Fâcheux, c’est que les deux comédies ont pour objet de représenter un certain nombre de personnages, atteints chacun de quelque folie particulière ; mais, sans parler de la prodigieuse distance où elles sont l’une de l’autre pour le mérite, il y a entre elles cette grande différence que les Visionnaires semblent des fous échappés des Petites-Maisons, tandis que les Fâcheux sont des extravagants tels qu’on en rencontre dans le monde. […] Cette madame de Grignan était l’une des filles de la marquise de Rambouillet, et la première femme du comte de Grignan, qui épousa en troisièmes noces la fille de madame de Sévigné.

40. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425

L’une baisse les yeux & paroît interdite, (Regardant Céliante.)

41. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278

c’est l’une des Graces, l’élégance en personne : d’une grandeur démesurée ?

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Des exemples de l’une & de l’autre espece rapprochés, vont nous faire apprécier leur juste mérite, à raison de l’effet différent qu’ils produisent. […] « Betty sort de la chambre d’Eugénie, ouvre une malle, & en tire plusieurs robes l’une après l’autre, qu’elle secoue, qu’elle déplisse & qu’elle étend sur le sofa du fond du sallon.

43. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Celui-ci paroît, fait tant de politesses à son cher oncle, l’accable de tant d’honnêtetés, lui demande son amitié avec une vérité si apparente, toujours en se moquant de lui, que le cher oncle devient son plus grand partisan ; & le mariage va se conclure, quand le coureur du futur, chargé de deux lettres, l’une pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait un quiproquo. […] Dans l’une & l’autre de ces pieces, les deux Marquis ont avec leur intendant une scene où il est question de signer un écrit où l’on parle beaucoup de créanciers, & où la négligence des Grands pour leurs affaires & leur penchant à se laisser voler sont bien peints.

44. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203

Dans l’une, la chose inanimée ne fait simplement que donner lieu à l’intrigue ; dans l’autre, la chose inanimée sert non seulement de base à la piece, mais elle paroît encore continuellement sur la scene ; elle soutient & ranime par là l’intrigue dont elle est inséparable.

45. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55

Cette société et la cour étaient deux mondes différents, où les personnes même qui les fréquentaient ne se ressemblaient plus à elles-mêmes, dès qu’elles passaient de l’une à l’autre.

46. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467

Avant-scene racontée par l’une des héroïnes.

47. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

La gloire de Molière et celle des femmes illustres du temps sont intéressées à ce que la postérité reconnaisse la différence de leur tâche, qui n’avait rien d’opposé, l’une étant de purger la société d’un ridicule, l’autre d’y introduire un mérite nouveau ; cette tâche, il faut leur savoir gré de l’avoir également bien remplie.

48. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Ce fut madame de Montespan qui la fit préférer à madame de Créqui, présentée par Lauzun ; mais ce fut madame de Scarron qui pressa madame de Montespan de solliciter pour l’amie commune chez qui elles s’étaient connues et liées l’une à l’autre.

49. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Un aventurier espagnol nommé Montufar est lié avec deux filles suspectes, l’une jeune et l’autre vieille : après avoir joué successivement tous les rôles pour abuser de la crédulité publique, ils arrivent à Séville, où ils prennent le masque de la dévotion, dans l’espérance de faire de nouvelles dupes. Montufar s’affuble d’une soutane, et fait passer l’une de ses compagnes pour sa mère, et l’autre pour sa sœur. […] Le premier, dans son sermon sur l’hypocrisie, dit que, « comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie, comme la fausse et la vraie ont beaucoup d’actions qui leur sont communes, comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moins qu’on n’y apporte toutes les précautions d’une charité prudente ». […] La scène du cinquième acte, où le crédule Orgon explique à Cléante la manière dont il a été amené à confier au fourbe la fatale cassette qu’un ami fugitif avait déposée entre ses mains, est une espèce de théorie de la restriction mentale, l’une des armes les plus perfides de cette secte redoutable qui a rempli le monde de ses intrigues, et dont l’ambition inquiète et tracassière a semé le trouble dans toutes les familles, et porté la terreur jusque dans le conseil des rois.

50. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Ces deux toiles élues se trouvent, l’une à la Comédie-Française, dans le foyer des artistes, l’autre au château de Chantilly, dans la galerie de M. le duc d’Aumale. […] La Forest, la vieille La Forest, est presque aussi populaire que son maître, grâce à deux anecdotes, venant l’une de Boileau, l’autre de Grimarest. […] Remarquons, cependant, qu’il y eut chez lui plusieurs La Forest successives, dont l’une, de son vrai nom Louise Lefebvre, mourut en 1668 ; suivant un usage qui n’est pas perdu, lorsqu’il changeait de cuisinière, il donnait à la nouvelle le nom de l’ancienne. […] Plus tard, il est l’amant heureux ou malheureux de Mlle du Parc, que Racine lui enlève, et de Mlle de Brie, pourvues l’une et l’autre de maris philosophes. […] Il en fait le ressort et le sujet de deux pièces entières : l’une sérieuse, Don Garcie de Navarre, l’autre grotesque, Sganarelle.

51. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Il a simplement voulu dire que la connaissance des contraires est une, ou, pour employer les termes mêmes dont il se sert ailleurs et les comparaisons qui lui sont familières, qu’on ne peut connaître les choses opposées que l’une par l’autre, et qu’en conséquence, il est impossible d’approfondir la nature de la santé sans savoir ce que c’est que la maladie, du contentement sans savoir ce que c’est que la tristesse, du sérieux sans savoir ce que c’est que la gaieté ; de même il est impossible de pénétrer un peu profondément dans l’essence de la tragédie, sans découvrir du même coup l’idée de la comédie, qui est son contraire. […] En effet, le sérieux et la gaieté ont assez souvent la même apparence pour qu’il puisse nous arriver presque à chaque pas, si nous n’y sommes pas très attentifs, de prendre l’une pour l’autre deux choses si profondément contraires. […] Je n’ai plus que deux choses à faire remarquer en concluant ce premier point : l’une, c’est que beaucoup de poètes comiques en avaient fait autant avant lui ; l’autre, c’est qu’il leur a tout emprunté78. […] J’examinerai en détail trois pièces de Molière, l’une, parce qu’elle est imitée de Plaute, et qu’elle me fournira l’occasion d’un rapprochement instructif ; les deux autres, parce qu’elles passent communément pour le nec plus ultra de la comédie. […] Or Alceste, loin d’ignorer ou de cacher sa misanthropie, en fait une profession si déclarée, que lui et son ami Philinte ne sont pas autre chose que deux thèses morales habillées en hommes, argumentant sur la scène l’une contre l’autre, comme autrefois le Juste et l’injuste dans Les Nuées d’Aristophane.

52. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Oui vraiment, l’année dernière et cette année, voici Le Menteur et Les Plaideurs ; voici, répartis sur l’une et l’autre, à peu près les mêmes ouvrages de Molière que nous avons vus là-bas ; seulement, au lieu du Bourgeois gentilhomme, d’Amphitryon et des Précieuses, nous apercevons Monsieur de Pourceaugnac, L’École des maris et Sganarelle : ne pouvait-on nous montrer le tout ? […] Aussi bien la Comédie-Française et l’Odéon possèdent l’une et l’autre un fonds assuré de spectateurs pour rendu aux lettres est une élégance, et qui entendent une tragédie ou une comédie d’autrefois au moins comme la grand’messe.

53. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

., comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est… d’une suite presque nécessaire que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là… Et voilà ce qu[est arrivé lorsque des esprits profanes… ont entrepris de censurer l’hypocrisie, non point pour en réformer l’abus..., mais pour faire une espèce de diversion dont le libertinage pût profiter, en… faisant concevoir d’injustes soupçons de la vraie piété par de malignes représentations de la fausse.

54. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

C’est l’une des sources d’un grand fleuve, source bien humble, mais aujourd’hui bien constatée et vérifiée. […] Molière et sa troupe assistèrent à l’une et à l’autre de ces sessions, qui étaient toujours une occasion de divertissements et de fêtes. […] C’est probable, au moins pour l’une d’elles, puisque c’était l’usage. […] Il recevait jusqu’ici deux parts dans les bénéfices du théâtre : l’une comme acteur, l’autre comme auteur. […] L’une s’intitule La Vengeance des marquis.

55. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

Il est bon de le prouver par l’extrait de l’une de ces rapsodies.

56. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

« Quelques curieux, dit-il, page 11. ont conservé deux Pieces de Moliere dans le genre du mauvais Théatre Italien ; l’une est le Médecin volant ; & l’autre, la Jalousie débarbouillée.

57. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Les scènes tombent les unes par-dessus les autres, sans qu’aucun lien les rattache l’une à l’autre. […] Don Juan va de l’une à l’autre, et Molière suppose qu’elles ne s’aperçoivent ni l’une ni l’autre de ce manège, qui se fait à leur nez, parce qu’il supprime toutes les circonstances intermédiaires qui le couvriraient dans la vie réelle. […] L’une est de 1667, l’autre de 1668. […] Les deux sœurs de Psyché enragent de ses succès ; elles se confient l’une à l’autre leurs jalousies et leurs rancunes. […] Ne me pressez pas : je dirais qu’elles sont excellentes l’une et l’autre.

58. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

L’Espagne nous avait fait présent de l’une et de l’autre : c’était nous donner plus qu’elle ne possédait elle-même. […] Le comique de situation, dont la comédie de caractère et la comédie d’intrigue sont également susceptibles, diffère essentiellement dans l’une et dans l’autre. […] La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène la plus forte peut-être de l’Avare ont été empruntées par lui, l’une à Cyrano de Bergerac et l’autre à Boisrobert. […] Sur ces entrefaites, le roi déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre au théâtre de la rue Mazarine. […] Dès longtemps, la réputation ‘du comédien est absorbée dans la gloire du poète ; mais, du vivant de Molière, l’une semblait égaler l’autre et presque la surpasser.

59. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

N’allons pas croire La Fontaine sur parole, lorsqu’il nous dit qu’il fit de sa vie deux parts, Dont il soûlait passer L’une à dormir et l’autre à ne rien faire. […] Boccace, Arioste, Machiavel, Rabelais, Marguerite de Navarre lui fournirent à l’envi des sujets qui le charmèrent ; et comme le conte est de sa nature peu scrupuleux, il n’eut d’autre soin que de conter agréablement : Contons, mais contons bien, c’est le point principal, C’est tout ; à cela près, censeurs, je vous conseille De dormir comme moi sur l’une et l’autre oreille.

60. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Le même auteur observe qu’on peut distinguer les pieces de caractere des comédies de caractere mixte ; & par celles-ci il entend celles où le poëte peut se servir d’un caractere principal, & lui associer d’autres caracteres subalternes : c’est ainsi qu’au caractere du Misantrope, qui fait le caractere dominant de sa fable, Moliere a ajoûté ceux d’Araminte & de Célimene, l’une coquette, & l’autre médisante, & ceux des petits maîtres, qui ne servent tous qu’à mettre plus en évidence le caractere du Misantrope. […] L’une peint les hommes comme ils ont été quelquefois ; l’autre, comme ils ont coutume d’être. […] Alors la comédie prit pour modele la tragédie inventée par Eschyle, ou plûtôt l’une & l’autre se formerent sur les poésies d’Homere ; l’une sur l’iliade & l’Odissée, l’autre sur le Margitès, poëme satyrique du même auteur ; & c’est-là proprement l’époque de la naissance de la comédie Greque.

61. (1802) Études sur Molière pp. -355

Dans l’une et l’autre pièce, Delmire et Elvire menacent également don Rodrigue et dom Garcie de les bannir à jamais de leurs cœurs, s’ils ne méritent pas le pardon de leurs transports jaloux, en les croyant innocentes sur leur parole. […] Qu’il faut d’adresse pour passer avec rapidité de l’une à l’autre de ces situations, pour en marquer toutes les nuances, sans que trop d’exagération, ou dans la faiblesse ou dans la force, blesse la vérité ! […] L’une de mes grandes surprises, c’est que tous les comédiens ne soient pas excellents. […] Remarquons encore que dans l’une et l’antre pièce, deux fourbes animent la machine, mais que chez Molière, le second des intrigants, tout à fait écrasé par le premier, ne paraît avec quelque succès qu’un seul instant ; le parasite de Terence lutte au contraire d’adresse avec Geta, et amène un dénouement très comique. […] Philaminte, Armande, Bélise sont trois fausses savantes ; mais l’une est altière, l’autre prude, la dernière coquette : Armande et Henriette ont écouté les vœux du même homme ; mais la première prétend frissonner en songeant aux suites du mariage, la seconde se complaît dans l’idée d’avoir un mari, des enfants, un ménage.

62. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Je me suis reporté au texte, et j’ai relu, avec un plaisir extrême, non seulement L’École des femmes, mais L’École des maris, qui sont deux fois la même pièce, ou même une seule pièce, si bien que la mémoire fourche quelquefois en les citant et met volontiers dans l’une ce qui est dans l’autre, tant il est vrai que le morceau serait également à sa place dans toutes les deux. […] On ne peut nier que, dans la pensée de Molière, vingt fois exprimée par lui-même avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’École des maris et L’École des femmes, qui sont la suite l’une de l’autre ou, plus exactement, deux moitiés d’un même tout, ne se proposent expressément pour but de répondre à l’éternelle et redoutable question : Comment faut-il élever les filles pour en faire d’honnêtes femmes ?

63. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Se plaint-on d’un Médecin qui sépare les maladies compliquées, et les traite l’une après l’autre ? […] Mais ni Regnard, toujours bon plaisant, toujours comique par son style, souvent par la situation dans ses Pièces privées de moralité ; ni Dancourt, soutenant par un dialogue vif, facile et gai une intrigue agréable, quoique licencieuse gratuitement ; ni Dufréni, toujours plein d’esprit, Philosophe dans les détails, très peu dans l’ensemble, faisant sortir son comique ou du mélange de plusieurs caractères inférieurs, ou du jeu de deux passions contrariées l’une par l’autre dans le même personnage ; ni quelques Auteurs célèbres par un ou deux bons Ouvrages dans le genre où Molière en a tant donné : rien n’a dédommagé la Nation, forcée enfin d’apprécier ce grand homme, en voyant sa place vacante pendant un siècle.

64. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Elle (madame de Fontanges) est une espèce de rouée, comme la Ludres, Elles ne feront peur à personne, ni l’une ni l’autre. » Pendant ces souffrances, ces dégoûts, ces disgrâces, la faveur de madame de Maintenon croissait toujours. […] Elle avait tant de gaité alors et frottait ses petites mains l’une dans l’autre141 ».

65. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

L’une d’elles nous fait voir dans Alceste le maréchal d’Uxelles, qui justifiait son célibat en disant qu’il n’avait pas encore trouvé « de femme dont il voulût être le mari, ni d’homme dont il désirât être le père; » triste aveu d’une désolante misanthropie. […] Le poète comique puise .ses inspirations à deux sources différentes : l’une, la société qui l’entoure, avec ses ridicules et ses vices particuliers ; l’autre, le fond invariable -de la nature humaine.

66. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Dans l’une de ces pieces le héros cherche à se loger dans une chambre placée vis-à-vis un des reverberes des rues : il espere par-là pouvoir se passer de lampe.

67. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

Mais c’est trop m’arrêter, le temps fuit, et j’oublie Que je viens visiter l’une et l’autre Thalie.

68. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

Non seulement la critique littéraire comporte d’autres divisions que celles que j’ai indiquées, mais on ne trouverait point de critique assez rigoureux, disons plutôt assez pauvre, assez incomplet, assez mutilé, pour appartenir exclusivement à l’une ou à l’autre de nos trois grandes écoles.

69. (1910) Rousseau contre Molière

Jourdain et l’amour-propre d’un ouvrier qui veut que son fils soit un bourgeois, voyez-vous une telle différence qu’il faille mépriser l’une et louer l’autre ? […] L’une consiste à la montrer et à nous en inspirer l’admiration et l’amour ; l’autre consiste à nous montrer le vice et à nous en inspirer la salutaire horreur. […] Dites alors que dans l’École des Femmes il y a, non la nature se battant contre un préjugé, mais deux forces de la nature, très semblables l’une à l’autre, qui se battent l’une contre l’autre. […] Il n’y a que des forces de la nature luttant l’une contre l’autre : passion de possession chez Dandin, passion d’indépendance et de jouissance chez Angélique. […] Je le veux très bien ; mais l’une est très spirituelle et l’autre très vulgaire, l’une inirritable et l’autre irascible, criarde et acariâtre, l’une inaccessible à la jalousie et l’autre ardente de jalousie… J’accorderai tout ce qu’on voudra pourvu qu’on m’accorde qu’elles ont peu de points de contact.

70. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

On sait que, Racine ayant enlevé au théâtre de Molière sa tragédie d’Alexandre, et du même coup l’actrice qui y jouait le rôle d’Axiane, pour faire présent de l’une et de l’autre à l’hôtel de Bourgogne, ces deux grands hommes en demeurèrent brouillés toute leur vie. […] Il est aujourd’hui démontré à tous les bons esprits que Rousseau, confondant très mal à propos, dans le personnage d’Alceste, la vertu qui le fait estimer, avec la morosité qui le rend insociable, a fort inutilement voulu venger l’une des traits qui n’étaient dirigés que contre l’autre et ne tombaient que sur elle.

71. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Enfin, dans l’une & dans l’autre piece, Jupiter paroît dans une machine, au bruit du tonnerre, & déclare à l’époux qu’il est son imposteur. […] On y voit à-peu-près les mêmes beautés & les mêmes défauts, avec cette différence que les acteurs n’y ont pas la mal-adresse de ne laisser rien à desirer au spectateur, & de l’instruire toujours de tout ce qui doit arriver ; mais, en revanche, Rotrou, supérieur à Plaute en cela, lui est inférieur quand il fait débiter son prologue par Junon, personnage tout-à-fait étranger à l’action, qui s’amuse à déclamer contre ses rivales l’une après l’autre, & à détailler les travaux qu’elle prépare au fils d’Alcmene.

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