Ses gendres & ses filles qui mouroient d’impatience de le voir à la fin de sa carriere, parcequ’ils convoitoient ses trésors, lui persuaderent de s’en dépouiller : vous ne devez, lui-dirent-ils, songer qu’à vivre tranquillement, & à mettre un espace entre le temps & l’éternité ; votre vie achevera de s’user par les soucis que votre bien vous cause. […] Mes enfants, leur dit-il, je vais vous découvrir ma manie : je n’ai pu refuser ces mille écus à ce Banquier qui est mon intime ; à cela près je ne fais aucun usage de mon argent de peur qu’il ne se dissipe ; mon dessein est de n’y pas toucher tant que je vivrai, vous le trouverez après ma mort : je le destine à celle de vous deux dont je serai le plus content ; je le partagerai si je m’apperçois que votre tendresse soit égale. […] Le vieillard vécut cinq ou six ans : il eut le plaisir de voir toujours ses enfants dans cette même crise de sentiments : il n’avoit qu’à souhaiter, on se rendoit à ses desirs, on le prévenoit même, on ne lui épargna rien. […] Géronte encore à la fleur de son âge s’est sacrifié pour ses chers enfants ; il leur a cedé tous ses biens, & ne s’est réservé pour vivre qu’une petite métairie qui suffit à peine à ses besoins les plus pressants.
Mon ami désolé me serre dans ses bras, Me conjure instamment de parler & de vivre, Me dit que si je meurs, il est prêt de me suivre. […] « Vivez, s’écria-t-il, vivez, mon cher Marquis ; Je vous cede l’objet dont vous êtes épris.
II faut distinguer d’abord les faits généraux se rapportant au milieu où vivait Armande : ils sont généralement exacts ; et les faits particuliers qui lui sont attribués : la plupart sont imaginaires. […] Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une femme coquette, et qui est bien persuadé, quoi qu’on puisse dire, que sa réputation ne dépend point de la méchante conduite de son épouse. […] Courte joie : l’enfant ne vivait que onze jours, précédant son père dans la tombe de quatre mois et demi. […] Mais elle n’avait rien de ce qu’il faut pour cela ; elle voulait vivre pour elle-même. […] Ce qui prouve bien que, dans le premier, tous les torts n’étaient pas de son côté, c’est que, devenue la femme de Guérin, elle vécut parfaitement heureuse et que sa conduite ne donna plus lieu à aucun bruit fâcheux.
Sans toi, il m’est impossible de vivre ! […] Après avoir perdu une si grosse somme en or, quel besoin ai-je de vivre ? […] Vivez-vous heureux & content ? […] Oui, mon cher ami, lui dit-il, tu feras toujours mes délices, nous ne nous séparerons point, nous vivrons ensemble dix ans, vingt ans, trente ans, & puis.... […] Le même Auteur fait ordonner par son Avare qu’on écrive en lettres d’or cette sentence qui le charme : Il faut manger pour vivre, & non pas vivre pour manger.
Il vécut ainsi sept jours encore. […] Ainsi il a vécu deux années encore. […] qu’il vivrait de la vie de Molière et qu’il vivrait aussi longtemps que Molière ! […] Ou vivait-il ? […] vous vivrez éternellement pour moi !