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177. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Hâtons-nous, suis mes pas, & m’oblige à te croire, Faisant mes propres yeux témoins de cette histoire ; Par cette vue enfin je resterai confus.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

oui : plus d’une fois je l’ai vue au moment de faire naufrage.

179. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Mazarin léguait au jeune roi, avec la France respectée au dehors et tranquille au dedans, la plus rare réunion d’hommes illustres qu’on ait peut-être jamais vue : Turenne et Condé, qui avaient déjà remporté leurs plus brillantes victoires ; de Lyonne, Louvois1, Colbert.

180. (1802) Études sur Molière pp. -355

Ici, quelques historiens de Pocquelin6 prétendent le perdre de vue ; il vécut ignoré, disent-ils, pendant plusieurs années : je le vois cependant, dès l’année 1645, se mêler à des jeunes gens qui s’amusaient à jouer la comédie, d’abord sur les fossés de Nesle, ensuite au quartier Saint- Paul ; je le vois donner à ses camarades d’assez bons conseils, pour que leur réunion obtienne le titre de l’Illustre Théâtre ; pour qu’on leur confie des nouveautés ; pour que, fiers de leurs succès, ils osent élever un théâtre en règle, dans le jeu de paume de la Croix-Rouge, et pour que le public coure en foule payer leurs plaisirs. […] Mademoiselle Dangeville prouvait aussi, dit-on, à toutes nos Marinettes, combien il y a loin d’une servante à une soubrette ; je ne l’ai pas vue sur la scène14, mais je sais que madame Bellecour, en l’imitant dans ce rôle, a mérité d’être appelée la servante de Molière. […] Voltaire, partageant cette erreur, a écrit dans une vie de Molière : « Cette petite pièce faite en province, prouve assez que son auteur n’avait en vue que le ridicule des provinciales ; mais il se trouva depuis que l’ouvrage pouvait convenir à la cour et à la ville. » Je demande si les ridicules qui, du temps de Molière, caractérisaient les femmes les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris naissance dans la province ? […] — Refuseras-tu à l’acteur dont nous parlons le talent d’être sur la scène comme dans son appartement, de la remplir à lui tout seul, ou de se trouver toujours sous la main de ses interlocuteurs, de jouer autant pour eux que pour lui, et de ne perdre jamais de vue l’ensemble d’un ouvrage ? […] C’est pour la dernière fois que nous allons parler de la tradition ; que de choses nous aurions pu en dire, s’il nous eût été permis de perdre un instant Molière de vue ; si nous eussions pu montrer les acteurs de tous les théâtres affectant de prendre les défauts de leurs prédécesseurs, même ceux auxquels la nature les avait condamnés !

181. (1871) Molière

J’étais sur le balcon à travailler au frais, Lorsque je vis passer, sous les arbres d’auprès, _ Un jeune homme bien fait, qui, rencontrant ma vue, D’une humble révérence aussitôt me salue : Moi, pour ne point manquer à la civilité, Je fis la révérence aussi de mon côté.

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