Toute superstition, toute profession dont les succès se fondent sur la faiblesse et la crédulité des hommes, est bien plus gravement compromise par l’indiscrétion de ceux qui en vivent, que par la sottise de ceux qui en sont dupes, ou par la malignité de ceux qui s’en moquent.
EXAMEN DE DEUX FRAGMENTS INÉDITS PARAISSANT APPARTENIR A L’OEUVRE DE MOLIÈRE Nous présentons ici, à un point de vue nouveau, quelques observations à propos de la comédie M. de Pourceaugnac, Toute œuvre de Molière doit être respectée; mais ce n’est pas dépasser les bornes de la critique que de reconnaître des défauts à cette œuvre, surtout lorsque nous supposons que ces défauts ont pu ne se produire qu’à la suite de circonstances particulières, et sous l’influence de nécessités de répertoire que Molière, avec sa troupe de comédiens à soigner et à faire vivre, se trouvait exposé à subir.
Fulgence, écrivain du sixième siècle, à qui l’on doit un ouvrage intitulé Mythologicum, y donne un précis de la fable d’Apulée, renvoyant ceux qui désireraient un récit plus détaillé au philosophe de Madaure et à l’Athénien Aristophante : les ouvrages de celui-ci ne nous sont point parvenus, et nous ignorons s’il vivait après ou avant Apulée.
Il sent qu’il ne mérite plus le pardon de sa maîtresse ; mais il ne peut vivre sans elle : il leve la main pour se délivrer de la vie ; Delmire l’arrête, en lui criant que ses jours ne sont pas à lui.
Il la prie (comme nous l’avons dit en passant dans le premier volume, chapitre de l’intérêt), de le conduire vers son tombeau ; il veut lui faire promettre de vivre heureuse : loin d’y consentir, elle se tue en voyant expirer son amant.